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Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/286

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272 EXERCICES DE RÉDACTION.

nommé Suderland, banquier de l'impératrice Catherine II* et naturalisé en Russie, vit un jour sa maison entourée de gardes. Le maiirc de police, Reliew, entra chez lui, et lui annonça qu'il avait à exécuter à son égard un ordre sévère de sa souveraine. Suderland demanda successivement s'il avait perdu la confiance de Sa Majesté, si on allait le renvoyer dans son pays, l'exiler en Sibérie, le mettre en prison, le faire passer par le knout* •u le mettre à mort. Imaginez les réponses négatives de Keliew, cher- chant à démontrer que toutes ces peines ne sont i)as si terribles qu'on so le figurerait. A la fin Reliew dit qu'il vient pour empailler Suderland. Peignez l'elfroi du banquier. Ses supplications. Reliew accorde un sursis et court chez lo gouverneur de Saint-Pétersbourg qui vole avertir l'impé- ratrice de ce qui se passe. L'impératrice ordonne qu'on aille délivrer lo banquier, puis, riant aux éclats, elle dit au gouverneur : « Mon chien, nommé Suderland, vient de mourir. J'ai ordonné à Reliew de le l'airo empailler. Celui-ci hésitant, je me suis mise eu colère pensant que.... » Eclats de rire des élèves. Le maître leur fait comprendre le côté sérieux de cette histoire.

^;. l'ane (Description).

Montrez l'humilité, la patience, la tranquillité de l'âne; vantez sa sobriété. Expliquez comment il se nourrit. Parce qu'on ne l'étrille pas, il se roule. Dites comment il boit. Indiquez les services qu'il nous rend. Terminez par un parallèle entre l'âne et le cheval.

25. l'abénaki.

Pendant les guerres que les Anglais, autrefois possesseurs des Etats-Unis, firent aux sauvages de cette contrée, un détachement anglais fut fait prisonnier par une troupe d'Abénakis*. Dépeignez les tortures que l'on fit endurer aux captifs. Ajoutez qu'un jeune officier anglais fut fait prisonnier par un vieillard. Celui-ci le traita avec beaucoup de douceur et lui apprit les arts grossiers de ses compatriotes. (Faire des canots d'écorce, des flèches, manier la hache, etc.; Le printemps revenu les sauvages recommencent la guerre. Le vieillard se met en campagne accompagné de son prisonnier. On arrive en vue d'un camp anglais. « Voilà tes frères, dit le vieux sauvage au jeune homme. Tu sais comment je t'ai traité. Veux-tu retourner auprès deux pour nous combattre ? » L'Anglais répond qu'il ne versera jamais le sang d'un Abénaki. Le sauvage dit alors au jeune officier en pleurant : « J'ai eu un fils, il est mort dans la mêlée. (Décrivez cette mort.) — As-tu un père ? — Réponse de l'Anglais. — Le veillard se tournant vers l'orient où le soleil allait se lever : " Vois-tu ce beau ciel'.' — Oui, répond l'Anglais, j'ai du plaisir à.... Hélas ! mon fils ne le contemple plus. Vois-tu ce maiiglicr* en fleurs? — Oui, j'ai du plaisir à le regarder. — Je n'en ai plus, dit l'Abénaki, parce que.... Et il ajouta en pleurant : Pars, va dans ton pays afin que ton père...- Réflexions sur la conduite du vieux sauvage.

26. LA LANGUE..

Xantus, lo maître d'Ésope* voulant régaler ses amis, commanda à son esclave d'acheter ce qu'il y avait de meilleur. Lo Phrygien n'acheta que des langues qu'il fit accommoder â toutes les sauces. Etonneineut dos convives. Colère do Xantus, qui mande son esclave : No l'ai-je pas ordonné d'aclieior ce qu'il y aurait do meilleur? — Quoi de iiu-illcur que la langue? répond È.sopo. Ne sert-elle pas à.... (Suit une énumération). — Eh bien! dit Xantus, achète-moi pour demain ce qu'il y a de pire; ces mêmes personnes dîneront chez moi. Le lendemain, liiopo no servit encore que des langues, disant que la langue est la pire chose qui existe, car,... (Suit une énumération.) Terminez par une réflexion morale,

27. INDOLENCE ET TRAVAIL (Narration).

Dites qu'un propriétaire, quoiqu'il exploitât par lui-même, s'endettait chaque jour. Pour remédiera cet état de choses, il vendit la moitié de ses biens et loua l'autre pour une durée de dix-huit années. Le bail étant près