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Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 3.djvu/172

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158 SYNTAXE DU VERBE.

ses jambes, la tête nue, ies yeu\ hagarJs, la langue couleur de sang et toujours hors de la gueule, n'a que le caractère de la basse méchanceté et de l'insatiable cruauté; il n'a pour tout instinct qu'une rage constante, une fureur aveugle qui ne connaît rien, qui ne distingue rien, et qui lui fait souvent dévorer ses propres enfants et déchirer la mère lorsqu'elle veut les défendre. Que ne Veût-il à l'excès, cette soif de son sang, et ne pùt-il l'éteindre en détruisant, dés leur naissance, la race entière des monstres qu'il produit ?

192. MOYEN DE DEVENIR RICHE.

Mettez au singulier les mots en italique.

Si vous voulez gagner de l'argent, vous choisirez la probité et le travail pour vus compagnons assidus; vous dépenserez chaque jour un sou de moins que votre bénéfice net. En agissant de la sorte, vous i\^serez pas maltraités par des créanciers, p/"esse'5 par la misère, rongés par la faim, glacés par la nudité.

//a/e--ro«s d'embrasser ces règles, et t'oz^s vivrez heureux. Écartez loin de votre esprit le souffle glacé du chagrin et soyez indépen- dants. Alors vous serez des honunes et vous ne cacher:;z point l'O/re visage devant qui que ce soit. Vous n'éprouverez point de déplaisir de vous sentir petits lorsque les enfants de lafortunc marcheront à t'o//'c droite. Oh ! soyez donc sages. Que le travail marche avec vous dès le matin ; qu'il vous accompagne jusqu'au moment oii vous rentrerez le soir pour goûter le repos.

Faites de la probité comme l'àme de votre àme, et n'ouLliez jamais de conserver unsoude resteaprès toutes îjos dépenses comp- tées et payées ; alors vousaitrez atteint le comble du bonheur ; alors vous ntarclierez la tète levée et vous ne recevrez jamais d'affront.

193-195. BONNES RÉSOLUTIONS.

Mettez an pluriel les mots en italiquo.

Si je me tèc tard et que je traîne tout le jour, je commencerai à peine mon ouvrage à la tmit; mais^e me couc/ierui lui, je me lèverai tôt, elj'obtiend)-aipd.v cemuyen, santé, richesse et sagesse. Je m'ef- forcerai d'être laborieux, afin que je n'aie jamais à craindre la disette. Il n'est pas nécessaire que je trouveun trésor, ni qu'il rn'M'- rive un riche héritage; ?«o?j activité me suffira. Je travaillerai dès ."lujourd'hui, car 7e ne sflwpas si je n'en serai pas empêché <\emdk\n. Je rougirai de ne rien faire, alors que j'ai tant à faire pour moi- même, pour mrt famille, pour »20?zpays. Je prendrai mes oul\\?>?,^ns mitaines et^e :ne .so«î;?e?icZ/-a/quechat ganté neprondpas de souris.

Peut-être me sentirai-j e \>aLv{o'\s le bras trop faible; maisje //c;;- drai forme et,/e triompherai àe\oui>\eiohil[ic\e'i. J'einploierai bien îHo;j temps, parce que je veux gagner du loisir, et comme/e ne s;»s pas sûr d'inie m'\nule, je ne jyerdr ai ^^s une heure.

Quand je voudrai que ma besogne soil faite, j'irai moi-même ; qu-jLUii je voudrai qu'elle ne soit pas faite,/»/ «ax/va/quelqu'uinl).

(1) Voir lo volume d'Exercices de Deuxième année.

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