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PYGÔ

le combat des Pygmées contre les grues ne soit pas tout h fait une fable ; les Péchiniens s’assemblaient probablement pour chasser ces oiseaux à leur passage et dépouiller leurs nids. Ce fait et la fable d’Hercule emportant les Pygmées dans sa peau de lion sont ce qui avait le plus frappé les Grecs dans toute cette légende. On trouve souvent ces épisodes représentés sur tes vases peints, et il y est quelquefois fait allusion :

■ La comédie passe presque inaperçue dans.le grand ensemble épique de l’antiquité. À côté des chars olympiques, qu’est-ce que la charrette de Thespis ? Près des colosses homériques, Eschyle, Sophocle, Euripide, que sont Aristophane et Plaute ? Homère les emporte avec lui, comme Hercule emportait les Pygmées, cachés dans sa peau de lion. *

V. Hugo.

« Un jour, Napoléon, épouvanté du nombre des mendiants, écrivit à son ministre : « Il ne faut point passer sur cette terre sans» laisser des traces qui recommandent notre ■ mémoire à la postérité. ■ Napoléon n’était pas un déclamateur prodiguant l’éloquence hors de propos ; il n’aurait pas fait cette belle phrase si l’œuvre eût été une œuvre de Pygmëe ; il n’aurait pas levé la massue d’Hercule si l’hydre qu’il voulait combattre n’en eût pas valu la peine. »

P. Leroux.

PYGMÉEN, ÉENNEadj. (pi-gmé-ain, é-è-ne — md. pygmée).Qw appartient aux pygmées, qui a ral port aux pygmées : Peuple PYG-MÉEN, Exp/oitS PYGMEIiNS.

— Fam. Qui convient il un pygmée, à un très-petit homme : Taille fïgmbbnnb.

— Fig. Mesquin, peu important : Des entreprises PYGMEENNES.

PYGMÉNE s. f. (pi-gmè-ne). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des phulémtes, dont l’espèce type.vit dans les montagnes de l’Europe.

PYGOBRANCHE adj. (pi-go-bran-che — du ër.pw/é, derrière ; braychia, branchies). Moll. Wui a les branchies prés de l’anus.

FYGODACTYLE s. m. (pi-go-da-kti-ledu gr. pugê, derrière ; daktulos, doigt). Erpét. Genre de reptiles sauriens.

PYGODE s. f. (pi-go-de — du gr. pugê, fusse ; oduus, dent). Entom. Genre d’insectes hémiptères, de la famille des scutellériens, forme aux dépens des édesses, et dont l’espèce type vit au Brésil.

PYGOLAMFE s. m. (pi-go-lan-pe — du gr. puyè, fesse ; tampos, brillant). Etuom. Genre d’insectes hémiptères, de la famille des réduviens, dont l’espèce type habite le midi de l’Europe. Il Syn.de photine, autre genre d’insectes.

PYGOMÈLE s. m. (pi-go-mè-le — du gr, pnyê, derrière ; melos, membre). Tératoi. Monstre ayant un ou deux membres accessoires à la région hypogastrique.

— Adjectiv. : Monstre pygomele. PYGOMÉLIE s. f. (pi-go-mé-lî — rad. py-

yomèie). Tératoi. Monstruosité du pygomele.

PYGOMÉLIEN, IENNE adj. (pi-go-mé-iiain, i-ène — rad. pygomele). Tératoi. Qui a

le caractère des p gomèles : Monstre pygo-

MÉLIEN.

PYGOMÉUQUE adj. (pi-go-mé-U-ke — du gr. pugé, derrière ; melos, iiiembrejT’Téiatol. <Jui a rapport à la pygoniélie ou aux pygomèles : Conformation pygomélique.

PYGOMOLGE adj. (pi-go-mol-je — du gr. puyè, derrière ; molyos, salamandre). Erpêt. Qui appartient aux batraciens anoures.

PYGOPAGE s. m. (pi-go-pa-je — du gr. pugé, derrière ; payeis, attaché). Tératoi. Monstre double, composé de deux corps réunis.par les fesses.

— Adjectiv. : Monstre pygopagb. PYGOPAGIE s. f. (pi-go-pa-gl). Tératoi Monstruosité du pygopa^e.

PYGOPAGIEN, IENNE adj. (pi-go-paji-ain, i-e-ne — rad. pygopagie). Tératoi. Qui a le caractère de la pygupagie : Monstre pygopagiën.

PYGOPAGIQUE adj. (pi-go-pa-ji-k’e — rad. pygopaye). Qui appartient à la pygopagie ; quia rapport à la pygopagie : Conformation

PYGOPAG1QUB.

PYGOPE s. m. (pi-go-pe — du gr. pugê, derrière ; pous, pied). Erpét. Genre de reptiles sauriens.

PYGOPODE adj. {pi-go-po-de — du gr. pugê, croupion ; pous, pied). Ornith. Qui a tes pieds placés très-près du croupion.

— s. m. pi. Famille d’oiseaux palmipèdes, caractérisée surtout par des jambes très-reculées vers la partie postérieure du corps, et qui correspond à peu près aux braohyptères ou plongeurs.

PYGOPTÉHE s. m. (pi-go-ptè-re— du gr. pugê, derrière ; pteron, aile). Ichthyol. Genre dé poissons gaiioïnes, de l’ordre des sauroïdes, comprenant huit espèces fossiles des terrains carbonifères et péuéens.

PYGORE s. f. (pi-go-re). Entom. Genre

Ï>YLÀ

d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées mélitophiles, comprenant cinq espèces qui toutes habitent Madagascar.

PYGORHYNQUE s. m. (pi-go-rain-ke —du gr. pugê, fesse ; rhugehos, bec). Echin. Genre d’échinides, de la famille des cassidulides, formé aux dépens des clypéastres, et comprenant un grand nombre d’espèces fossiles des terrains nummulitiques et tertiaires.

’ PYGOSCÈLE s. m. (pi-goss-sè-le — du gr. pugê, croupion ; skelos, jiimbe). Ornith. Genre d’oiseaux, formé aux dépens des manchots.

PYGURE s. m. (pi-gu-re — du gr. pugê, fesse ; aura, queue). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées, dont l’espèce type habite l’Amérique équinoxiale.

— Genre d’échinides, de la famille des cassidulides, comprenant de nombreuses espèces fossiles des terrains jurassiques et néocomiens.

PYHÉMIE s. f. (pi-é-ml). Pathol. V. pyohé-

MIE.

PYINE s. f. (pî-i-ne — du gr. puon, pus). Chim. Matière albuminoîde extraite du pus.

— Encycl. Cette matière organique a été découverte dans le pus par M. Guterboek. On l’obtient en précipitant par l’acide acétique le sérum du pus. Elle est insoluble dans 1 alcool, mais soluble dans l’eau. Quelques sels minéraux la précipitent de sa dissolution aqueuse.

La pyine a été considérée par M. Mnlder comme de la trioxyprotéine (v. protéine). Elle ressemble h la chondrine et & ta caséine. Elle diffère de la première en ce que celle-ci donne avec l’alun un précipité soluble dans un excès de réactif ; dans les mêmes conditions la pyine donne un précipité insoluble. On la distingue de la caséine par ses réactions avec le cyanoferrure de potassium : la pyine n’est pas précipitée par le cyanoferrure de potassium, même en solution acidulée par I acide chlorhydrique ; elle précipite seulement quand, après avoir mélangé une solution de pyine à une solution de cyanoferrure, on ajoute une goutte d’acide chlorhydrique ; mais le trouble disparaît quand on ajoute un excès, même très-faible, d’acide, La caséine présente des caractères très-différents lorsqu’on la place dans les mêmes conditions. V. caséine.

FYKAR s. m. (pi-kar). Colporteur indou.

— Encycl. Les pykars, ainsi que les riches marchands indous qui les emploient, sont de la caste des soudras. Ces pykars sont extrêmement nombreux à Calcutta et dans les principales villes de l’Inde anglaise. L’intensité de la chaleur étant trop forte pendant une grande partie de l’année pour permettre aux Européens et surtout aux dames d’aller faire leurs achats dans les boutiques, les marchands préparent de grandes boites, avec beaucoup de tiroirs remplis de toute espèce d’objets, de bijoux faux et vrais, de soiries françaises et anglaises, qu’ils donnent généralement k meilleur marché que dans les boutiques. Ce sont les pykars qui sont chargés de se transporter au domicile des clients et des clientes avec les portefaix portant sur leur tête les boîtes de fer-blanc et de bois où sont renfermées toutes les marchandises. La facilité avec laquelle ces pykars vendent a crédit est d’autant plus étonnante qu’ils sont fort souvent dupes de leur confiance. Toutefois ils tâchent de parer à ces pertes en surfaisant toutes leurs marchandises de 25 pour 100 et font de grands bénéfices quand on les paye comptant. Les pykars font.ainsi le tour de la ville, s’arrètant à la porte de toutes les maisons des Européens et ils offrent leurs marchandises en parlant une espèce de patois anglais.

PYLADE, célèbre par l’amitié qui l’unit à Oreste. Il était fils de Strophius, roi de Phocide, et d’Anaxibie, sœur d’Agamemnon. Il aida son ami à punir les meurtriers de ce dernier, partagea toujours sa bonne et sa mauvaise fortune et épousa sa sœur Electre. V. Oresth.

PYLADE, fameux pantomime affranchi d’Auguste, né en Cilicie. Il vivait au 1er siècle avant J.-C. Il passe, sinon pour l’inventeur de ce genre de spectacle, au moins pour le premier qui le porta, chez les Romains, à un degré de perfection dont on n’avait pas eu l’idée jusqu’alors. Il fit école et représentait surtout des sujets tragiques. Sa rivalité avec Bathylle, mime comique, excita des troubles qui le firent bannir de l’Italie. Mais le peuple, par ses murmures, obtint qu’il fût rappelé. On ignore l’époque de la mort de Pylade. On cite trois autres pantomimes du même nom, ainsi qu’un musicien grec, né à Mégalopolis dans le Péloponèse, et qui vivait du temps de Philopœmen.

PYLAGORE adj. f. (pi-la-go-re — du grec pulai, portes ; agora, assemblée). Mythol. gr. Surnom de Cérès.

— s. m. Antiq. gr. Titre qu’on donnait à des délégués des villes auprès des amphictyoas assemblés à Pylos et à Delphes.

— Encycl. Antiq. gr. Si l’on en croit quelques anciens, les pylayores étaient regardés comme les chefs de la députation. En effet, ils portaient la parole toutes les fois qu’il

PYLÊ

s’agissait de haranguer, et, selon Hésychius, ils étaient les présidents de l’assemblée amphictyonique. Mais il est impossible d’admettre cette supériorité des pylayores sur les autres députés des villes amphictyoniques ; cette supériorité appartenait plutôt aux hiéromnéinons.

Elus à. la pluralité des voix, les pylayores étaient surnommés jraoo- : ovi)T<Jt. Appelés à porter la parole devant 1 assemblée, ils étaient naturellement pris parmi les orateurs ; c’est du reste ce que nous prouvent plusieurs passages de la harangue d’Eschine contre Ctésiphon. Comme ils représentaient les villes qui les envoyaient et qu’ils n’étaient que de simples mandataires, les pylagores, comme les hiéromnémons, venaient, le temps de leur mandat expiré, rendre à leurs concitoyens un compte exact de ce qu’ils avaient fait pendant la-tenue de ces états généraux de la Grèce. On suivait en cela le même usage qui se pratiquait à l’égard des autres ambassadeurs. C’est une particularité que nous fournit Eschiue. Il rapporte, en effet, qu’ayant été envoyé lui-même avec deux de ses concitoyens en qualité depylagore et Diognète seul en qualité de hiéroinnémon, dès leur retour à Athènes ils allèrent tous quatre ensemble rendre compte de leur députation premièrement au sénat et ensuite au peuple. Puis il ajoute qu’il leur remit des mémoires sur tout ce qui s’était passé pendant le temps de leur députation et les décrets qu’ils avaient rendus.

Pour revenir à la question de supériorité, nous pouvons prouver, n’en déplaise à Hésychius, que l’niéroinnémon passait avant le pylagore. En effet, le premier avait le droit de recueillir les suffrages et de prononcer les arrêts ; de plus, son nom était inscrit en tête des décrets des amphictyons, et les années se comptaient par les différents hiéromnémons, de même que chez les Romains elles se comptaient par les divers consulats. Les hiéromnémons avaient encore une autre prérogative : ils convoquaient l’assemblée générale des amphictyons. Nous devons donc rejeter l’opinion de certains scoliastes qui attribuaient aux pylogores le premier rang dans les grandes assemblées amphictyoniques.

PYLAÏELLE s. f. (pi-la-iè-le — de Bachelot de La Pytaïe). Bot. Genre de plantes aquatiques, de la famille des algues.

PYLAÏSÉE s. f. (pi-la-i-zée). Bot. Genre de mousses.

PYLAKEN s. in. (pl-la-kènn). Comm. Sorte de drap anglais.

PYLARE s. m. (pi-la-re). Entom. Genre d’inseetes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, dont l’espèce type habite l’Afrique australe.

PYLE (Thomas)", théologien anglais, né à Stodey (comté de Norfolk) en 1674, "mort en 1756. Il remplit diverses fonctions ecclésiastiques, s’adonna avec succès a la prédication et prit une part des plus brillantes a la controverse dite de Bangor, relative à la juridiction civile du clergé. Le talent dont il lit preuve à cette occasion lui fit donner une prébende à Salisbury. Il semblait appelé à quelque dignité éminente ; mais la vivacité de son caractère et l’indépendance de ses opinions religieuses, qui inclinaient vers le soeinianisme, nuisirent à son avancement. Ses principaux ouvrages sont : tiares historiques de l Ancien Testament (Londres, 1715-1725, 4 vol. iu-8°), avec des commentaires qui ont été reproduits dans la Bible de P. Chais ; Paraphrase des actes des apôtres et de toutes tes èpitres du Nouveau Testament (Londres, 2« édit., 1737, 2 vol. in-S°) ; Paraphrase de l’Apocalypse, avec des notes (1735, in-S") ; Soixante sermons (1773-1783, 3 vol. in-8°), publiés par son fils. — Son fils, Philippe Pyle, mort en 1799, a composé et publié soixante-dix Sermons populaires (Londres, 1789, 4 vol. in-8<>).

PYLÉE, ville de l’ancienne Thessalie, au S., près des Thermopyles. C’était le lieu où s’assemblaient tes amphictyons.

PYLÉES s. f. (pi-lé — au gr, pulai, portes). Antiq. gr. Fqtes qu’on célébrait, aux Thermopyles, en l’honneur de Cérès Pylagore.

PYLlîMKKES, nom d’un grand nombre de rois de Paphlagonie, dans l’Asie Mineure, dont la race se perpétua jusqu’au temps des Romains. Le premier de ces rois dont il soit fait mention est oité par Homère. D’après l’illustre poète, Pylèmènes alla secourir les Troyens à la tète des Hénètes, appartenant à une peuplade de la Paphlagonie, et mourut en combattant les Grecs. — Un autre Pylèmènes, qui vivait vers 134 av. J.-C., fit alliance avec les Romains et leur fournit des troupes dans les guerres qu’ils soutenaient contre Aristonicus, fils naturel du dernier des Attalides. — Un fils du précédent, également appelé Pylèmènes, vivait en 88 avant J.-C Lors de la première guerre de Mithridate contre les Romains, il s’allia avec ces derniers, fut chassé de son royaume par le roi de Pont, puis rétabli par Pompée vers 64 ; mais il ne conserva que la partie de son royaume située dans l’intérieur des terres. Après Sa mort, la portion de la Paphlagonie qu’il possédait fut annexée à la république romaine. Eu lui s’éteignit la race des Pylèmènes.

PYLÉTIOE adj. (pi-lé-ti-de — gr. pulai-

PYM

tis, gardienne des portes). Mythol. gr. Surnom de Minerve,

■ PYLIEN, IENNE s. et adj. (pi-li-ain, i-è-ne). Géogr. anc. Habitant de Pylos ; qui appartient à cette ville ou à ses habitants : Les Pyu’ens, Les fêtes pyliennes,

PYLÔNE s. m. (pi-lô-ne — du gr. pulin, portail). Archit. Grand portail surmonté ordinairement d’une tour carrée, et servant à décorer la façade d’un temple égyptien : Les pyramides, les obélisques, les pylônes et tes portiques consacrent la grandeur antique. (A. de Vigny.) Au bout Ses rues désertes se découpaient la pointe des obélisques, le sommet des pylônes, l’entablement des palais et des temples. (Th. Gaut.)

Devant les colosses moroses

Et les pylônes de Luxor,

Près de mon frère aux teintes roses,

Que ne suis-je debout encor !

Tu. Gautier.

— Masse de charpente très-élevée, employée par les géomètres pour lever des plans.

PYLÔN1QUE adj. (pi-lô-ni-ke — rad. pylône), tjui a rapport, qui appartient aux pylônes : Forme pylôniquk.

PYLOPHILE s. m. (pi-lo-fi-le — du gr. puté, porte ; philos, qui aime).’ Entom.. Syn.

de PHILHYDRB.

PYLORE s. m. (pi-lo-re — du gr. pulê, porte ; ouros, gardien). Auat. Orifice inférieur de l’estomac, par lequel passent les aliments pour entrer dans l’intestin : Le pylore litire passage aux aliments quand ils sont devenus chyme. (J. Macé.)

— Encycl. C’est à travers le pylore que s’échappent les aliments après avoir subi dans l’estomac le premier travail de la digestion. L’ouverture pylorique est pourvue d’une valvule qui empêche les matières alimentaires de remonter de l’intestin dans l’estomac. Cette valvule est, en général, circulaire, large de 9«>, ol environ. Quelquefois elle est ovale et, diiiis ce cas, sa plus grande largeur répond à la partie inférieure ; d’autres fois, elle a la forme d’un croissant. Elle est formée par un simple repli des tuniques de l’intestin, de sorte que la face supérieure de la valvule présente tous les caractères de la muqueuse stomacale, tandis que la face ’inférieure est identique à la muqueuse du duodénum. La face externe de 1 estomac présente au niveau de la valvule un petit enfoncement annulaire auquel prend part la tunique péritonéale elle-même.

PYLOR1DB adj. (pi-lo-ri-de). Moll. Syn. de

PYLOHIDÉ, ÉE.

PYLORIDÉ, ÉE adj. (pi-lo-ri-dé — de pylore, et du gr. idea, forme). Moll. Qui a la coquille béante en forme de porte.

— s. f. pi. Molt. Famille de mollusques acéphales, qui correspond à peu près k celle des enfermés.

PYLORIQUE adj. (pi-lo-ri-ke — rad. pylore). Anat. Qui appartient, qui a rapport au pylore : Orifice pylorique. Muscle pylorique. Artère, veine pylorique.

PYLOS, nom de trois villes de l’ancien Péloponèse, dans la partie occidentale. Il y avait d’abord la Pylos d’Elide, sur le Ladon et la route d’Elis à Olympie, près du confluent du Ladon et du Pènée ; la seconde ville de ce nom était Pylos de Triphylie, dite aussi Pylos Arcadique, parce qu’elle était voisine de l’Arcadic ; enfin la troisième était Pylos de Messëuie, sur la côte de la mer voisine de l’Ile Sphactérié. La seconde de ces trois villes avait été la capitale de Nestor. Le village moderne de Zouchio ou Vieux-Navarin s’élève près de l’emplacement de la Pylos de Messénie.

PYM (Jean), membre de la Chambre des communes au temps de Charles Ier, célèbre par ses sentiments républicains, né dans le comté de Somerset en 15S4, mort en 1643. Après avoir exercé pendant quelque temps la profession d’avocat, il entra au Parlement et se distingua, dès le règne de Jacques Ier, par une opposition invariable aux mesures de la cour et par son éloquence. En 16Ï8, il concourut à la rédaction de l’acte d’accusation contre le duc de Buckingham. Partageant les opinions des puritains, il avait, formé le projet de se rendre en Amérique pour y fonder un gouvernement où régneraient la liberté civile et la liberté religieuse, et il était sur le point de s’embarquer avec Hampdeu et Cromwell, lorqu’un ordre du conseil les empêcha d’exécuter leur résolution, li fut un des membres les plus influents du Court Parlement ainsi que du Long Parlement (1640)et lutta avec beaucoup de courage contre la cour, « Pym, dit Chanut, y débuta par un exposé étendu et énergique des griefs de la nation touchant les privilèges du Parlement, la liberté religieuse et la liberté civile. 11 frappa bientôt un coup plus hardi. Dans un discours habilement calculé, il accusa de haute trahison le comte de Strafford, principal ministre de Charles Ier, et fut nommé l’un des commissaires pour poursuivre le procès devant la Chambre des pairs. » Profondément irrité des discours pleins de hardiesse prononcés par Pyra et par les chefs de l’opposition, Charles l«r demanda leur arrestation et n’hésita point k se transporter en per-