EXERCICES DE RÉDACTION. 267
ii'tant court devant Androclôs auquel il fait mille caresses. Surprise I kl foule qui demande à l'esclave la raison do ce singulier phénomène, Audroclès raconte qu'après sa fuite il s'est réfugie dans une caverne du désert où il a vu venir à lui un lion boitant. Co dernier avait dans le pied une forte épine. Androclès la lui enleva. Dos lors le lion vécut avec lui, le fournissant de gibier. Dans uno chasse organisée contre les esclaves et les iK-tes fauves, Androclès et son lion se trouvèrent séparés et pris l'un et l'autre; condamnation de l'esclave. Le hasard met de nouveau en présence dans les circonstances que l'on sait le lion et son bienfaiteur. L'animal a témoigné sa reconnaissance à Androclès en Tcpargnant. Après co récit lo peuple demande la grâce d'Androclès : le prince l'accorde. On fait cadeau du lion à l'esclave qui se promène désormais dans les rues de Rome, accompagné do l'animal ((ui lo suit comme un chien sans faire de mal à personne. Réflexions que suggère ce spectacle.
l'ouvrieii des ch.\mps et l'ouvrier des villes.
L'ouvrier dos champs est sur pied dès l'aurore ; il vaque aux travaux de la campagne; il respire un air pur; l'heure du repas venue, il mange avec appétit les mets simples qu'on lui a préparés. Décrivez son repas. Il tra- vaille paisiblement : pensées agréables qui l'occupent. Il songe que, sa journée finie, il reverra sa famille. Un sommeil salutaire réparera ses forces.
Au contraire l'ouvrier des villes dès la pointe du jour se rend à sa fabrique, s'y livre à des travaux pénibles, respire dans son atelier un air impur. A la vérité il fait un repas succulent pour réparer ses forces; il se remet au travail rongé de soucis. Son gain, quoique plus considérable que celui du laboureur, suffira-t-il aux besoins de sa famille? Pourra-t-il con- tinuer longtemps le travail pénible auquel il est assujetti? que devien- draient les siens s'il succombait à la fatigue? Angoisses qu'il éprouve à ce sujet. Comparez son sort à celui du travailleur de la campagne. Dites quelle est celle des deux conditions que vous préférez et donnez les motifs do votre préférence.
4. ARioN (Légende).
Arion, musicien de Corinthe *, s'est rendu en Italie pour y vivre de son art. Après avoir acquis de grandes richesses il veut retourner dans sa patrie. 11 prend passage sur un vaisseau corinthien. Lorsqu'il est en pleine mer, les matelots veulent le faire périr pour s'approprier ses richesses. Arion supplie qu'on lui permettre de revêtir ses plus beaux vêtements et de chanter une dernière fois. Les matelots consentent à sa demande. Après qu'il a chanté il se précipite lui-même dans la mer. Mais un dauphin le reçoit sur son dos et le porte jusqu'aux rivages de la Grèce. Il se rend aussitôt à Corinthe où régnait Périandre. Celui-ci le fit mettre en prison, n'ajoutant pas foi au récit qu'Arion lui fait de ses malheurs. Le vais- seau corinthien étant de retour, on interroge l'équipage touchant Arion. Les mai iris répondent qu'ils l'ont laissé sain et sauf en Italie. Alors on amène Arion qui les convainc d'imposture. Ils sont punis comme ils lo méritent.
5. AIDONS-NOUS MUTUELLEMENT (Lettre).
Edouard écrit à un de ses camarades pour lui raconter ce qui vient de se passer dans son village. Un honnête laboureur et sa femme, ayant des enfants en bas âge, étaient atteints tous les deux depuis un certain temps d'une maladie de langueur. Ils se désespéraient en '■ensant que la culture de leurs terres allait être négligée et qu'il en résulterait pour toute la famille les plus déplorables conséquences. Examinez ces conséquence».
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