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HURLER — HYBRIDE. 1017

le hurlement des loups dans la nuit sombre. || Cri analogue qu’on pousse dans la colère, la douleur : Des hurlements de rage.

* HURLER vx fr. hurler : du I. iitulare), ri. Pousser di’s liurlemciit » : Le mâtin hurle iiitaiiil il seul un lou/i t/ui rode. — Fig. Pousser des cris furieux : Hurler de colère. || Parler comme un furieux : Il ne rhnnie fins, il hurle. — 17. l’rmionci’r d’un Ion furiliond ; Hurler une harangue. — Pr « >V. Os AI’I'RBNI) À HI’KI.KK AVKl’I.KS LOUPS, on s’aCiciulunie : iux nioMirs de ceux avec qui l’on vit. — |)(^r. Ilurliinl. hurleur.

* HURLEUR, EUSE adj. (hurler s. et adj. m. Celui, relie qui hurle : Des hurleurs di< ! iuenillés. Chien hurleur. Derviche hurleur. — Sm. Nom vul(.Mire du i^’enro alnualle qui ronipriMid plusieurs e-ipèces de siii^’i’S de r.Vmérique du Sud. Ce » singes ont une voix tonnante due îV l’existence de dilatalions du larynx qui forment un tanil>our de résonance et dont l’effet est encore renforce par de prands sacs cutanés. Le matin, avant le lever du soleil, et le soir, après son coucher, chaque troupe de singes hurleurs pousse des cris assourdissants ijui sont comme un reIrain en rhieur succédant à une sorte de duo exécuté par deux vieux mâles. Les aloualtes accompagnent ces chants do grimaces et de contorsions des plus excentrique.s. Les singes hurleurs passent leur vie sur les arhres et ne descendent qde rarement à leri-e.

HURLUBERLU (x) sm. Un braque, un étourdi : Vous vous êtes conduit comme un hurluberlu.

HURON (lac) env. 40000 kilom. carrés, l’un des grands lacs de l’Amérique du N. qui séparent le Canada des États-Unis. Il communique avec le lac Supérieur, avec le lac Michigan, avec le lac Érié et la baie Géorgienne.

HURON, ONNE s. Homme, femme appartenant à une nation sauvage du N. des Etats-Unis, fraction des Iroquois, auj. presque complètement anéantie : Les Hurons entretiennent de bonne heure des relations amicales avec les Français du Canada. — Fig. Homme grossier : C’est un huron. — Sm. Le huron, la langue que parlaient les Hurons : Le huron est sans labiales.

* HURRA, HURRAH (V. Hourra.)

* HUSO, sm. Le grand esturgeon. (V. Esturgeon.)

HUSS (Jean) (1373-1415), fameux hérésiarque de Bohème, qui fut un des précurseurs de la Réforme. Il considérait l’Écriture sainte comme seule règle de la foi, rejetait l’autorité du pape, le culte de la Vierge et des saints et recommandait la communion sous les deux espèces. Il fut condamné au concile de Constance et brûlé vif, malgré le sauf-conduit que lui avait donné l’empereur Sigismond.

* HUSSARD (hongrois huszar, le vingliéine, chaque village devant fournir un soldat sur vingt hommes), sm. Autrefois, cavalier hongrois. || Auj., soldat de cav.ilerie légère dont l’uniforme rappelait autrefois celui de la cavalerie hongroise : 1^ premier ri’gimenl de hussards date lie I e.’l7. La France piissèile ucluellemcnl douze régiments de hussards. — Hussarde, adj. /’.Qui appartient, qui a rapport aux hussards. — Kig. A la hussarde, a l.i manière des hus « ar<is, c’est-à —ilire sans gène. HUSSEIN I » At : HA (1773-18.381, dernier dey d’Algiu’. Il servait dans la milice turque qiianil il devint ministre du dey Ali, annuel il succéda en 1818. Un mouvement de colère 11’ causa sa perte. A pro|Hii de r^lamalionii pécuniaires faitea par la France, il s’oublia jusqu’à frapper de son chasM-niouches le consul français qui venait le saluer 27 avril 1827) et rel’u^a de donner les repar.itionH exigées, ce qui amen. ! l’cxpi’ilition d’Alger et In prise de celte ville { juillet 1830, d ou il partit pour se réfugier à N’aules, puis a l.ivourue et eiidn à Alexandrie d Kgypte. III’SSITE Jean Huss.sm. Sénateur île Jean lluss ou Jean de llussinrtz. a>iK uoninié iK" la ville de llohème ou il naquit. — llaliitanls de la Uohénie pour la plupart, les bussites prirent les armes apivs le supplice de leur apôtre ; sous la conduite de /iska, qui était aveugle, ils se réunirent sur la monta v’ne de Thabor, s’empalèrent de l’rague, pillèrent les couvents, inassacnMeiil les moines et les prêtres et battirent plusieurs fois les armées de l’empereur Sigisniond. Dans le but de metirt ! (In à retie guerre d’extermination qui continuait après la mort de Ziska, arrivée en 142i, le pape et l’empereiir invitèrent les hiissiles à envoyer 300 députés au concile de HAIe pour négocier la paix ; ces députés conclurent un pacte assez équivoque, en sorte que cette lutte meurtrière ne prit réellement fin qu’en 1J31.

  • ’II11TIN (vx fr. Ah.v/i « . querelle : du flain.

hulselen. secouer, adj m. Querelleur, entélé : Louis le Hutin (vx :. Mll’TTE VIIA. huila), sf. Petite cabane faite de branchages, do gazon, etc.

Les charlHjnniers con.ttruisrnt des huttes dans les //ois. — Dér. Huttier, huiler [se). — 8yn. (V. Ca/iane.) llllTTEN(lIi.RicnDK)(U88-ir.2.3), énidit, poète et homme politique allemand, un des |>i’oinoleurs de la Kéforme. Parmi ses ouvrages, on cite : . irs rersificandi, et ses Kpistolir odscurontm rirorum, pamphlet dirigé contre l’iimorance et les vires des moines. On lui iliùt la découverte des manuscrits de Qiiintilien et <le Pline. ’III’TTEH (SE) [hutte. rr. Kaiiv une hutte pour se loger : Les soldats en cam/iagne se huilent comme ils peuvent. llUTTIEIl {hutte sm. Oiseleur q : i chasse les oiseaux à la hutte : Le hutlirr. cache dans une cahane de branchages, imite le cri d’oiseau.r pris nu pii’ge jmur en attirer d’autres dans.tes i/luau.r. lirxi.EY TiidMAS-HKNUi né en I82 : i, naturaliste anglais partisan de la doctrine de Darwin, membre de la Société royale de Londres, correspondant de notre.cadémie des sciences de])iiis 18*’.). Il a publié, entre autres ouvrages : De, la place Je l’homme dans In nature et DesKIi’ments d’nnatomie compart’e. HI ; y, 12005 hab., ville de Belgique province de Liège, sur les deux rives de la Meuse : ch. de fer do Liège à Namur. Ville industrielle et commerçante : usines i zinc, fonderies, fabriques de îer-blanc ; commerce de bestiaux. Vins. IIUYtîlIENS (ClIR1STIAN^ (1629-1695), célèbre mathématicien et astronome liollandîiis, attiré par Louis XIV à Paris où il séjourna jusqu’à la révocation de l’édit de Nantes. Il découvrit l’anneau de Saturne, appliqua le pendule aux horloges, inventa le ressort spécial des montres, étudia la double réfraction, etc. Kxcellent mathématicien, il fut l’un des premiers à appliquer I analyse algébrique aux problèmes de géométrie et de mécanique rationnelle. Ses curieuses recherches sur la surface dite surface de l’onde ont servi de modèle à beaucoup de géomètres. 11 a laissé plusieurs ouvrages, au nombre desquels sont sa Dioptriifur, son Traite’de la ftercussion et son Traiti’de la lumière. 1IIIYSII, M ; Jkan Van ; i1682-l7M|, le plus grand peintre de fleurs et de fruits de l’école hollandaise dont le musée du Louvre, à Paris, possède plusieurs tableaux. IIY. « ; IXTIIE,.euiie homme cher à Apollon, que ce dieu tua par raégarde avec un disque et changea en fleur. — Sf. La jacinthe. Il Pierre précieuse d’un jaune rougeilre ; c’est une variété de zirron que l’on rencontre dans les basaltes et les tufs, nolaninient dans ceux de la Haute-Loire. || (Confection d’hjacinthe. élecluaire conijMisé do substances excitantes et dans lequel entrait aiitreNTAOU DICT. LARIVK KT FLKLP.Y. I.IVR. Cl. fois la pierre d’hvarinibe. — Adj : ^ i— ^a bleu violacé :  !’ inlhe. IIVAIIINTHI. y. Loyon.S IIYAIIES g. VI —, !  ;  : Uu g. û » ty, pleuvoir, (llles d Atlas qui pli>u rèrenl tant leur frrre llvas tue à la cbiis^e qiie.li : lescli en 1 M.Mb., Oroiipe d sept *<1<mI>>s de la li’le diiTaurcau dont les levers et le. couchers colnei liaient autrefois avec la sa ismi pluvieuse. (Astnmomie.)

  • IIYAM., IXK (du g. Cai » ;, verre), adj.

Transparent comme le verre : llMir hi/alin. 1 ; Quartz hijalin, le cristal de rtM-lie. — <îr. Même famille : Hyatnlde, hyalurgie, hipilonème.

  • IIYAI.Ot’llE ùlu g. CaXoc, verre + tiv> ;,

forme), adj. t g,.Semhl.ible au verre :.V « Âslance hgaloide. || Humeur hyaloide, liunieiir vitrée de l’o-il. V. <Kil.)

  • IIYAI.ONI>.ME g. v3>o ;, verre —|vr, (ia.

fil, sm. Genre deponges marines dont le squelette siliceux se compose d’un enchevêtrement do longues aiguilles ou spiculs. Les principales e « | » ces sont : Vhgaloneinr Imreal de la mer du Nord, Vhualonéme de .<ie/told, de la mer du Japon, et Yhijalonrme lusitanimie, qui vil dans l’Atlantique, (irincipalement siirles côtes du Portugal.

  • IIYAI.rK<fIE(du

^. CiXo ;. verre + pyov. travail^, sf..it de fabriquer le verre.

  • IIYHItlDATIOX

{hybrider. sf. 0[)eration par laquelle on produit un hybride. — Pour pratiquer l’hybridation d’une plante dans toutes les fleurs MV » Lcnt « i que porte celle-ci, on supprime les etamines avant l’émission du pollen : puis, sur les stigmates du pi~i : l. on applique avec un pinceau du poll’-n > cueilh sur la seconde esjtèce île ’•' doit partici|ier à ro|>érjtion. Kif loppc d’une gare Ir vésrétnl « nr etrcctué celle-ci d’apporter sur 1. nature que celui i|.r i IIYUIIIDK du I ’ regarde c « uiinie defi’.> tragc, violence, adj. t u. el tm. Se di-.ii. chez les anciens, d’un iniuvidu né depaniii » dont l’un était libre <i " lave ou de parents dont l’un a| j une nationalité étrangère, jj.u., . <’ii to<ilogie, on qualiHe d’hybride tout animal infécond né de l’accouplement d’un mile et d’une (énielle qui ne sont p.is de la même » *>^cr. Par exemple, le mulet, qui est le produit de l’accouplement < ! • ’ ’"• >-•’i..••-. m. e.| un hybride ; de i ; i-^rv estunchevaletIi i ilnient un hybride. 1., u. du sexe masculin et t mais deux hybride » il. flqiie sont toujours n. accouple entre eux. Il Sroduit issu du mulet ri de la m u bardot et de la bardolle. .Si !. infécond ave « la mule, il l’est • , .i Idiiiours avec la jument : il n’en v <• it n fait de même pour la ninl »

. CA », rares il est vrai, dans accouplée soit anrec le ri .. . I.’S