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156 PARTICIPE PASSÉ.

435. — La même règle s'applique au cas où l'infinitif est précédé d'une préposition.

Ex. : Les cisdfaux qu'elles ont donnes à repasser (elles ont donné les ciseaux à repasser). Je récite la leçon que j'avais oublie' d'apprendre (j'avais oublié d'apprendre la leçon).

436. — Le participe fait suivi d'un infinitif est toujours invariable, parce qu'il forme avec ce dernier une espèce de verbe composé.

Ex. : Je les ai fait partir.

PARTICIPE PASSÉ ENTRE DEUX qiW.

437. — Le participe passé placé entre doux que est tou- jours invariable, par la raison que le premier que n'est pas le complément direct du participe passé, mais du verbe qui suit.

Ex. : Les obstacles que j'avais supposé que vous rencon- treriez.

J'avais supposé quoi? que vous rencontreriez des obs- tacles. Que est le complément direct de rencontreriez, et non de supposé.

D'ailleurs, la succession des deux que rend la plirase traînante et il vaut mieux éviter cette tournure.

INFINITIF SOUS-ENTENDU

438. — Certains participes, tel que dû, permis, jni, voulu, sont invariables, lorsqu'ils ont pour complément direct un infinitif sous-entendu.

Ex. : 11 a débité toutes les extravagances qu'il a voulu

(sous-entendu débiter). Mais ces mêmes participes rentrent dans la règle géné- rale, lorsqu'il n'y a pas d'infinitif sous-entendu.

Ex. : Les snninips (\\\o. nous lui avons dites sont payées.

Le REPRÉSENTANT UNE PROPOSITION

439. — Le parti(ii)e qui a pour complément direct le pronom le représentant une ]>r(tpnsition, reste toujours invariable.

Ex. : La guerre a fini plus h'd que nous ne /'aurions cru (c'est-à-dire que nous n'aurions cru qu'elle ftnirail). Remarque. — Le loprésontant une proposition sous-en- tendue est au fond un véritable pronom singulier du genre

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