Page:Laroche - Fould - L Enfer des femmes.pdf/274

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Le duc tisonnait.

Tout à coup Lydie s’arrêta, ouvrit ses mains et les approcha de son visage comme pour respirer un parfum.

— C’est de l’iris, dit-elle tout bas en se parlant à elle-même ; et en retournant vivement l’enveloppe pour examiner le cachet dont elle réunit les morceaux, elle distingua facilement sous une couronne de myrte un A et un T. Son visage devint livide.

— Violette, regarde dit-elle tout bas, en lui mettant le cachet sous les yeux.

— Mais, quoi donc ? fit la duchesse en se troublant.

Lydie lui prit la main.

— Pourquoi tremblez-vous ? Vous êtes bien maîtresse de vous pourtant. Vous avez peur. Il s’agit de moi, sans cela vous ne vous troubleriez pas.

Le duc se retourna.

— Regardez ce feu, dit-il, voyez quel talent il m’a fallu pour arriver à ce résultat. Qu’avez-vous donc toutes deux à parler bas ?

— Rien, lui répondit vivement sa femme ; Mme Dunel prétend que cette écriture ressemble à la vôtre, moi je soutiens le contraire.

— Oh ! non, dit le duc, j’écris presqu’en ronde, et ceci est une mauvaise anglaise.

— Vous voyez ! dit Violette…