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Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/145

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SYNTAXE DES PROPOSITIONS. 131

CHAPITRE XII

SYNTAXE DES PROPOSITIONS. — EMPLOI DES MODES ET DES TEMPS

��DE LA PROPOSITION

358.— On appelle ,/«i/emt'>i< une opération de l'esprit qui consiste, après avoir considéré deux idées, celle d'un être et celle d'une qualité, à décider que cette dernière appartient ou n'appartient pas à la première.

On appelle proposition renonciation d'un jugement.

Paris est grand forme une proposition, parce que ces mots énoncent que l'on a jugé que la qualité de grand appartient à Paris.

359. — Toute proposition se compose de trois parties : un sujet, un verbe et un attribut.

Le sujet est l'individu que l'on affirme être possesseur d'une qualité.

Vattribiit est la qualité que l'on déclare appartenir au sujet.

Le verbe est le signe de l'affirmation; c'est lui qui relie l'attribut au sujet.

Dans Paris est grand, Paris est le sujet; est, le verbe et grand, l'attribut.

360. — En analyse logique, on admet que tout verbe est formé par la réunion du verbe être avec un attribut *. Ainsi : je mange est pour je suis mangeant. De cette réunion du verbe être avec un attribut résulte ce que l'on appelle un verbe attributif, tous les verbes, excepté être, sont des verbes attributifs.

361. — Du sujet. Le sujet est simple quand il représente un ou plusieurs êtres de même espèce.

Ex. : Vhomme est mortel, les hommes sont mortels.

Le sujet est composé quand il représente des êtres d'espèces différentes.

Ex. : Le lion et le tigre sont féroces.

Le sujet est complexe quand il est accompagné d'un ou plusieui's compléments, c'est-à-dire de mots qui en complè- tent le sens.

Ex. : Le cheval de mon oncle est malade.

1. Cela n'est pas exact au point de vue Je la grammaire.

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