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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 12, part. 4, Ple-Pourpentier.djvu/269

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Cours, et même le plus généralement dans les angles ou le long des mprs ; si on les surmonte d’une ouverture fermée par un volet, on peut facilement les remplir du dehors. Les auges en bois seules sont quelquefois mobiles. Quand les auges sont fixes, on les isola un peu des parois ou du sol pour prolonger leur durée ; on y applique dans le même but une couche de goudron, qui empêche les animaux de les ronger.

Comme le cochoti aime beaucoup l’eau, il faut établir, dans les porcheries, des bassins où il puisse se rafraîchir. » Ce sont quelquefois, dit L. Bouchard, de petites dépressions du sol construites en matériaux imperméables, pue l’on remplit d’eau en y conduisant un ruisseau ou en y faisant aboutir les rigoles conductrices des eaux pluviales ; d’autres fois, ce sont de véritables mares. Les unes et les autres doivent être en pente douce sur les bords et avoir moins de 1 métré de profondeur. » Pour laver ces animaux, on creuse des baignoires ou fosses ayant deux côtés à pic et deux autres en pente douce, ou bien on se contente d’établir des barrages dans les mares ordinaires ; l’essentiel est que l’eau se renouvelle.

Telles sont les règles générales qui concernent l’établissement des porcheries ; mais on comprend que les dispositions particulières varient pour ainsi dire à l’infini, suivant les conditions dans lesquelles on se trouve placé. Dans les exploitations rurales qu’on peut regarder comme modèles^ à l’école de Grignon par exemple, on trouve des porcheries dont l’aménagement ne laisse rien à désirer. Comme ensemble, les porcheries se composent ordinairement d’un ou deux rangs dé toits à porcs simples, précédés d’une cour qui renferme un abreuvoir ; au milieu de la porcherie ou à.l’une de ses extrémités, se trouve une cuisine pour la préparation des aliments des porcs, avec une cave ou réserve sèche pour le dépôt des provisions. On peut former, avec les porcheries simples, une cour carrée, dont elles occupent un ou plusieurs ou même tous les côtés. On fait aussi des porcheries doubles, c’est-à-dire composées de deux rangs adossés de toits à-porcs, avec ou sans couloir central.

À Grignon et dans quelques autres établissements, le service de la porcherie se fait extérieurement, à l’aide d’un petit chemin de fer sur lequel un homme peut facilement faire mouvoir un chariot ; des plaques tournantes permettent de desservir les loges des deux côtés à la fois.

PORCHESON (dom Placide), bénédictin et érudit français, né à Châteauroux en 1652, mort en 1694. Il devint bibliothécaire de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Il a donné une édition corrigée et annotée de la Géographie de ^’Anonyme de Ravenne (Paris, 1688), traduit les Instructions de Basile le Macédonien (1690), collaboré aux Acta primorum martyrum, et publié des Maximes pour l’éducation d’un jeune seigneur (1660).

POHCHEKONS (les), ancien hameau de France (Seine), situé a 500 mètres N.-O. de l’ancien Paris et fort à la mode pendant le xvmc siècle. Les Porcherons étaient situés vers le eoiu des rues Saint-Lazare et de Çlicby, quartier alors en pleine campagne et où s’élève aujourd’hui l’élégante église de la Trinité. Ce hameau devint un lieu de plaisir, où abondaient les.guinguettes etoù affluaient, particulièrement le dimanche, les plus Honnêtes gens de tous métiers, Cordonniers, tailleurs, perruquiers, Harangères et ravaudeuses, Écosseuses et blanchisseuses, Servantes, frotteurs et laquais, Mignons du port ou portefaix, « Par-ci, par-lo., soldats aux gardes, Et leurs commères les poissardes, Qui, n’ayant crainte du démon, Vous plantent là tout le sermon Pour galoper à la guinguette..., A gogo, boire et ri bote r, Farauder, rire et gigotter.

Mais bientôt ce ne furent plus seulement des poissardes, » des « soldats aux gardes » ci des « tiarengères » qui fréquentèrent uniquement les Percherons."La bonne société, voire même des dames de la meilleure, ne craignirent point, disons mieux, trouvèrent piquant de s’aventurer au mileu des guinguettes, incognito il est vrai. La vertueuse M^e de Genlis consacre une page de ses Mémoires au récit d’une équipée de ce genre. Elle s’était rendue aux Porcherons en compagnie de plusieurs dames, déguisées comme elle en grisettes, et eut toutes les peines du monde a échapper aux entreprises du coureur de M. de Brancas, qui s’était épris d’elle un peu trop ardemment ; c’est elle qui nous le raconte. La promenade aux. Porcherons était presque un voyage ; la joule traversait le boulevard, longeait la, rue de l’Hôtel-Dieu (aujourd’hui rue de là Chaussée-d’Antin), à l’extrémité de laquelle se trouvait une ferme qui appartenait à l’hospice, puis elle s’engageait dans la rue Saint-Lazare (alors rue des Porcherons) et, passant devant l’ancien moulin en forme de tour qui appartenait aux dames religieuses de Montmartre, elle arrivait enfin aux Porcherons. La chronique veut que les guinguettes se soient installées autour d’un ancien château en ruine, situé sur remplacement de la rue de Cliehy actuelle, ét

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sur la porte duquel on lisait les mots : hôtel du coq, 1320.

C’est aux Porcherons que se trouvait le cabaret du Tambour-Royal, tenu par le fameux Ramponneau (v. ce nom). « Srle mousquetaire et la grisette, la petite ouvrière et le garde-française se pressaient par groupes sous les treilles du bonhomme Grégoire, dit le marquis de Bièvre, le carrosse de la marquise et le vis-à-vis de la demoiselle du monde ne craignaient pas davantage de s’aventurer dans ces régions ; la file des équipages stationnant à la porte de Ramponneau était quelquefois énorme. Que venait faire là, parmi cette populace en goguette, cette jolie présidente en compagnie de ce jeune conseiller, cette hautaine duchesse mollement appuyée sur le bras de cet abbé pimpant et tout rosé, cette chanoinesse replète qu’escorte ce petit chevalier ait sourire libertin ? Boire le vin du bonhomme Grégoire apparemment ; il serait odieux de supposer autre chose ; mais il fallait que ce diable de petit vin eût une vertu attrayante bien souveraine pour attirer tout ce beau monde au milieu des boues et des chalands débraillés de la C’ourtille. Bientôt toute préoccupation pâlit devant celle-là, et il ne fut plus question, dans le boudoir comme dans l’échoppe, que de l’heureux Ramponneau. » Le fameux eabaretier était dans toute sa vogue en 1770.

Comment finirent les Porcherons ? Quel fut le dénoûment de Ramponneau ? L’histoire est muette. Les Porcherons, le Tambour-Royal finirent comme finissent les favoris de la mode : dans l’abandon et l’oubli.

Les Porcherons ont tenté la verve de plusieurs écrivains. M. Ernest Capendu a publié, sous le titre du Cabaret de Royal-Tambour, un roman semi- historique dans le Journal pour tous (1864-1865). Il existe un opéracomique en trois actes sous ce titre : les Porcherons, poème de M. Sauvage, musique d’Albert Grisar (v. ci-après). Lors du carnaval de 1867, le théâtre de la Porte-Saint-Martin annonça bruyamment la prochaine ouverture de bals masqués à l’instar de ceux de l’Opéra, sous le titre de bals des Porcherons, et qui, disaient les annonces, devaient « faire revivre la vieille gaieté française. » La petite presse s’égaya beaucoup de cette annonce. Ajoutons que, par suite de circonstances fortuites, les bals des’ Porcherons n’eurent pas lieu. À tout jamais, on le voit, les Porcherons ne sont plus qu’un souvenir.

. Porci.crouy (les), opéra-comique en trois actes, paroles de Thomas Sauvage et de Lur r : ieu, musique d’Albert Grisar, représenté à l’Opéra-Comique le 12 janvier 1850. L’action se passe au temps de Louis XV. La marquise de Bryane, jeune veuve d’un caractère fantasque et assez étourdie, refuse tous les partis et prétend affronter seule et sans protection les aventures et les périls auxquels elle s’expose et qu’elle semblé même rechercher. C’est alors que M. des Bryères parie avec ses amis 10,000 louis qu’il triomphera des dédains de la belle évaporée. En effet, arrivée à Paris en compagnie des époux Jolicour, elle ne tarde pas à tomber dans plusieurs pièges tendus sous ses pas. Elle est protégée par un mystérieux personnage qui se fait appeler A’t°’ue é passer pour un ouvrier ébéniste. Il lie peut cependant dissimuler le son de sa voix, que la marquise reconnaît pour celle d’un libérateur resté inconnu et qui a pénétré jusqu’à son cœur. Cet Antoine est le chevalier d’Ancenis, ami d’enfance de la marquise de Bryane. Il lui a prédit les mésaventures auxquelles son genre de vie l’exposait, et lui a déclaré son amour dans une lettre des plus tendres. Enfin, une dernière escapade de l’héroïne amène le dénoûment. Il lui prend fantaisie d’aller aux Porcherons, sorte de guinguette ou bal populaire de ce temps, située aux portes de Paris. Des Bryères fait diriger la voiture de M»e de Bryane yer3 sa petite maison, qu’il transforme eu Porcherons pour prolonger l’illusion, et, au milieu de la situation la plus critique, la jeune veuve est heureuse de reconnaître dàus Antoine, qui a feint de se prêter à la ruse du séducteur, le chevalier d’Ancenis, à qui il rie manque, pour être intéressant, ni le duel obligé, ni la lettre de cachet, ni lu grâce finale du souverain. Les deuils de la pièce Sont amusants, mais la donnée est par trop invraisemblable. En outre, les scènes où le compositeur aurait pu faire preuve de son talent dramatique se passent en dialogue. La partition des Porcherons est une des meilleures production^ de Grisar. La mélodie y est gracieuse, l’harmonie variée, l’instrumentation piquante et spirituelle. Dans le premier acte, ou remarque la romance chantée par Mme de Bryane : Pendant ta nuit obscure, le trio : À cheval, et le thème délicieux de la scène de l’évanouissement. Le morceau le plus saillant du second acte est la romance de la lettre : l’Aman/ qui vous implore, mélodie pleine de charme et d’expression que nous reproduisons ici. Le motti d’Antoine : Donnes-moi vot’ pratique, et le trio bouffe final ont été très-goûtés du public. C’est dans le tableau des Porcherons que le compositeur a déployé le plus de verve et d’inspiration suénique. Les Couplets’à Bacchus et la Ronde des Porcherons offrent une progression d’effets variés et une gaieté communicative qui n’excluent pas les quali PORC

té3 sérieuses de l’œuvre musicale. Ml’8 Darder a obtenu un de ses plus beaux sueeês dans le rôle de Mme de Bryane ; son jeu tin, sa voix expressive et vibrante ont laissé des souvenirs. Moeker, Hermann-Léon, Bussine, Mmes Félix et Decroix ont représenté les autres personnages.

Andante con moto.

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DEUXIÈME COUPLET.

Seule ainsi, ma tendresse Prévoit plus d’un danger ; Le bonheur nous délaisse, On peut vous outrager ! Qui saura vous entendre. S’il vous faut réclamer Un bras pour vous défendre. Un cœur pour vous aimer ? L’amour, etc.

POBCHETT1 SALVAGIG.en latin Do Snl.aticis, hèbralsant italien, né à Gênes, mort en 1315. Il s’adonna à l’étude de l’hébreu, puis entra dans l’ordre des chartreux, qu’il édifia par sa piété et son amour du’travail. On a de lui : Victoria aduersus impios Bebrsos ex sacris litteris, tum ex dictis Talmud, ac cabalislctrum, et aliorum omnium authorum guos Hebrœi recipiunt, monstratur veriias catkolics fidei (Paris, 1629, in-fol.), ouvrage posthume :, le meilleur en ce genre qui eut encore paru, et quelques ouvrages inédits : De entibus Irinis et unis ; De Sanctissima Virffine Maria, etc.

PORCHIN s, m. (por-chatn). Bot. Espèce de bolet comestible.

PORCIA, bourg du royaume d’Italie, prov. d’Udine, district et mandement de Pordenone ; 3,011 hab.

POUCIA (famille), maison plébéienne distinguée de l’ancienne Rome, Le chef de cette famille, ou du moins de la branche qui s’est rendue célèbre, M. Porcins Prisons, était originaire de Tusculum. Il acquit le surnom deCato à cause de sa sagesse et celui de Censorinus à cause de là rigidité avec laquelle il avait exercé la censure. Ce nom lui resta personnel, mais le premier passa à son fils. li en eut deux, de deux lits ; portant le même nom que leur père, ils furent distingués par un surnom qu’ils prirent de leur mère : l’un s’appela Licianus et l’autre Salonianus. Ce dernier eut pour petit-fils le célèbre. Caton d’Utique, dont un descendant vivait encore du temps de Tibère.

PORC1E ou POUCIA, fille de Caton d’Utique, femme de Bibulus, épouse en secondes noces de Brutus, le fils présumé de Servilie et de César, morte en 42 av. J.-C. L’épisode de la via de cette Romaine qui ’a transmis son nom jusqu’à nous.tient plus de la légende que de l’histoire. Nourrie des enseignements stoïciens de son père et des théories philosophiques de son époux, douée d’une fermeté virile et d’un esprit élevé, le cœur embrasé de toutes les passions de la guerre civile, Porcie voulut être associée aux desseins politiques de Brutus et provogua ses confidences, relativement à la conjuration contre César, Pour y parvenir, elle se présenta devant son mari après s’être fait au bras une blessure profonde. « Je me suis ainsi blessée, lui dit-elle, afin de vous faire connaître avec quelle constance je me donnerais la mort, si l’affaire que vous allez entreprendre et que vous me cachez venait il échouer et causait votre perte. » La conspiration n’échoua point, mais pas un des assassins de César ne lui survécut plus de trois ans et Brutus, après la bataille de Philippes, ayant résolu de ne pas survivre à la chute de la liberté, Porcie, suivant la solennelle promesse qu’elle lui avait faite, voulut aussi se tuer. En vain ses parents écartèrent loin d’elle tous les instruments dont elle pouvait user pour s’ôter la vie ; un jour que, par mégarde, on l’avait laissée seule un instant, elle se précipita vers le foyer et se remplit la bouche de charbons ardents ; elle mourut dans’d’horribles souffrances.

Porcie, tragédie en cinq actes et en vers, de Garnier (156S). Cette pièce, une des plus anciennes parmi les tragédies régulières de notre vieux théâtre, est calquée, comme forme, sur les tragédies de Sénêque. A des monologues succèdent de courtes conversations où se développe l’action tragique et qui sont elles-mêmes coupées par dès chœurs.

La pièce s’ouvre par un monologue dans lequel la Furie Mégère évoque Tisiphone et Alecton pour l’aider à porter le trouble et la désolation dans Rome. Un eheeur termine ce premier acte, absolument vide d’action, par des stances imitées d’Horace. Au second acte, Porcie vient déplorer la mort de son père et faire des vceux pour Brutus, qui, avec Cassius, défend la liberté expirante. Sa nourrice se plaint de l’inconstance de la fortune dans des vers assez plats. En revanche, l’imprécation de Porcie a le souffle tragique. Dans le dialogue, on remarque ces deux vers tout cornéliens :

LA NOURRICE,

Qui meurt pour le pays vit éternellement.

PORCIE.

Qui meurt pour des ingrats meurt inutilement.

Poreie pressent l’impuissance des efforts de Brutus à venger la liberté. En effet, le chœur termine cet acte par des lamentations sur le bruit qui se répand de la victoire des triumvirs. Au troisième acte, le philosophe Aijge exprime ses regrets d’avoir quitté sa retraite pour le séjour tumultueux de la ville. Octave paraît, et le philosophe tâche, par des maximes tirées d’Horace, de Virgile et de Sénèque, do le porter a la clémence :

Un prince trop cruel ne règne longuement.

OCTAVE.

Un prince trop humain ne règne sûrement.

ASÉE. César, pour se venger, n’a proscrit jamais homme.

OCTAVE.

S’il les eût tous proscrits, il régnerait à Rome.

Arée, ne pouvant parvenir à l’adoucir, se retire, et Antoine vient, avec Vintidie, raconter à Octave et à Lèpide la victoire navale qu’il a remportée sur les ennemis de César. Octave et Lépide excitent Antoine à poursuivre le jeune Pompée. Autoine dédaigne ce conseil. Les triumvirs font ensuite le partage de l’empire entre eux, et les soldats demandent à partager aussi le butin pris sur les ennemis. Au quatrième acte, un messager vient apprendre à Porcie la défaite et la mort de Cassius et de Brutus. Porcie appelle à son secours les puissances célestes et infernales et les conjure de la délivrer de la vie. Tout ce qu’on fait pour la consoler ne sert qu’à l’irriter davantage. L’acte finit par un chœur du peuple, qui conjure les dieux de protéger l’empire. Au cinquième acte, la nourrice et un chœur de femmes déplorent les malheurs de la république et ceux de Brutus et de Poreie. La nourrice raconte, dans les termes suivants, les moyens qu’a, employés Porcie pour se tuer :

Elle eut recours au fer pour s’en percer le sein ; Mais nous, qui l’avisant accourûmes soudain, Lui ôtames des mains, et tout cédant, sa rage Béante après sa mort lui pouvait faire outrage ; Mais ce fut bien en vain

Elle pense, songe, arda et repense pour lors Comment elle pourrait désanimer son corps ; Puis^ ayant à part boï sa mort déterminée, Languissante s’assied près de la cheminée, Et, ne voyant personne à l’entour du foyer Qui semblât soupçonner la vouloir épier,