Aller au contenu

Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/66

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

52 DE L ADJECTIF QUALIFICATIF.

la littérature classique de l'antiquité et ilu dix-septième siècle. Ex. : Chateaubriand * est le père de l'école romantique.

12. Temporaire, temporel. — Temporaire, qui n'existe que pour un temps. Ex. : Dans les cimetières on distingue les concessions temporaires des concessions à perpétuité.

Temporel, de ce monde. Ex. : Les biens temporels.

13. YÉNÉNEix, VE.NIMEUX. — Véiiéneux se dit des plantes. Ex. : Le tabac est vénéneur.

Venimeux se dit des animaux. Ex. : La morsure de la vipère est veninteuse . Cette distinction est assez récente.

Exercices d'orthographe '.

Écrivez convenablement les mois entre parenllièses.

1. Les excès dans le boire et dans le manger sont plus [fatal) à. la santé que les fatigues et les travaux les plus durs. — Les vents [ijlacial) qui rognent presque constamment en Sibérie* donnent à ce pays un hiver de neuf mois. — Les arbres sont d'autant plus (clairsemé; dans les futaies que celles-ci sont plus anciennes. — C'est une habitude des plus fâcheuses que d'emmailloter étroitement les enfants hwineau-né). — Les marchan- dises qui paraissent [cher) au premier abord sont souvent celles dont l'ac- quisition est la plus avantageuse. — Les fruits qui sentent (Lon) sont presque toujours d'une parfaite innocuité. — Quand les Phocéens abor- dèrent sur la côte où ils devaient fonder Marseille, les indigènes accueil- lirent les {nouveau venu) avec la plus généreuse hospitalité.

2. On dit qu'une œuvre littéraire est {mort-)ié), lorsqu'à son apparition elle n'obtient pas le moindre succès auprès des personnes qui lisent. — ■Une rose (frai.i cueilli) se fane promptement si l'on n'en plonge aussitôt le pédoncule dans l'eau. — Il 3' a des orateurs qui aiment mieu.\ frapper (fort) que (jusie). — Ceu.v qui ont la réputation de parler {franc) sont crus en toute circonstance. — Le matin, nous vîmes notre parterre paré de fleurs {frais éclose). — La tuile a l'air plus (propre) et plus (ijai) que le chaume. — Ces gens ont l'air (fâché) do ce qu'ils viennent d'apprendre.

— On est peu disposé à accueillir les demandes des personnes qui ont l'air (imperlinenl). — Marie a l'air {fâché) do n'être pas venue avec nous à la promenade. — Les femmes des pécheurs ont l'habituile d'aller pieds (nu).

3. Nous avons péché une douzaine et {demi) d'écrevisses. — I,a gamme ordinaire se compose de cinq tons et de deux (rfemi)-tons. — Les soldats ont fait aujourd'hui une étape de si.v lieues et (demi). — On dit qu'un indi- vidu a la (nu) propriété d'un bien lorsqu'il en est possesseur sans en être usufruitier *. — I.a Fontaine * nous raconte que le cerf n'ayant point pleuré aux obsèques de la lionne, le lion irrité voulait le faire démembrer par les loups; mais que le cerf évita ce supplice en disant au roi des ani- maux : Le temps des pleurs est passé, car la {feu) reine m'est apparue, couchée entre clés fleurs dans les champs Klyséens, et elle m'a intordit les larmes. — {Feu) ma mère voulait que j'embrassasse la carrière militaire

— Les habits {marron) sont ordinairement bon teint. — Los rubans (jon- quille) vont bien aux brunes. — Mentor* voulait qu'à Salento les esclaves eussent dos habits (gris brun).

t. On trouvera des devoirs analogues dans le volume spiïcial ù'Eierciccs de Troisième Année.

�� �