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Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/144

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130 SYNTAXE DU VERBE.

Quelle serait la bonne ortliographe de grand'nipre'i — Quel était ancienne- ment le pluriel féminin de royal! — L'ancienne langue française emplojait- elle mon, ton, son, pour ma, la, sa? — A quelle époque cet emploi s'intro- duisit-il? — Quelle est l'origine des substantifs iiiiv et mainourl — Com- ment la langue française compte-t-ello de soixante à cent? — A quel peuple a-t-eJle emprunté cette manière de compter? — Quels étaient autrefois les dix premiers adjectifs ordinaux? — Sont-ils encore employés? dans quels cas? — Pourquoi personne est-il tantôt masculin et tantôt féminin? — Quelle est l'origine du pronom on?

5. Quelles sont les désinences personnelles des verbes français? — Faites connaître l'origine et la signirication de ces désinences. — Comment forme-t-on le futur dans les verbes français? — Comment forme-t-on le présent du conditionnel ? — Comment a-ton formé le futur des verbes do la troisième conjugaison? — Pourquoi écrit-on aime-l-il avec un t? — Quelle était autrefois l'orthographe de l'imparfait de l'indicatif? — Quelle était l'orthographe du passé détini dans la première conjugaison? — Com- ment écrivait-on anciennement les participes passés de la première conju- gaison ?

6. Comment écrivait-on, dans la seconde conjugaison, la première per- sonne du singulier du présent de l'indicatif et du passé défini? — Quap- pelle-t-on verbes inchoatifs? — Donnez les règles pour la conjugaison des verbes eno!?-. — Comment écrivait-on, dans l'ancienne langue, la première personne du présent do l'indicatif de la troisième conjugaison? — Dans quel cas l'ccrit-on encore ainsi de nos jours? — Quelle était l'ancienne orthographe de la première personne du singulier, au présent de l'indicatif et au passé dctini, dans les verbes de la quatrième conjugaison? — Quel est le temps de la quatrième conjugaison qui contient le radical dans sa forme la plus i)ure?

7. La dénomination de verbe impersonnel est-elle mauvaise? — Rendez raison de la règle d'accord des adjectifs avec on. — Mettait-on toujours, autrefois, ce sont devant un nom pluriel? — La locution être que de est-elle correcte? — Citez les anciennes formes du verbe impersonnel il y a, il y avait. — De quelle personne pouvait-on faire autrefois qui dans tous les cas? — Au xvii" siècle, un verbe pouvait-il avoir plusieurs compléments similaires de natures ditférontes? — Citez un exemple.

Exercices de rédaction.

1. FONDATION' DE MARSEILLE.

Indiquez sommairement l'état physique et la civilisation do la Gaule à la tin du sixième siècle avant notre ère. Dites qu'un jeune navigateur grec, Euxène, de la ville do Phocée, en Asie-Mineure, entreprenant un voyage de découvertes, aborda en 600 sur la côte de notre Provence actuelle. Il y fut accueilli par Nann, roi des Gaulois Ségobriges et invité au festin donné par celui-ci aux jeunes gens qui prétendaient à la main do sa lille Gyptis. Selon une antique coutume, vers la tin du repas, la lille du roi devait apparaître tenant à la main une coupe remplie d'une certaine bois- son; le convive auquel elle la présentait était celui qu'elle choisissait pour époux. Gyptis entre et tend la coupe à Euxène. Étonnenicnt et indignation des hôtes indigènes de Nann. Le roi croit voir dans l'acte de sa fille un avertissement de ses dieux : il accepte l'étranger pour gendre et lui donne une portion de son territoire sur laquelle Euxène bâtit Marseille. Il renvoie ses compagnons à Phocée pour enrôler des colons. Une foule do jeunes gens partent aux frais du Trésor public, emportant des vivres, des outils, des armes, des graines. Do là date l'introduction de la vigne et de l'olivier dans les Gaules.

2. MODÉRATION DANS LA GRANDEUR.

Nuschirvan, roi de Perse, était allé à la chasse et avait déjà abattu du gibier. Il voulut qu'on lui en accommodât. Comme on manquait de sel, le prince on envoya chercher dans un village voisin, et prescrivit d'en payer le prix. (Discours direct). Là-dessus, un courtisan se récria, alléguant que le roi avait le droit do se faire défrayer par ses sujets. (Discours direct). Nuschirvan répliqua que s'il cueillait seulement une pomme dans un jardin, aussitôt les gens de sa suite se croiraient autorisés à tout prendre. (Dis- cours direct).

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