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DE l'adjectif qualificatif. 53

Autre exercice.

Remplacez les points par le mût convenable (p. .ïO et 51).

Jacques Cœur * avait amassé des biens ... (2) en commerçant avec les Levantins*. — Co sont les lieux ... (4) qui sont le plus ordinairement frap- pes de la foudre. — Certaines maladies menacent d'une mort ... (4) ceux qui en sont atteints — La langue . . (0) a la plus grande analogie avec l'arabe. — Les prêtres . . (6) étaient tous pris dans la tribu de Lévi. — On mène un coursier . . . (8) à l'objet qui l'eiTrayo, afin qu'il n'en soit plus effrayé. — Nous nous plaisions à contempler les hêtres ... (8) et séculaires de l'antique foret. — Il y eut beaucoup de ... (11) dans la conduite de Charles XII* à Bender. — Les rives du lac de Bienne* sont plus sau- vages et plus . . . (11) que celles du lac de GenèVe *. — Bien que les scor- pions soient ... (13) leur piqûre n'est pas aussi dangereuse qu'on le sup- pose communément. — Il est rare que les plantes . . . (13) n'aient pas un aspect insolite ou repoussant.

Exercices de rédaction.

1. COMMENT ON DEVIENT ALCOOLIQUE.

L'alcoolisme est un empoisonnement de l'organisme; il peut être court et rapide (ivresse) ou lent et persistant (alcoolisme proprement dit). On devient alcoolique soit en buvant beaucoup d'alcool à intervalles éloignés, soit en en buvant peu, mais d'une façon quotidienne. Nombre do personnes, qui no se sont jamais enivrées, n'en deviennent pas moins alcooliques. On prend l'habitude de boire de l'alcool par imitation, quand on est jeune, pour imiter les camarades (imitation voulue); plus tard, c'est sans réfléchir qu'au café on laisse les consommations s'accumuler devant soi pendant une partie de cartes ou de billard (imitation inconsciente). L'habitude du « coup du matin » est particulièrement nuisible, parce qu'alors l'estomac est à jeun. — L'alcool orule et ulcère; il ne réchauffe pas, il ne favorise pas la digestion, il ne fortifie pas : fuyons-le comme la peste.

9. CONVfMTISE ET CRUAUTÉ.

Auguste et Lucien, au lieu do se rendre à l'école, forment le coupable projet d'aller courir dans les champs pour tâcher de découvrir des nids de perdreaux ; projets qu'ils forment pour l'élevage de ces oiseaux. (Mon- trez-les traversant des champs do blé sans se soucier du tort qu'ils font aux propriétaires). Après bien des recherches ils trouvent enfin un nid dans leq_uel il y a treize petits. Grande joie des deux méchants garçons. On en vient au partage : chacun veut en avoir un de plus que son com- pagnon. Discussion qui dégénère bientôt en voies de fait. Ils se jettent à la face les malheureux volatiles. Soudain apparaît le garde champêtre. Impression causée par cette apparition inattendue. Ils sont emmenés chez le maire qui leur adresse une sévère réprimande. (Faites parler le maire). De plus leurs parents sont condamnés à payer les dégâts qu'ils ont commis.

3. LETTRE DU FILS d'uN FERMIER A UN MARCHAND DE FOURRAGE.

11 annonce au marchand de fourrage que son père a du foin à vendre. H dit que ce foin est d'excellente qualité. Il le prie de répondre à sa lettre ou de venir lui-même voir le foin

4. CHOIX d'un métier

Un jeune homme de la campagne, sur le point de terminer ses études dans la pension où il est depuis cinq ans, a reçu de ses parents une lettre dans laquelle ceux-ci l'engagent à faire choix d'un état. Il répond que le séjour de la ville ne lui plairait pas et qu'il veut être cultivateur commo on l'a toujours été de père en fils dans sa famille.

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