Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 13, part. 2, Pubi-Rece.djvu/26

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Certain nombre de jours et de reprendre ensuite son usage pendant un temps à peu prés égal. L’eau de Pullna peut même, chez les personnes facilement irritables, être prise à des intervalles moins rapprochés. Beaude rapporte qu’une personne fut guérie d’une dartre qu’elle portait depuis longtemps en prenant un verre d’eau de Pullna deux fois par semaine ; deux a trois mois de ce traitement opérèrent sans accident une cure complète.

Il est fait de l’eau de Pullna un commerce très-considérable non-seulement en Allemagne, mais en France et dans tous les pays du monde. Cela explique pourquoi elle a été si souvent, de la part de certains droguistes, l’objet de contrefaçons condamnables. Lorsqu’elle est naturelle, sa couleur est légèrement ambrée, tandis que l’eau artificielle est incolore.

PULLULANT, ANTE adj. (pul-lu-lan, an-te

— rad. pulluler). Qui pullule : Insectes PULLULANTS.

PULLULATION s. f. (pul-lu-la-si-on — rad. pulluler). Action de pulluler, multiplication rapide et abondante : La pullulation des insectes est tout aussi nombreuse et souvent plus prompte que la reproduction des plantes. (Buff.) La pullulation rapide des mulots n’est arrêtée que par les cruautés qu’ils exercent entre eux. (Buff.) S’il faut éviter l’excessive pullulation de quelques espèces, il faut prévenir de même leur destruction. (Fourier.) Les années d’humidité sont favorables à la pullulation des insectes. (Toussenel.)

— Multiplicité, grande affluenee : Pullulation de voleurs, de désesuvrés, de curieux.

— Pathol. Production rapide et abondante de tissus morbides.

PULLULER v. n. ou Intr. (pul-lu-lé — lat. pnllulare ; àapullulus qui, dans Pline, signifie un rejeton croissant au pied d’un arbre. Delâtre rattache ce mot kpullus, non pas dans le sens de petit, mais dans le sens de rejeton, qu’il fait venir de la racine sanscrite puch, croître, grandir. Pullulare signifierait donc proprement pousser des rejetons ; mais 11 est plus probable que pullulare signifie produire des jeunes, multiplier, de pullus, dans l’acception de petit. Il serait possible aussi que pullulare se liât de quelque façon à la racine sanscrite pul, multiplier, pûl, accumuler, d’où le grec potus, nombreux). Se multiplier rapidement et en abondance : Les rats pullulent si fort qu’ils causent souvent de grands dommages. (Buff.) Les champignons pullulent dans la forêt. (G. Sand.) Le lapin pullule beaucoup ; il suffit d’eu mettre douze dans un bois pour en avoir deux cents à la fin de l’année. (E. Blaze.) Les dytiques pullulent dans toutes tes mares en compagnie des triions et des épinoches. (H. Berthoud.)

Les alouettes font leur nid Dans les blés, quand Us sont en herbe, C’est-à-dire cnvir-ûn le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde.

La Fontuhb. *— Fig. Se produire ou so répandre facileleinent et avec profusion : Les théâtres pulluleront dans Paris comme les champignons dans (es bois. (E, Texier.) Le roman de mœurs pullule en Angleterre. (H. Taine.) Le bienêtre parmi les pauvres est le moyen d’empêcher qu’ils ne pullulent. (B. de Gir.) Le bibliophile est un animât relativement rare en France, mais il pullule en Angleterre. (E. Texier.) Assurément, ce qui nous manque, ce ne sont ni les docteurs en médecine, ni les docteurs en droit, ni les bacheliers es lettres, ni les bacheliers es sciences ; ils pullulent. (E. de Gir.)

PULLY (Charles-Joseph Ram don, comte**), dit aussi l’uiiy-Huudon, général français. V. Randon"

Pulment s. m. (pull-man — lat. pulmèn’tum, même sens). Art culin. Potage épais. D Vieux mot.

PUL1WO-AORTIQUE adj. (pul-mo-a-or-tike — du lat. pulmo, poumon, et de aorlique)i Anat. Se dit du canal appelé plus ordinairement CANAL ARTERIEL.

PULMOBRANCHE s. m. (pul-mo-bran-che

— du lat. pulmo, poumon, et de branchies). Moll. Qui a la respiration pulmonaire.

— s. m. pi. Syn. de pulmonées, ordre de mollusques.

PULMOGRADE adj. (pul-mo-gra-de — du lat. pulmo, poumon ; gradior, je marche). Acal. Qui se meut a l’aide d’une cavité aérienne semblable k un poumon.

— s. m. pi. Syn. de médubajres, ordre d’acalèphes.

PULMONAIRE adj. (pult-mo-nè-re — lat. pulmonaris ; de pulmo, poumon). Anat. Qui appartient aux poumons : Artère pulmonaire. Veine pulmonaire. Pleure pulmonaire. Plexus pulmonaire. L’organe pulmonaire est le mo^ bile essentiel de ta circulation, (Raspail.).

— Pathol. Qui affecte le poumon : Maladies pulmonaires, h Phthisie pulmonaire, Affection tuberculeuse du poumon, il Catarrhe pulmonaire, Un des noms de la bronchite, tt Crachats pulmonaires, Mucosités provenant des poumons.

— Zool. Qui est pourvu d’un poumon.

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—» Entom. Trachées pulmonaires, Espèces de trachées, faisant suite aux trachées proprement dites, chez quelques insectes.

— s. f. Bot. Genre déplantes, de la famille des borraginées, tribu des borragées, comprenant plusieurs espèces qui croissent surtout dans l’Europe centrale et méridionale s La présence de taches sur les feuilles des pulmonaires porta les anciens à comparer l’aspect de ces organes à celui de nos poumons. (P. Duchartre.) La pulmonaire a un goût d’herbe un peu salé et gluant. (V. de Bomare.) Il Nom vulgaire de diverses espèces de lichens et surtout de celles du genre sticta. Il Pulmonaire de chêne, Nom vulgaire d’une espèce de lichen. (I Pulmonaire des Français, Nom vulgaire de l’épervière. Il Pulmonaire des marais, Nom vulgaire de la gentiane pneuraonanthe. Il Pulmonaire de terre, Nom vulgaire des lichens du genre peltigère.

— s. f. pi. Ordre d’arachnides, caractérisé par une respiration pulmonaire et ayant pour type les araignées.

— Encycl. Bot. Les pulmonaires sont des plantes herbacées, à racines fibreuses, à tiges épaisses, succulentes, velues, ainsi que les feuilles, qui sont alternes, entières, lancéolées. Les Heurs, réunies en grappes ou en cymes scorpioïdes terminales, présentent un calice campanule tubuleux, à cinq divisions ; une corolle à entonnoir, à gorge velue, à limbe divisé en cinq lobes arrondis ; cinq étamines, insérées vers le sommet du tube de la corolle et peu saillantes ; un ovaire libre, surmonté d’un style simple, filiforme, terminé par un stigmate petit, un peu échancré. Le fruit se compose de quatre akènes lisses, entourés par le calice persistant. Les espèces peu nombreuses de ce genre sont répandues dans les diverses régions du globe ; elles croissent dans les bois, les terres incultes, lo long des chemins, et fleurissent au premier printemps.

La pulmonaire officinale ou commune, appelée aussi herbe aux poumons, herbe au cœur, herbe au lait de Notre-Damo, est une plante vivace, haute de 0^,15 à 0™,30, dont les feuilles ovales lancéolées, mollement velues, sont souvent maculées de blanc à la face supérieure ; ses fleurs, assez grandes, passent par toutes les nuances du bleu au rouge. Cette plante présente, du reste, d’assez nombreuses variétés, élevées par plusieurs auteurs au rang d’espèces, mais qu’il est difficile de caractériser nettement, parce qu’elles passent de l’une à l’autre par des transitions insensibles. Elle est commune en Europe et croit dans les buissons et sur la lisière des bois. Bien qu’elle ne manque pas d’agrément, on ne la cultive guère que dans les jardins botaniques. Sa culture présente, il est vrai, quelques difficultés. On pourrait toutefois en tirer parti dans les parcs et les jardins paysagers ; il suffirait d’en recueillir des graines sur les pieds sauvages et de les répandre, en été, dans les massifs d’arbres et d’arbrisseaux, où on les laisserait germer et croître ensuite à volonté.

La pulmonaire renferme, surtout dans les organes jeunes, un principe mucilagineux abondant et, dans ceux qui sont plus développés, un principe extractif amer, du tannitl et du nitrate de potasse. Elle possède les propriétés générales des borraginées et se rapproche surtout, sous ce rapport, de la bourrache et de la buglosse. Dans quelques contrées du Nord, on mange ses feuilles en guise d’épinards. Les chèvres, les moutons et quelquefois les vaches s’en nourrissent. On les emploie en médecine, mais assez rarement. Pour cela, on les récolte un peu avant la floraison ; elles deviennent noires et fragiles en se desséchant. Les taches blanches dont elles sont souvent parsemées, offrant une certaine ressemblance avec celles que l’on observe à la surface des poumons malades, leur avaient fait attribuer autrefois de grandes vertus pour la guérison des affections pulmonaires et des maladies de poitrine en général ; le temps a fait justice de cette croyance populaire et il n’en est resté que le nom de la plante»

Toutefois, la pulmonaire est mucilagiheusé et adoucissante, et on en obtient d’assez bons effets dans le traitement des catarrhes ; on remploie surtout dans les campagnes, où ori l’associe aux choux rouges, aux oignons, au mou de veau, etc. On l’emploie aussi comme astringente et vulnéraire ; on l’a vantée contre les héraoptysies, et ses cendres ont été préconisées contre i’hydropisie. Les fleurs, qu’on emploie rarement seules, se récoltent quand elles sont bien épanouies ; mais il faut les faire sécher et les conserver dans Un eudroit obscur, la lumière ayant la propriété de les décolorer. La plus grande utilité de ces fleurs est d’être recherchées par les abeilles. Enfin la plante est employée pour la teinture en noir. En Irlande, ou mange la pulmonaire maritime, qu’on fait confire dans le vinaigre ou dans la saumure.

La pulmonaire de Virginie est une plante vivace, a racines tubéreuses et noirâtres, à tige molle, atteignant onl,30 et plus, et portent des feuilles d’un vert glauque. Ses fleurs, en cymes penchées, puis dressées, ont un calice vert rougeâtre, une corolle a tube violacé et à limbe bleuâtre, sur lequel tranche la couleur blanche dos anthères, Cette plante, originaire des États-Unis, est cultivée dans

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les jardins d’agrément. Elle produit un bon effet dans les plates-bandes, les rocailles et les massifs ; malheureusement, ses pousses annuelles sont de courte durée. Elle réussit en terre de jardin légère et fraîche et à une exposition à demi ombragée ; on la propage, par éclats de pied, vers la fin de l’été. Elle possède du reste les propriétés peu marquées de la précédente.

PULMONAL, ALE adj. (pul-mo-nal, a-ledu lat. pulmo, poumon). Pathol. Qui affecte le poumon : Affection pulmonalë.

PULMONÉ, ÉE adj. (pul-mo-nô — du lat. pulmo, poumon). Moll. Qui a la respiration pulmonaire.

— s. m. pi. Ordre de mollusques gastéropodes, comprenant les limaces, les escargots et autres, qui respirent l’air en nature à l’aide d’une cavité pulmonaire : Presque tous les pulmonés terrestres ont quatre tentacules. (F. Foy.)

— Encycl. Moll. Les mollusques pulmonés sont dépourvus de branchies ; ils respirent, comme l’indique leur nom, par une cavité pulmonaire qui reçoit le fluide ; ambiant au moyen d’une ouverture particulière pratiquée dans le bord droit du manteau ; ils ont quatre ou deux tentacules et sont munis d’un pied pour ramper ; les organes de la génération sont réunis ordinairement sur le même individu, soit dans une seule cavité, soit k une certaine distance l’un de l’autre ; plus rarement, ils sont séparés sur deux individus différents. La coquille est nulle, rudimentaire ou complète, intérieure ou extérieure, quelquefois munie d’un opercule. Ces animaux sont extrêmement répandus sur toute la surface du globe et on trouve parmi eux de3 espèces que l’on peut regarder presque comme domestiques, car elles recherchent toujouis les lieux habités par l’homme. Les uns sont terrestres, les autres aquatiques ; ces derniers se trouvent presque toujours dans les eaux douces, plus rarement k l’embouchure des fleuves ou dans les eaux sauraâtres, mais toujours peu profondes ; car ils sont obligés de venir fréquemment à la surface pour respirer l’air libre au moyen d’une cavité toute tapissée, k sa paroi supérieure, d’un réseau vasculaire. Les genres de mollusques pulmonés sont assez nombreux et se classent comme il suit : I. Pulmonés terrestres : arion, limace, onchidie, parmacelle, testacelle, hélice, bulimo, agathine, vitrine, ambrette, maillot, clausilie, auricule, partule, piétin, scarabe, etc. — IL Pulmonés aquatiques : planorbe, lymnée, physe. — III. Pulmonés operculés : hélicine, cyclostome, férnssine, etc.

PULMOMELLE S. f. (pul-mo-nè-te — dimin. du lat. pulmo, poumon). Moll. Syn. d’APUrns ou apudie, genre de tuniciers.

PULMONIE s. f. (pul-mo-nl — du lat. pulmo, poumon). Pathol. Maladie produite par l’inflammation des poumons. Il Nom sous lequel on désigne ordinairement la phthisie pulmonaire.

PULMONiFÈREadj. (pul-mo-ni-fè-re — du lat. pulmo, poumon ; fero, je porte). Zool. Qui est pourvu de poumons.

PULMON1FORME adj. (pul-mo-ni-for-me — du ht. pulmo, poumon, et de forme). Hist. nat. Qui a la forme d’un poumon.

PULMONIQUE adj. (pul-mo-ni-ke — du lat. pulmo, poumon). Pathol. Qui est malade du poumon : Jeune homme pulmonique. Fille PULMONIQUE.

Que l’on fasse, après tout, un enfant blond ou brun, Pulmonique ou bossu, borgne ou paralytique, C’est déjà très-joli quand on en a fait un>

A. de Musset.

— Fig. Dont on tire difficilement des sons : Il sut faire chanter son pulmonique j)iano. (Balz.) e

. — Substantiv, Personne qui a une affection du poumon : Un pulmonique. Une pulmonique.

Venise, au sein de son Adriatique, Expire tous les jours comme une pulmonique.

A. Barbier.

PUlO-PÎNAKG ou POCLO-PENANG (liede). Vi Phince-db-Galles (île du).

PULPATION s. f. (pul-pa-si-on — rad. pulpe). Pharra. Action de réduire en pulpe les substances végétales.

pulpe s., f. (pul-pe — latin pulpa, pour pulpula, redoublement final de la grande racine aryenne pul, remplir, forme secondaire de par, pri, pur, même sens ; comparez lé grec pleo, piplémi, latin pleo, remplir ; armoricain pula, abonder, gothique fullian, allemand fullen, anglais to fitl, lithuanien pitlu, russe polinu, etc.). Bot. Tissu mou et païenchymatBux qui compose la majeure partie du péricarpe des fruits charnus : L’art du jardinier influe puissamment sur la pulpe des fruits. (Bosc.)

— Pharm. Matière végétale, réduite en une sorte da bouillie : Pulpe de prunes, de casse, de tamarin,

— Anat. Pulpe cérébrale, Partie molle du cerveau. Il Pulpe diyitale des doigts, Leur extrémité charnue et arrondie.

— Art culin. Parties tendres, charnues des viandes.

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— techn. Betteraves divisées h l’aide de la râpe.

PULPE, ÉE (pul-pé) part, passé du v. Pulper. Réduire en pulpe : Tamarin pulpe. Prune PULPÉB.

PULPES v. a. ou tr. (pul-pé — rad. pulpe). Réduire en pulpe : Pulper la casse, le tamarin.

PULPÉSIE s. f. (pui-pé-zl). Pathol. Nom donné quelquefois k l’apoploxie.

PULPEUX, EUSE adj. (pul-peu, eu-za— rad. pulpe). Bot. Qui contient de la pulpe ; qui est de la nature de la pulpe.- Tissu pulpeux. Fruits pulpeux.

— Qui a la consistance de la pulpe : Tissu pulpeux du cerveau.

PULPITUM s. m. (pul-pi-tomm — mot lat.). Antiq. rom. Partie du théâtre ancien où les acteurs jouaient leurs rôles. Il Espèce d’estrade élevée, où les chefs de choeur et les acteurs venaient se placer quand ils avaient un monologue à réciter.

— Encycl. Ce qu’on appelait la scène, daii3 le théâtre antique, était une muraille décorée diversement pour la tragédie et la comédie, et représentant notre toile de fond. L’espace compris entre cette muraille et l’orchestre avait le nom de proscenium ou avant-scène. Le proscenium n’était pas très-étendu, puisqu’il ne comprenait qu un segment de cercle de l’orchestre. C’est là que se tenaient les acteurs ; mais, pour se mieux faire entendre, ils s’avançaient jusqu’à la parti© du proscenium la plu3 rapprochée des spectateurs et qu’on appelait pulpiium. Chez les Grecs, on 1 appelait logéion ou okribas. Le pulpiium s’élevait environ k 101,50 au-dessus de l’orchestre ;

il se profilait à la même hauteur que

le podium, sur lequel se trouvaient placés les premiers gradins occupés par les spectateurs.

PULPOIRE s. f. (pul-poi-re — rad. pulper). Phann. Grande spatule servant à pulper.

PULPOL s. m. (pul-pol — rad. pulpe). Phann, Nom générique des médicaments de substance molle extraits de la partie charnue des végétaux.

PULPOLÉ s. ni. (pul-po-lé — rad. pulpe). Phann. Substance végétale réduite en pulpe.

PULPOLIQUE adj. (pul-po-li-ke — rad. pulpe), Phann. Qui est réduit en pulpe : Médicament PULPOLIQUK.

PULPUT s. m. (puî-putt). Ornith. Nom vulgaire do la huppe.

PULQUE s. m. (pul-ke). Boisson que l’on obtient en faisant fermenter le suc de l’agave d’Amérique : A chacun des convives on avait d’abord distribué comme coupe une moitié de gourde qu’ils remplissaient de pulque ; celte liqueur, extraite de i’agavo-magney, après avoir subi la fermentation, n’est pas sans attrait, même pour un ivrogne de Londres ou d’Amsterdam. (X. Saintine.)

— Encycl. Le pulque n’est autre chose que le jus fermenté d’un agave (la fourcroye séculaire, furcriea longsva). Pour l’obtenir, on creuse une cavité au pied de la plante, h l’endroit d’où s’élancent les feuilles. On y recueille le jus, qui, alors doux et fade, so nomme dans le pays aguamiel. On le laisse fermenter pendant six ou huit heures, dans des vases découverts à l’ombre, et ou le livre à la consommation. Quand il est de bon cru et non falsifié, le pulque est agréable, doux et piquant comme du cidre mousseux. Il enivre légèrement et donne, dit-on, de l’embonpoint.

Le plus renommé & juste titre se récolte a une dizaine de lieues au-dessus de Puebla, aux environs de la petite ville de San-Martin qui en fait un grand débit.

PULQUE, ÉÉ (pul-ké) part, passé du v. Pulquer. Réduit en pulque : Séue pulquée.

PULQUER v. a. ou tr. (pul-kô — rad.pafgue). Convertir en pulque : Pulquer la sève ae l’agave.

— v. n. ou intr. Fabriquer du pulque.

PULS s. m. (putss — root lat.). Art culin. Sorte de mets que les anciens faisaient avec du riz, des pois, des fèves, et auquel ils don» naient la consistance d’une bouillie.

PULSARE s. m. (pul-sa-re). Vitic. Variété de raisin.

PULSATEUR, TRICE adj. (pul-sa-teur, tri-se — lat. pulsator ; de pulsare, pousser). Qui pousse, qui choque, qui produit des battements.

— Entom. Scarabée pttlsateur, Ua des noms de la vrillette.

PULSATIF, 1VE adj. (pul-sa-tiff, i-ve — du lat. puisa, je bats). Pathol. Qui produit des pulsations ; qui est accompagné de pulsations : Douleur pelsative.

PULSAT1LE adj. (pul-sa-ti-le — lat. pulsatilis ; de pulsare, pousser). Môd. Qui a des pulsations : Tumeur pulsatilk,

PULSATILLE s. f. (pul-sa-ti-lle ; Il mil.du lat. pulsatilis, qui saute ou qui voltige). Bot. Espèce d’anémone : La pulsatille a grande fleur est la plus intéressante à connaître. (V. de Bomare.) 11 Pulsatille des Alpes, Nom vulgaire de l’anémone des Alaea.