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EMPLOI DES MODES ET DES TEMPS. 143

Ex. . Jo viens vous voir.

C'ost comme s'il y avait : Je viens pour vous voir.

C'est surtout après les verbes intransitifs exprimant le mouvement que l'on sous-entend la préposition. Du reste, il est fréquemment permis d'exprimer cette dernière.

DES TEMPS DE LINFINITIF

408. — Présent. Le présent de l'infinitif s'emploie pour les trois temps.

Ex, : Présent de l'infinitif exprimant un présent : je crois avoir raison; c'est-à-dire que j'«j raison.

Présent de l'infinitif exprimant un passé : je croyais avoir raison; c'est-à-dire que yavais raison.

Présent de l'infinitif exprimant un futur : je me tairai quand je croirai n'ayo/r pas raison; c'est-à- dire que je n'aurai pas raison.

409. — Passé. Le passé de l'infinitif peut exprimer :

i° Un temps passé. Ex. : Je crois avoir réussi, c'est-à-dire que j'ai réussi.

2*^ Un futur antérieur. Ex. : Quand vous croirez avoir corrigé toutes vos fautes, vous me montrerez votre copie; c'est-à-dire quand vous croirez que vous aurez corrigé.

PROPOSITION PARTICIPE

410. — On appelle proposition participe une expression équivalente à une proposition subordonnée et formée de deux parties : un nom ou un pronom sujet et un verbe au participe.

Ex. : L'hiver approchant, chacun fit sa provision de bois. Les parts étant faites, le lion parla ainsi. Eux venus, le lion sur ses ongles compta.

L'hiver approchant, les parts étant faites, eux vernis forment trois propositions participes ayant pour sujets respectifs : Vhiver, les parts, eux, et équivalentes à comme l'hiver appro- chait, après que les parts furent faites, lorsqu'ils furent venus.

Remarque. — Il faut bien se garder de considérer comme formant une proposition participe le sujet d'une proposition ordinaire, modifié par un participe.

Dans cette phrase : le lion blessé succomba peu après, le lion blessé ne constitue pas une proposition participe.

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