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PYRE

dez-en-Confians, de Terrats, de Saint-Nazaire, etc.

La maladie qui a atteint l’olivier dans ces dernières années fait délaisser cette culture, qui devient de moins en moins répandue. L’industrie maraîchère occupe une très-large place dans les Pyrénées-Orientales. On y excelle dans la production des primeurs de toutes sortes. Il rentre, tous les ans, de ce chef, dans le département, la somme ronde de 3 millions de francs. Malgré les revers de ces dernières années, la sériciculture se soutient mieux que partout ailleurs, les graines sont même très-recherchées. L’apiculture est très-florissante. Les miels, dont les plus beaux se récoltent sur les montagnes de Vingrau, d’Opoul, de Py, de Tautavel, sont aussi estimés que ceux de Narbonne. La production annuelle est de plus de 100,000 kilogrammes. Dans les plaines et les vallées irriguées on a adopté l’alternance des cultures, qui, d’ordinaire, se succèdent dans l’ordre suivant : blé, maïs et trèfle incarnat pour la nourriture des troupeaux pendant l’hiver. Le trèfle est détruit au printemps suivant. Ce mode de culture est tellement actif, qu’on a cinq récoltes en vingt mois. Pour suffire aux besoins, des mauouvriers s’engagent à faire tous les travaux de binage et de dépiquaison des plantes sarclées. Dans la partie des montagnes où la culture est possible, l’assolement biennal avec jachère est le seul en usage. LAisnge des bons instruments est maintenant général, au moins dans les parties les plus fertiles du département. Ou trouve partout la charrue Dombasle, des herses, des rouleaux. Les houes à cheval, les butteurs, les charrues sous-sol, les machines à batlre se rencontrent chez tous les grands propriétaires. On fume tous les deux ans, k raison de 15,000 à 20,000 kilogrammes par hectare. Les fumiers d’étable, les seuls employés, laissent encore beaucoup à désirer. Parmi les spécuhitions qui ont le bétail pour objet, la seule importante est l’élève et l’engraissement des moutons. On n’entretient de bêtes bovines que pour les besoins de la ferme. Dans la plaine on trouve au moins une tête de bétail par hectare. Dans les terres non irriguées, on ne trouve guère qu’une tête de bétail par trois hectares. Le département des Pyrénées-Orientales est exclusivement agricole. La propriété n’y est pas très-morcelée. Dans les parties irriguées, l’étendue moyenne des fermes est de 15 a 20 hectares. Dans la partie montagneuse, les fermes ont en moyenne 60 à 70 hectares. Le nombre des propriétaires fonciers dépasse 75,000. Les terres labourables et irriguées valent environ 5,000 francs l’hectare ; les terres non irriguées ne valent pas plus de l, <00 à 1,500 francs l’hectare. La plupart des terres sont exploitées par des fermiers à raison de 175 k 200 francs l’hectare dans la plaine, et de 15 à 60 francs dans la montagne. Les vignes seules sont toujours exploitées directement par les propriétaires. La durée des baux est de neuf ans. Le fermier doit conserver les pailles sur place ; il peut vendre les foins, excepté la dernière année ; enfin il doit laisser les terres emblavées comme il les a trouvées k son entrée en jouissance. Dans les terres d’arrosage, il est généralement interdit au fermier de semer du maïs porte-graine sur le chaume du blé immèdiaiement après la moisson. Le payement de l’impôt incombe au propriétaire. L’agriculture occupe presque toute la population. Les journaliers gagnent l fr. 75 par jour. Les maîtrès-valets, dont la responsabilité se trouve engagée jusqu’à un certain point, gagnent émargent ou en nature un salaire qui peut être évalué à 700 francs. Les autres domestiques gagnent 200 francs, sans compter la nourriture. En général, l’état de la population est prospère, les populations rurales sont bien nourries et passablement bien logées. L’instruction primaire gagne du terrain ; la misère diminue en même temps que l’ignorance. Le département possède une ferme-école à Germainville et 5 pépinières. Les voies de communication consistent en 7 grandes routes, S routes départementales et 2 chemins de fer, celui de Narbonne à Perpignan et celui de Perpignan a la frontière n’Espagne.

Le commerce du département consiste en vins, laines, miel, fers, bois, draperie commune, bonnets rouges, liège, cerceaux. L’industrie est de beaucoup inférieure à l’agriculture comme importance. Les principaux établissements consistent en magnaneries, tanneries, distilleries, minoteries, fabriques d’huile, etc. L’industrie minière y prend un développement remarquable. Parmi les usines de fer, nous citerons celles de Velmanya et de Nyer ; les hauts Journaux de Fuilla et de Ria fabriquent de la fonte. Deux marais salants sont également en exploitation. Enfin, il se fuit un mouvement de navigation assez important dans les ports de Banyuls-sur-Mer, de Pon-Vendres, de Collioure, de Barcaiès-de-Saint-Laurent.

PYRÉNÉITE s. f. (pi-ré-né-i-te — rad. Pyrénées). Miner. Grenat noir des Pyrénées.

PYRÉNESTE S. m. (pi-ré-nè-ste). Ornith. Genre de.passereaux, de la famille des iViugillidées, formé aux dépens des gros-becs et des bouvreuils.

PYRÉNION s. m. (pi-ré-ni-on — du gr. purêniùn, petit noyau). Bot. Genre de champignons, du groupe des trémelles.

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PYRÉNOCHIE s. f. (pi-ré-no-kt — du gr. purén, noyau ; oched, je porte). Bot. Syn. de dothidéb, genre de cryptogames.

PYRÉNOÏDE adj. (pi-ré-no-i-de — du gr. purén, noyau ; eidos, aspect). Bot. Qui ressemble k un noyau.

— Anat. Apophysepyrénoïde, Apophyse de la seconde vertèbre du cou.

PYRÉNOTHÉE s. f. (pi-ré-no-té — du gr. purén, noyau ; âihsô, je pousse). Bot. Genre de lichens, de la tribu des Jiinboriées, formé aux dépens des verrucaires, et dont trois espèces croissent en Europe.

PYRÉNULE s. f. (pi-ré-nu-le — dimin. du gr. purén, noyau). Bot. Syn. de Verrucaire, genre de lichens.

PYRÈTHRE s. m. (pi-rè-tre — gr. purethron ; de pur, feu, et de aithà, je brille, à cause de sa saveur brûlante). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des sénécionées, formé aux dépens des chrysanthèmes, et comprenant une soixantaine d’espèces qui croissent dans les régions tempérées de l’ancien continent : Le pyrethrK est très-répandu comme plante d’ornement. (P. Duchartre.)

— Encycl. Les pyrèthres sont des plantes herbacées, annuelles ou vivaces, ou sousfrutescentes, à feuilles alternes, simples, dentées ou pennatiséquées ; les fleurs sont groupées en capitules solitaires terminaux, quelquefois réunis en corymbe et entourés d’un involucre à folioles imbriquées ; le réceptacle est convexe, arrondi ou conique et dépourvu de paillettes ; les fleurs du centre sont tubuleuses, hermaphrodites, jaunes ; celles de la circonférence, ligulées, femelles, ordinairement blanches ; le fruit est un akène plus ou moins cylindrique 041 tétragone, souvent surmonté d’un rebord ou d’une couronne membraneuse, il est, du reste, assez difficile de caractériser et même de limiter nettement ce genre, car il confine k d’autres (camomille, chrysanthème, matricaire, etc.) d’assez près pour que certaines espèces aient été rapportées à tel ou tel de ces types respectifs.

Le pyrèthre matricaire ne doit être confondu ni avec les matricaires proprement dites, qui forment un genre ou tout au moins un sous-genre distinct, ni avec le pyrèthre des pharmacies, qui est une espèce de camomille (anthémis). Son nom scientifique est pyrethrum parthenium. C’est une plante vivace, à racine tortueuse, rameuse, Tbruuàtre ; à tiges hautes de om,40 à 0™,60, dressées, rameuses, portant des feuilles alternes, pétiolées, pennatiséquées, molles, légèrement pubescentes, d’un vert clair ou un peu jaunâtre ; les fleurs, très-odorantes, sont disposées en capitules, k disque jaune et & couronne blanche, ordinairement nombreux, groupés en corymbe terminal. Ou trouve dans les jardins une variété dite à fleurs doubles, c’est-à-dire dont toutes les fleurs sont ligulées et blanches, et que les horticulteurs appellent camomille ou matricaire ; elle ne se recommande pas seulement par sa beauté ; eile a aussi un arôme plus prononcé, et l’expérience a constaté que ses propriétés sont plus énergiques ; aussi préfère-t-on aujourd’hui dans la matière médicale cette variété à fleurs doubles.

Le pyrèthre matricaire est commun en Europe ; il croit dans les champs, les terrains cultivés, les décombres, au voisinage des habitations, etc. Il est d’un tempérament rustique et d’une culture facile ; tous les sols lui conviennent, excepté ceux qui sont trop humides ou trop ombragés. On le propage de graines, semées en place au printemps et à l’automne, ou bien encore d’éclats de pied ou de rejetons, repiqués à cette dernière époque. Il ne demande plus ensuite aucun soin et se ressème souvent de lui-même. Toute la plante possède une odeur forte, pénétrante, une saveur chaude, acre et amère ; elle renferme une matière résineuse, du mucilage, un principe amer, une huile volatile bleue. On l’emploie en médecine, quelquefois fraîche, plus souvent sèche ; en général, on se contente des inflorescences ; il faut les récolter par un temps très-sec et les soumettre à une dessiccation rapide ; sans cela, elles sont exposées à noircir.

Cette plante a été regardée comme tonique, stimulante, antispasmodique, antihystérique et emménagogue. Elle est utile dans certaines maladies nerveuses mal définies, quand il est besoin de fortifier, de tonifier le canal digestif ou de dissiper les gaz accumulés dans l’intestin. On l’a conseillée contre les coliques nerveuses, le météorisme, l’hystérie, l’aménorrhée et autres affections analogues. Onl’a fort vantée aussi contre les fièvres intermittentes et les vers intestinaux ; mais ces dernières propriétés sont assez douteuses. On remplace avantageusement le pyrèthre matricaire par la camomille romaine, qui est plus aroinutique et plus agréable k prendre, A, l’extérieur, on 1 emploie en cataplasmes contre les migraines et les céphalalgies. On assure que l’odeur de cette plante fait fuir les abeilles et qu’il suffit d’eu tenir un bouquet à la main pour se préserver des piqûres de ces insectes.

Le pyrèthre rosé ou carné est une plante vivace, originaire du Caucase ; ses capitules, dans le type, sont jaunes au centre et roses au pourtour ; mais on a obtenu, par la culture, des variétés doubles ou à fleurs toutes ligulées et qui présentent toutes les nuances

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du blanc pur au rose carmin vif ou pourpré ; ces fleurs rivalisentavec les plus belles reinesmarguerites ; elles s’épanouissent en mai. Cette plante, rustique et très-florifère, est aujourd’hui fort recherchée dans les jardins ; on la multiplie facilement de graines ou d’éclats de pied. Le pyrèthre k feuilles de cinéraire, improprement nommé pyrèthre du Caucase ou de Willemot, est originaire de la Dalmatie ; ses capitules séchés servent à préparer une poudre insecticide assez estimée. Nous ne ferons que nommer les pyrèthres à corymbes, de Mycon, k feuilles d’achillée.etc. À ce genre appartiennent encore les belles plantes connues dans nos jardins sous le nom de chrysanthèmes (v. ce mot) et le chrysanthème à fleurs blanches ou grande marguerite des prés. Quelques auteurs y rapportent aussi la balsamite (v. ce mot). Enfin, nous rappellerons que le pyrèthre des pharmaciens et des herboristes est une espèce de camomille ou mieux d’anthémis (v. ce dernier mot).

PYRÉTHRINE s. f. (pi-ré-tri-ne — ra.â. pyrèthre). C’him. Principe extrait du pyrèthre parthéniûm.

PYRÉTINE s. f. (pi-ré-ti-ne — du gr. pur, feu). Chim. Résine produite par la distillation des substances organiques.

PYRÉTIQUE adj. (pi-ré-ti-ke — du gr. puretos, fièvre). Pathol. Qui appartient à la pyrexie : Frisson pyrétique.

— Pharm. Fébrifuge.

PYRÉTOLOGIE s. f. (pi-ré-to-lo-jl — du gr. puretos, fièvre ; logos, discours). Pathol. Traité des fièvres : flous avons encore beaucoup à consulter la nature avant que d’établir une pyrétolog<e vétérinaire. (Grognier.)

PYRÉTOLOGIQUE adj. (pi-ré-to-lo-ji-kerad. pyrétoloijie). Qui a rapporta la pyrétologic : Essais pyrétologiqoes. C’est avec une grande réserve que nous autres vétérinaires devons puiser des principes dans les ouvrages de médecine humaine ; et, en supposant que dans cette science les doctrines pyrétologi- . QUiiS fussent satisfaisantes, ce ne serait pas un motif pour tes transporter dans nos théories et en faire la base de notre pratique. (Grognier.)

PYRÉTOLOGISTE s. m. (pi-ré-to-lo-gi-ste

— rad. pyrétoloijie). Pathol. Celui qui s’occupe spécialement des fièvres. Il On dit aussi

PYRÉTOLOGUIi.

PYREXiE s. f. (pi-rè-ksl — gr. purexia ; de puressô, j’ai la fièvre, dérivé de pur, feu, fièvre). Patl1.1l. État fébrile, fièvre.

PYRG1, nom de deux villes du monde ancien. L’une de ces villes se trouvait dans l’ancien Péloponèse, en Triphylie, près de la frontière de Messénie ; l’autre, en Italie, sur la mer Tyrrhénienne, près de l’endroit où s’élève aujourd’hui Givita-Vecehia. On voit encore de nos jours quelques restes des murailles pélasgiques qui entouraient cette ville.

PYRGITE s. m. (pir-ji-te — du gr. purgitès, qui niche au haut des tours). Ornith. Nom scientifique du genre moineau,

PYRGO s. f. (pir-go). Moll. Genre de coquilles microscopiques, réuni aujourd’hui aux biloculines.

PYRGOME s. m. (pir-go-me — du gr.purgàma, tour). Crust. Genre de cirripèdes.

PYRGOMORPHE s. f. (pir-go-mor-fe — du gr. purgos, tour ; morp/ié, forme). Entom. Genre d’insectes orthoptères sauteurs, de la famille des acridiens, formé aux dépens des truxales, et dont l’espèce type habite le midi de l’Europe.

PYRGOPS s. m. (pir-gops — du gr. purgos, tour ; ops, œil). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de ia famille des charançons, tribu des cyclomides, dont l’espèce type vit aux lies Philippines.

PYRGOTÉLÈS, graveur grec, qui vivait au IVe siècle av. J.-C., du temps d’Alexandre. Il s’adonna à la gravure des pierres fines et surpassa dans cet art tous ceux qui l’avaient précédé. Pyrgotélès partagea avec Lysippe et Apelle l'honneur de pouvoir retracer exclusivement les traits du fumeux conquérant macédonien. On croit qu’aucun de ses ouvrages n’est parvenu jusqu’à nous. Un Hercule assommant l’hydre, un Phocion et une Tête d’Alexandre qu’on lui a attribués paraissent ne point être de lui.

PYRGULE s. f. (pir-gu-le — dimin. du gr. purgos, tour). Moll. Genre de mollusques gastéropodes pectinibranches, formé aux dépens des mélanies, et dont l’espèce type habite les eaux douces de l’Italie et de la Suisse.

PYRHÉLIOMÈTRE s. m. (pi-ré-li-o-mè-tre

— du préf. pyr, et de héliomètre). Instrument propre a mesurer la quantité de chaleur fournie par le soleil.

— Encycl. Cet instrument se compose essentiellement d’un cylindre métallique creux de petite hauteur, en cuivre argenté ou en argent, recouvert de noir de fumée sur la base qui doit être opposée au soleil et rempli d’eau. Ce cylindre est fixé à un axe perpendiculaire aux plans de ses bases et dont la direction passe par leurs centres. Un thermomètre dont la boule plonge dans le cylindre est fixé k cet axe, qui supporte à son autre extrémité une plaque circulaire parallèle aux bases du cylindre et de même diamètre qu’elles ; l’axe commun de la plaque et du cylindre est supporté en son milieu par une

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tige verticale avec laquelle il est articulé de manière k pouvoir "être amené dans toutes les directions. On s’assure que les rayons du soleil tombent bien perpendiculairement sur la face extérieure du cylindre et que l’ombre de ce cylindre couvre bien exactement la plaque opposée.

L’appareil étant apporté à l’extérieur est disposé convenablement sar une table fixe, et, lorsqu’il est dans la position où il doit être, on note la température indiquée par le ther- / momètre ; on place alors un écran devant le cylindre et on attend cinq minutes, au bout desquelles on note l’élévation de température S marquée par le thermomètre ; on enlève alors l’écran et on attend de nouveau cinq minutes, 'au bout desquelles on note la nouvelle augmentation de température 4 ; enfin on replace l’écran devant le cylindre et on attend encore cinq minutes, au bout desquelles on observe une nouvelle élévation de température S’. L’élévation A de température n’est pas seulement due à l’insolation directe, puisque la température s’est élevée pendant les deux intervalles de temps où le cylindre était soustrait à l’influence directe des rayons ; on peut admettre que»dans l’intervalle des cinq minutes moyennes, la température du cylindre a reçu, outre l’accroissement dû à l’influence des rayons directs, un accroissement secondaire

S-M’ T~'

moyenne arithmétique entre les accroissements obtenus pendant les deux intervalles extrêmes de temps ; l’accroissement de température dû seulement à l’insolation directe pendant les cinq minutes moyennes est donc

  • * + *’

2

Cela posé, si M représente la masse d’eau calorimétriquement équivalente à ta masse du cylindre rempli d’eau, la quantité de chaleur absorbée sera

{{{1}}} î—j,

l’unité étant une calorie, si M est estimé en kilogrammes et A, S, 4’ en degrés centigrades.

Si l’on s’est proposé de mesurer la quantité de chaleur émise par le soleil, et non pas celle qui est parvenue jusqu’à nous, il faut corriger la quantité Q de la perte par absorption dans l’atmosphère. Or, si A désigne la.

hauteur totale de l’atmosphère, Z la distance zénithale du soleil, R le rayon de la terre et x le chemin, plus grand que h, parcouru par les rayons solaires ’dans l’atmosphère, on a évidemment

(R -f- A)’ = R» + x* -f 2Ra cos Z ou

2RA + h ? = x* + 2hx cos Z  ;.

mais comme A et x sont très-petits par rapport k R, on peut réduire cette équation à

2RA = 2Rs cos Z, d’où

|=cosZ ;

on aurait, dans une autre circonstance,

x>

7- = cos Z’.

A

de sorte que, sans connaître la hauteur absolue de l’atmosphère, on peut obtenir le rapport

x’ cos Z’

x cos Z

des chemins parcourus à travers l’atmosphère par les rayons solaires, sous deux inclinaisons différentes Z et Z’.

La comparaison d’un grand nombre d’expériences faites dans des circonstances météorologiques semblables, mais à différentes heures de la journée, a conduit M. Pouillet à la formule suivante pour l’expression de la quantité de chaleur envoyée au pyrhétiomètre, en une minute, par le soleil ; cette quantité Qt étant corrigée de l’influence de l’atmosphère :

Q, = Aa«.

A et a désignant deux constantes et t la quantité

1

cos Z’

a dépend de l’état de l’atmosphère et varie, de 0,73 à 0,83 ; mais A est une constante absolue dont la valeur est 1,7633. Cette constante A parait donc pouvoir représenter la chaleur qu’enverrait le soleil en une minuta-