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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 10, part. 2, Lep-Lo.djvu/155

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Unît

le texte. Lind’donne un accent inimitable à toutes les mélodieuses émanations du sol natal : ballades, romances et chansons qu’elle nous-a.révélées, véritables fleurs de- neige : cueillies au pied des âpres rsapins de ses Air.’ pe* norvégiennes et que la Marguerite Scandinave effeuille par, le monde, entier. Quellé critique oserait toucher àndei pareils chefsd’ceuvre et ternir de son soufflera transparence ’immaculée du cristal ; dé’ roche l’ïçj^ja. Bimplicité des’thèmes se) prêté d’ordinaire à merveilléa l’inspiration si’profondément interprétative de la grande cantatricé ;’il en

résulte»des effets singuliers, .et^toutettâme quelque peu douée du sens’musical, ou.poétique ne peut oublier la sympathique.mélodie de ces lieds suédois, ’éparpillés désormais’à tous les vents d’Europe et d’Amérique ipar lavoix de cette étrange femme que Paris seul ■ n[aurarpâs jiu jiïger. V^’ "’ ' "’■' : "/’•'. "L’es ’opéras dans lesquels Jenny Lind s’est produite âvëc^ le plus d’éclat sont ’ : rNprnîa, Robert, les Huguenots^ lé('ProphètéîSémira-„ mis, e Camp de Silésiè, l& Fille dû régiment] Z ;«cia, la'Sonnambula. Mais, quel qu’ait’ été son succès dans’ l’interprétation dé ces, grandes œuvres lyriques, elle ’à dû sa popularité surtout à ces lieds suédois auxquels1 sa voix de mezzo soprano prête un charmé pénétrant, d’une mélancolie inexprimable. !, .. ’, ..

. L1NDA (Guillaume-Damase) ; en latin’Lln- ’ don», célèbre controversiste hollandais, né à Dordrecht en 1525, mort’à Gand en 1588. Il se rendit à Pans, et y suivit les leçons de Turnèbe et de Mercier, et j’de retourdans sa patrie, il entra dans les ordres. Chargé d’abord d’expliquer l’Écriture sainte à Dillingeh, ’ puis nommé inquisiteur de la foi dans la Frise, il-fut appelé par Philippe II au’siège épiscopal de Ruremonde, et plus tard à l’évêchê de Gand, où il succéda’ à Cornélius Jànsénius. Lihda possédait un vaste ■■ savoir, et il était un des plus forts contrôversistes du xvie siècle ; mais on lui reproché l’enflure de son style et la violence de ses controverses. Nous citerons de lui : Acla colloquiorum religionis per Germaniam conciliandè çausai/iabitorum, p’oiissimuni anHo’1530’(Augsbourgi 1540)- ; Panoplia evangelica, seu de verboevarigelico libri V (Augsbourg ; 1563, in-fol.) ; Apologeticon libri 111 ad Germanos pro eoncordia cum catholica Çhrisii Eeclesia (Anvers ; 1570-1578, 2 vol. in-4o^ ; Stromatum libri III pro defènsione concitii Tridentini (Anvers, 1575, in-foh) ; De apostolico virginitatis voto algue sàcerdatum cœlibatu libri V (Anvers, 1577, in-4o) ; Coneordia discors, siiie qusrimonia C/tristi Ecclesix (Cologne, 1583, : in-8»), etc. ■ "■.’"■

LINDA (Luc de)’, érudit et voyageur, polonais, né en 1625, mort en, 1660. Il apprit le droit à Wittémberg, puis, ses études terminées, voyagea en France et en Allemagne, et devint secrétaire de la république déDantzig. On possède dé lui, entre autres ’ouvrages : Declamationes dus (Leyde, 1652) ; Quinctus, Ciceronis fraier (Leydè, 1653) ; Descriplio orbis et omnium ejusrerum publica’rum(Leyde, 1655, in-8»). ’ • , ,".,

Linda di, Chnmounl, .opéra italien en trois actes, paroles de Rossi, musique de Donizetti, composé expressément pour le théâtre de la Cour (Porte de Carinthie), à Vienne, en 1842, et représenté à Paris le 17-novémbre de la même année. Le-sujet est le même que celui de la Grâce de Dieu, drame joué avec un immense succès sur le théâtre de la Gaité (v, Grâce de Dieu). La partition est une des plus gracieuses du maître ;, c’est un ouvrage de demi-caractère, dans lequel il a trouvé des inspirations pleines de fraîcheur et de sentiment. La tyrolienne si délicieusement chantée par Mme Persiani, la malédiction du père, la prière, sont des morceaux fort remarquables. Lablache, Tainburini, Mario, M"1» Marietta Brambilla ont chanté avec succès les rôles de. cette pièce. Nous signalerons principalement, dans le premier acte, l’air.du marquis : Per, sua madré ; la romance de Pierrotto ; ta strette du duo entre Linda. et Carlo et la prière du finale ; dans le deuxième acte, ., le-duo entre Linda et Pierrotto : Allor. ch’io passo ; le duo de Linda’et Carlo : Ah/vanne ; la scène de folie de la pauvre Linda ; enfin, au troisième acte, le délicieux chœur des Savoyards ; l’air du marquis, avec accompagnement d’un choeur comique, et un quintette d’un style excellent. Dans l’ordre de mérite des ouvrages du compositeur de Bergame, nous placerions volontiers Linda di Chumuuni entre la Fille du régiment et Don Pasquale, La mise en scène de Linda n’était pas en.harmpnie avec la simplicité du sujet. Il est à reinarquer que le caractère poétique de la jeune montagnarde s’est effacé en raison même des efforts tentés pour, la mettre en lumière. Aux scènes émouvantes, du drame du boulevard, à, la magnificence du cadre de la pièce italienne, à la romance sentimentale de Mlie Loïsa Pu» get, devenue justement populaire, nous préférons encore les naïves cantilènes de Fan-, chon la vielleuse, que nos mères chantaient sans le moindre accompagnement :., -.

Aux montagnes de la Savoie ■ ~ --Je naquis de pauvres parents. M

LINDAKÉRIE s. f. (lain-da-ké-ri — de Lindaker, savi allem.). Bot. Genre d’arbres et d’arbrisseaux, delà famille desbixacées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Mexique. ’ J

L1NDAL, source minérale située en Suède,

tlND

dans le gouvernement de Jœnkj’cépiiig. ËlleT est très-efficace contréla goutte et la* gr’a1-’ velle. On la nomme aussi Strœmberg. ■ < ’-1*

LINDANÛS, (Guillaume - Damase), savantt controversiste hollandais., V. LinpaI,

L1NDAU, en latin. Lindavia, ville de Ba ; vière, dans lecercle ; du haut Danube, à45ki-l lom. S. d !Ulm, sur trois.îlots du.lacide-Co’n-v stance, unis à.l’a-.terre ferme par, un. pont’dei bois de 100, mètres deilong, ; 3,300 hab., Navigation. active., [Fabriques d’instruments ide mécanique. ; carrosserie ; commerce important de-houblon’, vin, kirsch^poissous.et fromages. Les historiens font remonter l’origine de Lindau auxiRomains, . qui y ; avaient fondé le etis-x Irum Tiberii : ’&u/ viiv^siéçle, c’était ! déjà uneb ville, ., qui devint ville libre impériale-nu xire siècle ; elle.était alors surnommée la Pe-} iiteiVenise, parce qu’elle est en grande partiebàtie, sur pilotis auibord du lac de Constance.. En 1803, -elle échut.à-l’Autriche ; et en 1806 à la Bavière, ., a qui-elle est restéé.de-t puis. Lindau-possède unchâteaù qui fut pendant longtemps une abbaye de chanoinesses, dont l’abbesse était princesse de l !empire ; du haut de cet édifice, on : jouit.d’un magnifiqué panorama, ,., ■ -i ■, i.. ’, ,., i i, . LINDBERG, : paroisse de Suède, dans l’a çoiivernement de Halland. On y trouve d’anciens , tumuli et des pierres runiques.très-curieuses. Elle ’est située sur.une- colline qui jadis , était couverte de tilleuls, ce qui explique son nom de Lind-berg (Montagne de tilleuls). Ce nom a.açquis une certaine célébrité dans l’histoire de Suède, par suite de l’incident suivant. Ali’ xye siècle, l’illustre archevêque de Lu’.nd, Birger Gunnari, qui, .d’après les lois du Danemark, ’occupait’au conseilla première place après le roi, y fut un jour interpellé parlé conseiller Henri Krùmmedige, qui lui reprocha en termes amers de porter un tilleul dans ses armes, droit qui, selon le cônsèiller, ’n’appartenait qu’à sa propre famille. Birger répondit d’abord qu’il existait’une très-grande différence entre son tilleul et celui des Krumm’etlige. En effet, -le sien avait cinq branches sur chacune desquelles était une rosé ; ’ ces mêmes’branches comptaient en tout dix feuilles ; la tige était fixée par une triple racine dans un champ, entaillé de sept pierres de couleurs différentes, et au-dessus du tilleul s’étendait l’azur du ciel. Puis Birger ajouta : «■Voici maintenant ce que chacun doit savoir : ce tilleul signifie que je suis né dans une paroisse du Halland nommée Lindberg, où mon père n’était qu’un pauvre sacristain. Pour me rappeler sans cesse mon lieu natal et ma modeste origine, j’ai placé cet arbre dans niés armèsj de même que1 le roi Agathocle ma’rîgeait dans un vase de terre, en souvenir de son père qui exerçait l’état dé potier. Mon tilleul a, en outre, d’autres significations. Là triple racine me représente la sainte Trinité, qui est la base de notre bonheur éternel ; sa tige unique, l’unité et l’insép ; trabilité des personnes divines ; les cinq branches et les cinq roses, les plaies du Sauveur ; les dix feuilles, les dix commandements de Dieu ; les sept pierres, les sept péchés capitaux ; le ciel, notre patriéfuture. » Il va sans dire que" cette explication intéressante pour l’histoirédu blason fut approuvée par le roi et le conseil, et calma les susceptibilités de Krummedige.

. LINDBERG. (Jacob-Christian), théologien et numismate danois, né à Ripen (Jutland) en 1797. Reçu docteur en,1828, avec des Mémoires sur les monnaies de Carthage et sur l’inscription grecque-phénicienne de M élite, il fit insérer dans le journal théologique de Grunwig et Rudelbach des articles.très-hardis qui soulevèrent d’ardentes polémiques. Protestant libéral, M. Lindberg se mit à professer une doctrine historique se rapprochant assez de celle de l’école de Tubingue, et mit au service de ces idées neuves une vaste érudition, une rare puissance de dialectique et une franchise de langage qui lui valut plusieurs procès. Pendant sept ans. de 1833 à 1840, il fit paraître le Journal ecclésiastique dû IVord, un des documents les plus curieux et les plus sincères que l’on puisse consulter sur les affaires religieuses du Danemark durant cette Eériode. C est vers cette époque que M. Linderg commença une traduction danoise de la BibTe, dont sept livraisons seulement parurent en l’espace de six années. Il a publié en outre plusieurs ouvrages, parmi lesquels nous citerons : la harpe.de Sion (1831) ; le Jardin des roses (1843) ; Lettres à Brœnstedt sur quelques médailles Cufiques (Copenhague, 1830) ; Grammaire. hébraïque (Copenhague, 1822) ; Dictionnaire hébraïque (Copenhague, 1831), et des mémoires fort remarquables sur les monnaies cufiques dans les Mémoires de la Société des antiquaires du Nord et dans d’autres publications analogues.

L1NDBLOM (Jacob-Axel), prélat suédois, né dans la province d’Ostrogothie en 1747, ’ mort à ■Upsal en 1819. D’abord professeur de belles-lettres et de politique à Upsal, il entra en 1789 dans les ordres et fut promu, grâce à la protection de Gustave III, a l’évêchê de Linkœping. Lindblom se distingua comme orateur du clergé à la diète et fit adopter l’acte d’union et de sûreté qui augmentait les prérogatives royales. Peu de temps après, il fut nommé archevêque d’Upsal. C est lui qui reçut à Elseneur, en 1810, hv profession de foi luthérienne du> général, Bernadotte et qui lesacra & Stockholm en mal 1818. On a de Lind- :

tmt>

, blom un ’ 'Dictionnaire ’latin-suédois très-es’ timé. ’Pendant son séjour à Linkœping, il avait faitipahittre un’ Journait/téologique, re- marquable par son esprit de tolérance reli- ! gieuse.’- "" i ; ■.. !.’ :- :■.’ i-, ,. • ÎLINDB (t.*), ’bourg de France ! V. LÂLiNpii,

LlNDB ou. U>DESBERG, ViUeoV Suède ; dans la prov. de Nerikè ou Nerioïe, h 200 kir ■ lom. de Stockholm. On1, y, trouvé d’abon.dànr.. | tes.mines de fer.exploitées.sur unegrande, échelle ; 1,000, hab. La. paroisse de Lindéou • | Lindesberg, "prise daiisi-son ensemble, compté 1 près de 8,000 hab.’, -, "i ’■ » LINDE, rivière de la capitaineriégénérale

de Mozambique, gouvernement de Quilimân’e. :

C’est un bras du Zambèze, qui seîdétache du

fleuve un peul aii-dessous ’de Luabdj’il’ se

perd’dans le canal de Mozambique, après

! avoir formé, avec un autre bras du1 Zambèze ;.

une lié qui porte : son nom : Son cùurs est

d’environ eo kilom. de l’O. À l’E. ■ f’ip

XINDE (Sàmuel-TKéophile), célèbre ’lexi-.’ cographè polonais, né à Thdrh en 1771, mort. . en 1847. Il se rendit à l’université déLeip ?’, zi’g, oùil gagtia la bienveillance du professèur Guillaume Ernesti, qui fit créer pour lui dans cette ville, en 1792, une chaire do^angue et de littérature polonaises. Lié avec te.

Îioete Niemçewicz.’les comtes Pot6cki, Kol- ontaj et Kosciuszko ; il conçut, eri.discoursnt

; avec eux dans sa languématernelle, le projet

delà doter d’un’grand dictionnaire, auquel il travailla, presque sans interruption, .pendant vingt-deux ans. Pour s’y consacrer entièremeut, il se démit de sa chaire, passa quelque temps à Varsovie, se rendit ensuite à Vienne" et y devint bibliothécaire du comte Ossolinski ; qui le chargea de parcourir la Pologne pour recueilli^dès livres polonais, .mission que Linde utilisa en même temps au prcifit’de ses travaux. En’l’803, il fut nommé recteur du gymnase dé Varsovie et bibliothécaire de cette Ville, et commença quatre ans plus tard la publication de son Dictionnaire de là languépolonaise (Varsovie, 1807-1814, 6 vol. in-4» ; nouvelléédition, — 1854-1861). Pendant la’ révolution de 1831, Linde devint directeur’des bibliothèques dé Pologne, ’député de Praga, membre de là diète, et, à l’é-" p’oque de la réorganisation Jdél’enseignement public(1833J, ’il fut de nouveau nommé" directeur du gymnase de Varsovié et dé l’instruction publique dans le gouvernement deJVlasovié ; en 1838, il renonça à tout emploi public. On a encore de lui : Principes de iétymologie, appliqués à la langue potoiiaiie (Varsovie, 1S06) ; les Statuts déLitliuanie (Varsovie, 1814) ; Esquisse historique dès littérateurs’des’nations slaves (Varsovie, 1825). Enfin il "a traduit en polonais X’Hisloiré’de ta littérature russe de Gretch, et en allemand les œuvres de plusieurs historiens pordnai ?i

LINDE.{Justin - Timolhée - Bahhazar de), jurisconsulte, et publiciste allemand^ né à Brilon (Westphalie) en 1797, -D’abord professeur de droit à Giessen (1823), il remplit ensuite un poste élevé au ministèrede l’intérieur à Darmstadt, devint conseiller d’État (1S33), se fit.remarquer, en> 1848, par son hostilité contre les idées révolutionnaires et siégea dans les parlei.iients.de Francfort et U’Erfurth. En 1850, M*. Linde fut nommé représentant duLichtenstein à la diète germanique. On lui doit, entre autres ouvrages : Mémoires sur divers points de procédure allemande (Bonn, 1823) ; Traité des moyens de droit (Giessen, 1831-1840, 2 vol. in-8"), ouvrage très-estime ; Manuel de procédure civile (1828, in-8o) ; la Hetigion, l’État, ta liberté de conscience et les associations religieuses (1845, in-8o) ; Sur l’éducation religieuse des enfants dans, les’mariages mixtes (1847, in-8"), etc.

UNDEBERG (Pierre), historien allemand, né en 1562, mort en 1596. Après avoir parcouru l’Allemagne, l’Italie et les contrées septentrionales de l’Europe, il revint professer les belles-lettres à Rostock, s’on pays natal, et publia les ouvrages suivants : Commentarii rerum meinorabilium in Europa ab anno 1586 nd 1591 géstarum (Hambourg, 1596, iri-4°) ; l’opograpkica Itostochii urbis descriplio (Rostock, 1594, in-4<>)j Chronicon Rostochiense (Rostock, 1596, in-4<>) ; Juvenitium partes lit et quelques poésies latines.

L1NDEBLAD (Assar), poète suédois, né près de fcund en 1800. Il entra dans les ordres en 1823, ’se fit recevoir maître es arts (1829), et, après avoir professé l’esthétique àLund (1831-1836), il dévint pasteur à Œfved’. Lindeblad s’est fait connaître par des poésies, dont les premières rappellent la manière de Tegner, dont il était un enthousiaste, admirateur. Peu à peu il parvint à dégager sa personnalité, et ses dernières poésies sont particulièrement remarquables au, point de vue du mouvement de la pensée-et de l’éclat du style. Nous citerons de lui : Cylinda (1824) ; les Nuits du clair de iuné(1825) ; les Fleurs du Dleking (1828) ; Chant du jubilé (1830) : Chaut d’adieu (1838), etc. Lindeblad a publié un recueil de ses poésies (Lund, 1832-1833, 2 vol.)...,

L1NDEBORN (Jean), théologien hollandais, né à Deventer vers’1630, mort à Utrecht en 1696. 11 [fut nommé curé à Utrecht’en 1656. On a de lui des ouvrages ; issez nombreux, parmi lesquels on cite : l’Ec/telle de Jacob, appropriée aux vierges qui servent Dieu dans leur état sans sortir du monde (Anvers, 1660 ; I in-12, 2o édit :), ouvrage qui contient des in LIND

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structions’ à l’usage des filles dévotes qui servaient k cette époquélés curés hollandais ; Mislbria episcnpatus- Daventriensis’ (Cologne, 1670, in-12) -’Passiodominica (Cologne,1 1684-1690, 3 vol :, in-12). ’ ■ "’ c* " " ' >'

« LINDEBRÔG (Erpold), historien allemand., ■V. LlNDENBROG. ’.' - ’ ', " ’.*’, ",

, .LINDELBAGHÉn’(Michel), philologue, allemand délafin’duxve siècle. Il était çorégent àj’universjté de Tubingue et, a laisséil’ouvrage, suivant : :’.PnEcepia latiuitalis exdiversisoratortumlàtqueipoetarum codicibus tràctatà^ (Reutlingen ; 14S6vin-4P).- ]., ,.

LINDEMANN (Ghristiaii-Philippè), graveur’ allemand, né en 1700, mort en 17541 Les ren-’1 seignemènts biographiques manquent sur cet ’ artiste ; on sait seulement qu’il "s’établit successivement en Italie, à Ratisbonne et à Nurèmbèrg, "et qu’il s’attacha principalement à la reproduction des’maît’res italiens. On cite dé lui : Saint ’Jean-Baptiste, d’après le Bernih ; 'Apollon et Marsyas, Endymion, Flore et Zépliyre, d’après Corradini ;’ Vénus et l’Amour, d’après Batestra ; enfin’, deux suites d’allégories etrdès groupes d’enfants.1’ ■

LINDEN’fHenri-Ântoiné van der) ;^ surnommé Nerdeiins, littérateur.hollandais, néen’1546, mort en 1614. Nommé pasteur dans

1’pst Frisé, il, vint, par la suite, professer la théologie à l’Académie de. Frai.nékér. On a de lut : Systemd tltèoïogicum (Franeker, 1811, in-4o) ; Adolescenlia seu historia 2*où#(Franeker,16n, in-4o) ; 'Catalogua luborum literaribrum (Franeker, Î611, in-4o). " ", ., ’,

L1NDEN (David van der), littérateur belge, né à Gand vers 1570, mortàTënremonde vers 1625. Greffier des archives de cette dernière

! ville, il employa ses loisirs à composer un

grand nombre de poésies latines et flamandes, et divers ouvrages dont les principaux sont :■ De homine et ejus institutions (Anvers,1009, in-4o) ; De Teneramunda libri très (Anvers, 1612), description historique faite avec beaucoup de soin., ,, ,,

L1NDEN (Jean-Antonides’ van dbr), mëà’é-i cin et’érudit -hollandais, petit-fils du précé-’ dent, ’ né à Enckuysenen 1609, mort à Leyda’ en 1664. Reçu docteur à Leyde en 1630, il pratiqua quelques années à Amsterdam, puis fût nommé professeur ’ et bibliothécaire à Franeker en 1639, et enfin’ professeur ’dé’ médecine a l’université de Leyde en 1651’, postequ’il conserva jusqu’à sa mort. Linden est’ l’auteur de là’preihière bibliothèque médicale importante qui ait été faite. Ses principaux ouvrages sont : Universx medicinx compendiumaecens disputationibus propbsitwn’{Vvà- neker, 1630) ; Manuductio ad medicinam (Amsterdam, 1637) ; De scriptis medir.is libri duu (Amsterdam, 1637) ; Mèdulla mèdicina (Franeker, 1642) ; Medicina physiologie» (1653) ; Selecta medica et ad ea, eà.ercitationes •batavs (Leyde, 1636) ; De hemierania menstruahistoria et consilium (l.eyde, Sb9j ; Metetemata medicinx hippocratiese (Leyde, 1660), etc.

LINDEN (Jean-Ernest van dur), jurisconsulte hollandais, mort vers 1830. Tout en exerçant avec.succès la profession d’avocat, il publia quelques ouvrages, parmi lesquels nous citerons : Traité sur la pratique judiciaire (Leyde, 1794, 2 vol. in-8") ; Vie de Bonaparte (1803) ; Causes célèbres de justice en Hollande. (1803), etc.

LINUEN’AU (Bernard-Auguste, baron de), homine politique et astronome allemand, né à Allenbourg le 11 juin 1780, mort à Pohlhof le 21 mai 1854. Son père, ancien conseiller d’appel à Dresde, lui fit donner une solide instruction, qui s’acheva à l’université de Leipzig, d’où le jeune Lindenau sortit à l’âge de dix-huit ans, avec le grade de docteur et le titre d’assesseur a la chambre d’Altenbourg ; sa ville natale. Lindenau étuit jeune, riche, doué d’un extérieur avantageux et de passions ardentes. Aussi la gravité du magistrat fut-elle chez lui souvent compromise par la scandaleuse légèreté de l’homme de plaisirs. Mais la mort d’une femme qu’il aimait amena une subite conversion dans le caractère du jeune assesseur. Il prit goût pour les sciences exactes, et s’adonna surtout à l’astronomie (lSOl). La publication d’un mémoire sur les dimensions du sphéroïde terrestre lui valut l’amitié du directeur de l’observatoire de Seeberg, le baron de Zach, qui l’attira auprès de lui, compléta son éducation astronomique, remploya a la’ grande opération de la mesure d’un degré du méridien, et lui confia pour trois ans la direction de son observatoire ; pendant que lui-même voyageait en France. À son retour, le baron do Zach reprit son poste, mais il le quitta définitivemeot’en’ 1808 ; et fut de nouveau remplacé par Lindenau ; qui ne cessa de l’occuper, sauf de courtes interruptions, jusqu’en 1817’. Après avoir’contribué à la triangulation do la Thuringe^et dé la Franconie, Lindenau entrepritde parcourir une partie de l’Europe. II.visita la Hollande, la France, l’Italie, ’ l’Espagne, et se lia avec les savants les plus renommés de chaque pays. Il rentra dans son observatoiréde Seeberg au commencement du mois d’octobre de I année 1812. Le moment était funeste aux sciences, et Lindenaueut à en souffrir. Deux jours après la bataillé de Leipzig, des soldats français, se vengeant de leur défaite sur tout ce qu’ils ’rencontraient, -pillèrent l’observatoire de Seebergett l’un d’eui’ulla même jusqu’à maltraiter