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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 12, part. 4, Ple-Pourpentier.djvu/239

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TitkeVII. Classement, promotion

db sortie.

Art. 40. Les élèves sont divisés en trois" classes, correspondant chacune k une promotion de l’École polytechnique.

Art. 41. Le rang des élèves dans leur classe respective est déterminé par ordre de mérite, d’après un mode tenant compte à. la fois de l’assiduité au travail dont ils ont fait preuve, de la valeur des examens qu’ils ont subis pendant la durée ou à la fin des cours et de la capacité qu’ils ont montrée dans les compositions, les études de projets, les exercices pratiques, les travaux de mission, etc., etc.

Le plus ou moins d’assiduité et les valeurs respectives des examens, compositions, études et travaux de tous genres, sont exprimés par des nombres ou degrés portés successivement au compte de chaque élève à partir du jour de son entrée k l’École.

Art, 42. L’échelle proportionnelle des degrés et les conditions d’avancement d’une classe à une autre sont fixées par un règlement particulier, délibéré par le conseil de l’École et approuvé par le ministre des travaux publics.

Art. 43. Les élèves ayant complété leur cours d’études conformément aux règlements de l’École sont nommés ingénieurs ordinaires de troisième classe à la fin de leur troisième mission.

Art. 44. L’élève qui, après la première ou la seconde année d’études, n’est pas déclaré admissible à la classe supérieure, ou qui, après la troisième année, n’est pas reconnu capable d’être placé dans le service actif, peut, sur la proposition du conseil et par décision du ministre, être maintenu une année de plus à l’École. Ce délai peut même être porté à deux ans, en cas de circonstances graves et exceptionnelles ayant occasionné une suspension forcée de travail ; mais, dans aucun cas, un élève ne reste sur les cadres plus de cinq ans.

La radiation est prononcée par décret du chef de l’État, sur la proposition du ministre, après délibération du conseil de l’École.

Titbk ’VIII. DÉPENSES.

Art. 45. Les ingénieurs de tout grade attachés a l’École reçoivent, en outre de leur traitement, une indemnité annuelle fixée par le ministre.

Art. 46. Le budget de l’École est fixé, chaque année, d’après les besoins du service et suivant les allocations du budget général, par arrêté du ministre.

Titre IX. Disposition transitoire et dispositions générales.

Art. 47. Les dispositions relatives k la présentation et à la nomination des professeurs, professeurs adjoints et répétiteurs (§ 3 de l’art. 13, et §§ 2, 3 et 4 de 1 art. 14 ci-dessus), ne recevront leur application que pour les chaires et emplois qui viendront’à vaquer après la promulgation du présent décret.

Art. 48. Des règlements arrêtés par le ministre fixeront les détails d’application de toutes les dispositions qui précèdent.

Art. 49. Le titre X du décret organique du 1 fructidor an XII et le décret réglementaire de la même date sont abrogés.

Art. 50. Le ministre des travaux publics est chargé de l’exécution du présent décret.

Certaines modifications ont été apportées à ce décret. Nous allons les faire connaître.

Aux connaissances exigées par l’article 2 du décret de 1851, on a ajouté la télégraphie, la photographie et la pisciculture, qui donnent lieu également a des enseignements spéciaux.

Le décret du 31 décembre 1861 a modifié l’article 38 et élevé le traitement des élèves ingénieurs à 150 fr. par mois, soit 1,800 fr. par an, sauf déduction de la retenue pour In caisse des retraites.

Les frais de voyage pour les élèves se rendant en mission sont réglés, conformément h l’arrêté du.26 décembre 1854, à raison de 0 fr. 125 par kilomètre effectif sur les chemins de fer et de 0 fr. 30 par kilomètre sur les routes de terre.

Pour les élèves envoyés en résidence, les frais de voyage résultent encore de l’application de l’arrêté ministériel du 18 juin 1833 et sont calculés sur le pied de 2 fr. 50 par myriamètre, en comptant les distances conformément k la circulaire du 6 septembre 1806 et au livre des postes.

De l’admission des élèves externes.

Les candidats qui se présentent pour être admis comme élèves externes à l’École des ponts et chaussées doivent posséder les connaissances exigées par le programme joint k l’arrêté ministériel du 14 février 1852.

Les candidats nés en France doivent être âgés de dix-huit ans au moins et de vingt-cinq ans au plus. Ils doivent prouver, par un certificat des autorités du lieu de leur résidence, qu’ils sont de bonne vie et mœurs. Ce certificat et leur acte de naissance doivent être joints a la demande qu’ils doivent adresser, avant le l«r août, au ministre des travaux publics, pour être autorisés à subir les épreuves destinées a établir leur capacité.

Ces épreuves, qui commencent chaque année à Paris le l«r octobre et sont terminées le 15 du même mois, ont lieu devant un jury

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composé de trois ingénieurs désignés par îe ministre, sur la proposition du directeur de l’École. Elles consistent en compositions écrites, en exécution de dessins et en examens oraux. La première épreuve est une composition écrite sur un ou plusieurs sujets pris dans le programme des connaissances exigées.

La seconde est l’exécution d’un dessin de géométrie descriptive et d’un lavis d’architecture.

Les sujets de ces compositions sont arrêtés par le jury.

Sur le vu de ces travaux préliminaires, le jury décide s’il y a lieu d’admettre les candidats aux examens oraux.

Chaque candidat subit deux examens oraux sur les matières du programme ; un délai de cinq jours au moins est laissé entre ces deux épreuves.

Le jury dresse un procès-verbal constatant le résultat des diverses épreuves subies par les candidats ; il donne son opinion sur l’admissibilité de chacun d’eux.

Sur le.vu de ce procès-verbal, et de l’avis du conseil de l’École, le ministre fixe chaque année la liste ’des "élèves externes admis à participer aux travaux intérieurs de l’École. 11 était autrefois nécessaire de passer des examens pour être simplement admis à suivre des cours oraux, mais cette formalité n’est plus exigée. (Décision ministérielle du 27 juillet

Ces épreuves ne sont point exigées des élèves de l’École polytechnique qui ont été déclarés admissibles dans un service public ou qui, conformément au décret du 18 août 1851, ont obtenu un certificat de capacité.

Toutes, les conditions d’admission exigées des jeunes gens français sont également obligatoires pour les étrangers qui désirent être reçus a l’École des ponts et chaussées. Cependant, dans des circonstances exceptionnelles et sur la proposition du conseil de l’École, les candidats étrangers peuvent être dispensés de l’accomplissement de tout ou partie de ces conditions par décision spéciale du ministre (arrêté ministériel du 14 février 1852).

Les élèves externes sont, comme les élèves ingénieurs, classés par année d’étude.

Ils participent, pendant la durée de chaque session, aux mêmes études, leçons, exercices, manipulations que les élèves ingénieurs. Toutefois, les compositions littéraires ne sont obligatoires que pour les élèves français. Quant aux leçons de langues, elles sont facultatives pour les élèves externes.

Les élèves externes peuvent, sur leur demande, obtenir, dans l’intervalle des sessions, l’autorisation de visiter les travaux qui s’exécutent sur les chantiers de l’État.

Les élèves externes concourent entre eux et par classe. Dans chaque classe, le rang de mérite est déterminé, comme pour les élèves ingénieurs, d’après les degrés qui sont établis aux résultats des concours, des travaux graphiques et autres, des examens oraux, et k l’assiduité aux cours et dans les salles d’étude.

Les règles qui fixent le minimum obligatoire pour que les élèves ingénieurs puissent passer d’une classe à l’autre ou être déclarés hors de concours sont applicables aux élèves externes. Il en est de même en ce qui concerne le délai accordé aux élèves ingénieurs par l’article 44 du décret du 13 octobre 1851 pour achever leur temps d’étude.

Le classement est arrêté par le conseil de l’École.

Les élèves externes qui, à la fin de leurs études, ont satisfait aux conditions exigées, reçoivent un diplôme constatant le degré de l’instruction qu’ils ont acquise pendant la durée de leur présence à l’École.

Les élèves externes sont soumis à tous les règlements intérieurs de l’École et passibles de toutes les punitions qui peuvent être infligées aux élèves ingénieurs.

Lorsqu’une exclusion temporaire a été prononcée par le directeur contre un élève externe, celui-ci est déféré au conseil de l’Ecole, et, de l’avis de ce conseil, son exclusion définitive peut être prononcée par le ministre des travaux publics.

Les élèves externes doivent se fournir, à leurs frais, de tous les objets nécessaires pour les travaux intérieurs de l’École. Cependant ils reçoivent gratuitement le papier avec timbre pour les travaux graphiques et le papier destiné à la rédaction des mémoires, devis, etc. Il leur est prêté gratuitement les divers objets et instruments que l’École met k la disposition des élèves ingénieurs. Les élèves externes sont, comme les élèves ingénieurs, responsables de tous tes objets dont la jouissance leur a été accordée.

Dispositions relatives aux personnes admises’, sur l’autorisation du directeur, à suivre les cours de VÉcole.

Ces dispositions ont été réglées par une dé" cision ministérielle du 29 octobre 1855.

Aux termes de cette décision, les personnes autorisées a suivre les cours oraux de l’École et munies de cartes du.directeur ne sont admises à l’École qu’aux heures des cours. Elles doivent y être rendues aux heures indiquées par les règlements. La leçou commencée, personne n’y est plus admis.

Le directeur de l’École peut interdire l’entrée des cours k toute personne qui aurait

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troublé l’ordre aux leçons. Il est immédiatement rendu compte au ministre des mesures de cette espèce prises par le directeur.

On ne constate la présence aux leçons que des élèves envoyés par les administrations publiques. Ces élèves peuvent seuls être autorisés à passer des examens.

L’administration de l’École peut, sur leur demande, leur ouvrir la bibliothèque.

Nomenclature des cours de l’École des ponts et chaussées auxquels est admis le public.

Cours de routes.

Cours de ponts.

Cours de chemins de fer.

Cours de navigation intérieure.

Cours de ports de mer.

Cours d’architecture.

Cours de résistance des matériaux.

Cours d’hydraulique.

Cours de machines k vapeur.

Cours de minéralogie et de géologie.

Cours d’hydraulique agricole.

Cours de droit administratif.

Cours d’économie politique.

Telle est, dans tous ses détails, l’organisation actuelle de l’École des ponts et chaussées, d’où sont sortis tant d’ingénieurs distingués et que tous les peuples de l’Europe nous envient. Tous les documents sur lesquels repose notre travail ont été mis à notre disposition par M. le directeur général de l’Ecole des ponts et chaussées ; le bibliothécaire de l’École a bien voulu aussi faciliter notre tâche, en nous donnant des renseignements privés, en les condensant et en nous évitant ainsi la peine de les rechercher dans une multitude d’ouvrages où ils sont disséminés.

Pont aux âne». Philol. Le pont aux ânes, si célèbre dans les allusions, a-t-il vraiment existé en nature ? D’après une ancienne tradition parisienne, c’était un pont de bois qui reliait la rive gauche de la Seine au parvis Notre-Dame ; les bestiaux qui allaient paître sur les bords de la Seine et dans les prairies que maintenant occupent l’Entrepôt et le Jardin des plantes passaient sur ce pont, ce qui lui valut son sobriquet significatif. Ce pont fut démoli au xviie siècle, reconstruit en pierre, d’une seule arche, en 1634, et reçut le nom de pont au Double, parce qu’on payait un double tournois pour le traverser. Du temps qu’il n’était encore que pont aux ânes, un meunier de Gentilly, fort amoureux de sa femme et par conséquent fort jaloux, alla consulter un célèbre docteur de la place Maubert sur les moyens à employer pour rendre son infidèle moins volage. À toutes ses questions, il n’obtint qu’une réponse : ■ Allez sur le pont aux ânes. » Le meunier, bien intrigué, alla se poster sur le pont et voici ce qu’il vit : Comme l’accotement, du côté des prairies, était rude et escarpé, les malheureux ânes, qui l’escaladaient difficilement, recevaient de grands coups de trique ; pas une minute ne s’écoulait sur ce malheureux pont sans qu’on entendît sonner les coups de trique et les jurons. Le meunier comprit ; rentré k la maison, il employa la méthode persuasive des âaiers et s’en trouva bien, dit-on.

Génin a retrouvé cette plaisante aventure mise en scène dans une farce de la fin du xve siècle, sans qu’on puisse savoii si la farce s’est inspirée de la tradition ou «ù c’est la tradition qui a pris naissance dans la farce. Un mari, qui n’est pas le maître à la maison, va consulter le fameux docteur Dominé Dé, autrement saint Jourd’hui, — et, k toutes ses doléances, le Dominé répond :

Yade ; tenez le pan ! aux asnes.

Le pauvre homme va s’établir en observation sur le pont du village ; il n’y est pas plus tôt installé que voici venir un bûcheron poussant devant lui son âne. L’âne rétif refuse d’avancer, le bûcheron lève sa trique :

Et hay, de par le diable ! hay, Puisque j’ay ce baston de houx, Je vous frotteray les costez. Trottez, Nolly, trottez, trottez ! Vous avez trouvé vostre roaistre

LB M Alt. Y,

Vertu bien ! comme vous frottez 1

LE BBSCHERON.

Trottez, Nolly, trottez, trottez ! Gens mariez, notez, notez I Tout se explique en ceste lettre. Trottez, Nolly, trottez, trottez ! Voua avez trouvé vostre maistre,

LE MARY.

Hé, ne faut-il que bois de hêtre Pour frotter les costes sa femme ? Ha ! par la saint Jourd’liuy’. no dame, Vous vous sentirez de la feste. Yoylà le propre enseignement (Et j’ay bien peu d’entendement} Dont le saint homme me parla. Hol saint Jourd’liuy, est-ce cela ? J’en auray bientôt la raison.

Rentré chez lui, il demande à souper ; la femme répond de travers : elle n’a point de feu, ceci, cela. Il empoigne un gourdin :

la femme (criant). Hélas ! hélas ! les rains, le dos ! . Au meurdre sur ce traistre Gancs I

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LB MARY.

Des. ! j’ay été au pont aux aines ; Je scay comme il les faut conduyre. Heu ? quoy ? mettrez-vous le pot cuiroî

LA FEMME.

Si..., je vais allumer le feu..., Pardonnez-moy, au nom de D : ou Et je feray vos voulcutez.

LE MARY.

Trottez, vieille, trottez, trottezl

LA FEMME.

Hélas ! espargnez mes costez t

LE MARY.

Trottez, vieille, trottez, IroUcz ! Et servez quand il est besoin^.

la femme (d l’auditoire). Nobles dames, qui avez soing, Vous pouvez par ceci noter. Le pont aux asnes est tesmoing. Besoin faiot la vieille trotter.

le maby (au public). Adieu, seigneurs, et près et loing Qu’il vous a pieu nous écouter. Le pont aux asnes est tesmoing, Besoin faict la vieille trotter.

« Le remède, conclut Génin, était facile, à la portée de tout le monde ; c’était le pont aux ânes, Le mot, resté proverbe, dépose encore du succès de cette comédie. »

Une des plus spirituelles applications qui aient été faites du proverbe du pont aux dues est relaté dans le compte rendu des séances de l’Assemblée nationale du 12 mars 187S. M, de Kerdrel, développant un amendement au projet de la commission des Trente, dit : a Mon amendement est un pont. — Le pont de la Concorde ! dit un député du centre droit. (Rires.) — Le pont Royal ! s’écrie un autre membre. (Nouveaux rires.) — Le pont aux ânes ! clame une voix de la gauche. (Hilarité prolongée.) — Vous riez, dit Rl.de Kerdrel ; vous devriez mieux comprendre la valeur des ponts en politique. •

Pont des soupir, (le), opéra-bouffe en deux actes, paroles de MM. Créimeux et Léon Halévy, musique deJ. Offenbach, représenté au théâtre des Bouffes-Parisiens le 23 mars 1861. Il suffit de dire que les scènes les plus désopilantes répondent k ce titre lugubre. Cornaro Cornarini, Pabiano Malatromba, Tacova, Amoroso et Catarina en sont les personnages. Plusieurs des motifs sont devenus populaires. Nous citerons la jolie romance : Ah ! qu’it était doux mon beau rêve ! le chœur : Dans Venise la belle, et les couplets : Je suis la gondotière. Le Carnaval de Venise sert de finale à. cette pièce, en se transformant toutefois en bacchanale un peu trop échevelée. PONT (royaume du), en latin Pontus, État souverain qui se forma dans la partie septentrionale de l’ancienne Asie Mineure et dont les limites varièrent à différentes époques de son existence. Le Pont ne comprit d’abord-que la partie de la Cappadoce voisine du Pont-Euxin et nommée pour cette raison Cappadoce maritime. Le petit fleuve Halys le limitait à l’O., le Phase à l’E., tandis qu’il confinait au S. k la Cappadoce proprement dite. Il se trouvait baigné au N. parle Pont-Euxin, dont la côte était occupée par les importantes colonies grecques d’Ainisus, Themiscyra, Sidé, Cotyora, Cérasonte, Cordylé, Hermonassa, Traçézonte et Phasis. Le territoire intérieur était habité par les tribus barbares des Tibuiéniens, des Saspires, des Chalybes, des Mosques, des Mosynèques, des Sanni, des Tacques, etc. Darius I«r en forma une satrapie, qu’il donna k titre héréditaire au Persan Artabaze (502), dont les successeurs se rendirent peu à peu indépendants. À l’époque de l’expédition d’Alexandre en Asie, Mithridate II se soumit au conquérant, et, poussant la soumission jusqu’à l’iagrutitude, il marcha avec les Macédoniens contre Darius Codoman. Cette conduite lui valut la conservation de son gouvernement et lui permit, a l’époque du partage de l’empire macédonien, de prendre le titre de roi. Aussi fut-il surnommé Clisiès ou fondateur. Pendant deux siècles, ses successeurs luttèrent contre leurs voisins les rois de Bithynie et de Peigame, afin de s’emparer de la Paphlagonie et de la Cappadoce ; mais cette longue lutte, mêlée de succès et de revers, ne contribua qu’à aguerrir leurs sujets et k les préparer à la résistance opiniâtre qu’ils opposèrent k la conquête romaine sous Mithridate VII, surnommé le Grand. Ce prince, qui balança un instant la fortune de Rome en Asie, ajouta au royaume de ses ancêtres la Paphlagonie, la Cappadoce jusqu’au Taurus, en Arménie toute la côte du Pont-Euxin jusqu’au Bosphore Cimmérien et la majeure partie de la ChersonèseTaurique. Après avoir battu plusieurs consuls, il fut défait par Pompée, trahi par son fils Pharnace et, ne pouvant mourir du poison qu’il avait absorbé, il se fit tuer par un Gaulois l’an 65 av. J.-C. Le sénat romain, toujours politique dans ses décisions, partagea les États de Mithridate en quatre parties : le traître Pharnace eut le royaume de Bosphore, le Galate Déjotarus reçut la partie voisine de la Galatie, Aristarchus la Colchide, tandis que la partie qui s’étendait à l’E. de l’Iris fut réduite en province romaine. La partie qui échut k Déjotarus fut nommée Pont Galatique, Pendant les troubles civils qui amenèrent