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Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/287

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EXERCICES DE RÉDACTION. 273

do finir, son forniior lui proposa do lui acheter son bien. Comment pouvcz-vous, s'ùiria-t-il, faire des économies, étant dans des conditions plus défavorables que colles où jo me trouvais? Réponse du fermier ; Vous disiez à. vos gens, allez, et jo dis aux miens, venez. Vous donniez des ordres, moi, jo prêche d'o.xemple, car

28. DITES TOUJOURS LA vkiuté (Narration). Le père de Georges lui avait fait cadeau d'une hache. Pour essayer cet outil, l'onfant s'avise d'enlovcr uno portion do l'écorce do chacun des arbres d'uno allée que son pore vient de planter. Désespoir do celui-ci. (Jcorges, consterné, se déclare l'auteur du méfait. A cet aveu, ravissement du pèro qui prédit à son fils de hautes destinées pr.rco que.... Cette pro- phétie so réalisa, car l'enfant n'était autre que Georges Washington, qui fut plus tard. . . .

29. LES HOSPIT.XLTEnS DU MONT SAINT-BERNARD.

Dites où se trouve le mont Saint-Bernard; pourquoi il est toute l'année couvert do neige. Utilité do se réunir en troupe pour le franchir. Souvent les voyageurs s'égarent, le froid les engourdit, ils sont pris d'un sommeil qui.... D'r.utres tombent dans des précipices. D'autres encore se voient surpris par des avalanches. Les hospitaliers du couvent, situé au sommet do la i.iontagne, se dévouent pour les voyageurs. Peignez-les allant à la recherche des hommes égarés, creusant la neige pour y découvrir ceux qui y sont ensevelis, les rapportant sur leurs épaules, lessoignant à l'hos- pice. Rôle des gros chiens qui les aident dans cette mission. Touchante nospitalité.

.'lO. LES EFFETS DU TRAVAIL.

Quand j'avais dix-huit ans, raconte Arnault, pendant la belle saison, j'allais à Versailles tous les dimanches. Je faisais une jiartie du chemin à pied. En sortant des barrières do Paris, un grand pauvre nommé Antoine me demandait chaque fois la charité. Je lui donnais une pièce de deux sous. LTn jour que je payais mon tribut à Antoine, vint à passer un mon- sieur bien mis (décrivez-le) qui dit au pauvre : « Pour(|uoi faites-vous ce métier? je veux vous donner dix mille livres de rente. " Rires d'Antoine. Le monsieur continue : « J'ai été aussi pauvre que vous; mais au lieu de mendier, je ramassai des chiffons. Puis j'achetai une charrette, un âne et j'étendis.... Cinq ans après, je devins l'associé d'un fabricant de papier. Maintenant je suis riche, car.... » Le vieux monsieur partit laissant Antoine fort préoccupé. Longtemps après étant à Bruxelles, j'entre chez un libraire pour. ... Le libraire et moi nous nous regardons. Cet homme me reconnaît. C'était Antoine. Il me dit....

31. ORIGINE DE l'eau DES SOURCES ET DES RIVIÈRES (DiSSCrtation).

Dites que le soleil échauffe la surface do la mer et fait évaporer une partie de ses eaux qui s'élève dans l'air à l'état de.... et (|ui, arrivée à uno certaine hauteur, forme des.... Le vent c!iasse les nuages sur les continents. Là, soit au contact des montagnes, soit sous l'influence d'un courant d'air , les nuages se refroidissent et se résolvent en pluie. Celle-ci pénètre dans le sol et y descend jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par une couche de terre imperméable. Dès lors elle coule dans.... jusqu'à co qu'elle revienne un jour sur le penchant d'une colline. De là uno source ; le 3 fleuves ramènent à la mer l'eau c;ui. . . .

32. LA CHUTE d'un GLAND (Fablo).

Une belette dormait au pied d'un chêne. Un gland tombe sur sa tête. Elle s'éveille et s'enfuit en criant à un rat qu'une énorme branche de chêne vient de tomber sur elle (dialogue direct). Le rat dit à deux lapins qu'un gros chêne est venu choir sur la belette. Les lapins répètent ce récit en ajoutant que l'arbre a été abattu par la foudre. LTn écureuil reporto à son tour la nouvelle en y joignant un tremblement do terre. Tous les animaux territiés croient à la tin du monde. Ainsi font les hommes qui ....

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