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Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/21

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NOTIONS PRÉLIMINAIRES. 7

3 Sur à et dès prépositions, là et où adverbes de lieu; sur l'a de çà et là, deçà, déjà, holà, voilà.

4° Sur Vê des mots terminés en ége. Ex. : CoWége, manc'ye.

Accent circonflexe. On met l'accent circonflexe : l"^ sur (les voyelles longues. Ex. : Bdt, ftHe, épitre, rôle, fliite.

2" Sur Tavant-dernière syllabe des deux pi-emières per- sonnes du pluriel du passé défini. Ex.": Nous aimâmes, vous finites, nous ren'nues, vous rompîtes.

3° Sur la dernière syllabe de la troisième personne du sineulier de l'imparfait du subjonctif. Ex. : Qu'il allât, quil rompit.

4" Sur l'a des pronoms possessifs : le notre, le votre, les nôtres, les vôtres; ce qui distingue les deux premiers des adjectifs possessifs notre, votre.

5° Sur Vu des adjectifs siir et mûr.

6° Sur Vu des participes passés dû, crû, mû des verbes devoir, croître et mouvoir ; mais seulement au masculin sin- gulier.

7'^ Sur Vi des verbes en aitre et en oître dans les temps où cet i est suivi d'un t. Ex. : Il parait, il croîtra.

17. — Remarque historique. L'accent circonflexe remplace presque toujours une ancienne lettre supprimée; cette lettre est tantôt une voyelle et tantôt une consonne, ordinairement la con- sonne i»^. Ex. : âge pour eage, ftùle pour fiante, dû pour deu, assi- (lih)tent pour assiduement, rôle pour 7-oole, le nôtre pouF le nostre, croître ^owv crois tre, âne pour a^ne (latin asinus), âme pour anre (latin anima). Quelquefois l'accent circonflexe est employé sans motif comme dans grâce.

18. — Tréma. Le tréma ( •• ) se place sur toute voyelle qui doit se prononcer comme si elle était isolée. Ex. : Haïr, aiguë.

19. — Cédille. La cédille (b) se place sous les c auxquels on veut donner le son de Vs. Ex. : Façon, je reçois.

Remarque historique. — Au seizième siècle, lorsqu'on voulait donner au c le son de Vs. on plaçait sur le c un petit s. Un peu plus tard, on mit cet 5 au-dessous du c. Telle est l'origine de notre cédille moderne.

20. — Trait d'union. Le trait d'union [-) sert à lier deux ou plusieurs mots. Ex. : Yenez-vous, arc-en-ciel, dix-neuf. On le place :

1° Dans les phrases interrogatives entre le verbe et le pronom sujet qui le suit. Ex. : Venez-vous?

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