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ilONt)

— Mus. Note représentée par une ligne circulaire et valant quatre noires.

— Jeux. Au lansquenet, Somme que chaque joueur donne pour les cartes, avant que

I on commence a jouer : Payer sa ronde.

— Techn. Instrument avec lequel les blanchisseuses dressent le linge, il Faire une ronde, Verser sans interruption une certaine quantité du même sirop dans chacune des formes.

— Erpét. Espèce de tortue du raidi de l’Europe.

— Loc. adv. À la ronde, alentour : II est connu à vingt lieues A la ronde. Oh a bu à la santé dit petit bambin à plus d’une lieue À

LA RONDE, (lime de Sév.)

On respire d ta ronde une odeur salutaire.

Berciioox. la solitude était profonde, S’étendant partout à la ronde.

La Fontaine.

II Tour à tour, successivement autour de la table : Boire k larondb. Chanter a la ronde. D’autre côté, les santés couraient À la ronds et l’on s’entretenait de divers discours. (D’Ablanc.)

On a porté partout des Terres à la ronde.

Boileau.

— Loc. prov. A la ronde, monpàrc en aura, Se dit lorsqu’on donne quelque chose a son voisin, en le priant de le faire passer de main en main. Un fils, dit-on, placé à table à la droite de son père, en reçut un violent soufflet ; ne pouvant se venger sur l’auteur de ses jours, il souffleta vigoureusement son voisin de droite en s’écriant : À la ronde, mon père en aura ; telle serait l’origine du proverbe.

— Encycl. Art milit. Le mot ronde n’est pas très-ancien dans la langue française. Il commença à être admis au temps de Henri Estienne. Le vieux français se servait de l’expression cercle ou cercle de nuit, pour désigner une ronde. Les Voyages d’Anacharsis (t. III, p. U2) nous montrent quels soins les Grecs apportaient à l’accomplissement des rondes. Elles étaient annoncées par la cloche, système imité par les Turcs qui, par le bruit du tam-tam, tiennent pendant la nuit les sentinelles en éveii. Les Romains exprimaient le service et l’objet de la ronde par vigilim ; les légionnaires, les chevaliers, les centurions, les tribuns eux-mêmes s’acquittaient de ce service ou en surveillaient l’exécution. Dans les milices françaises du xvno siècle, les rondes se tiraient au sort et ne marchaient qu’avec une mèche allumée. Le militaire de ronde entrait dans chaque guérite du rempart pour voir dans le fosse de la place. Au xviuo siècle, il y avait des rondes roulantes ; c’étaient des espèces de factions d’officiers tenus de se promener, pendant une certaine durée de temps, sur une portion du rempart.

« Les rondes ont pour objet de vérifier si l’on est sur ses gardes aux avant-postes, si on y exécute bien la consigne, si chacun fait son devoir.

Le commandant du corps principal fait visiter ses avant-postes par des ofriciers qui viennent lui rendre compte de ce qui s’y passe ; le commandant d’une grand’garde visite OU fait visiter ses petits postes ; le chef d’un petit poste visite ou fait visiter ses sentinelles ou vedettes. Celui qui fait la ronde est seul ou accompagné d’un, deux, trois, quatre ou cinq hommes, selon son grade,

I étendue et la nature du chemin à parcourir.

II va d’un poste k l’autre, d’un poste a une sentinelle ou vedette, ou d’une sentinelle ou vedette à une autre sentinelle ou vedette. Sa mission est surtout un contrôle ; mais, en même temps, il observe aussi tout autour de lui, particulièrement du côté de l’ennemi.» (Maximes, conseils et instructions sur l’art de la guerre, par le Mal Bugeaud.)

La ronde de sous-officier est faite par des sergents et quelquefois par des caporaux qui sont tenus de porter un falot. On lui a donné longtemps le nom de contre-ronde.

La ronde d’officier est faite par un officier éclairé par un soldat. Autrefois, les officiers des compagnies d’élite n’étaient pas tenus de faire des rondes ; mais la décision de septembre 1834 les a contraints à concourir à ce genre de service.

La ronde-major est faite par le major de place ou par un aide-major, aussitôt après la fermeture des portes ; c’est la première ronde de nuit. On la fait quelquefois à cheval. Elle constate si le mot d ordre a été donné, reçu et compris comme il faut. Laronde-ma/orn’a pas d’heure fixe et elle commence tantôt par un poste, tantôt par un autre.

Les rondes supérieures se font ordinairement à cheval, aux heures et dans la direction qui convient à l’officier qui est de ronde. À son approche, les hommes de chaque poste sortent et se mettent sous les armes. Les rondes supérieures, lorsqu’elles sont faites par des officiers généraux, sont accompagnées d’une escorte.

On a donné le nom de ronde volante a celle dont s’acquittait, de poste en poste seulement, un sergent ou un caporal qui n’était pas commandant de poste.

— Mus. Dans le système musical moderne (il est bien entendu que nous parlons de celui qui est en usage chez les nations européennes), la ronde est l’unité de valeur, unité qui se décompose en blanches, noires, croches,

ROND

doubles croches, triples croches et quadruples croches, représentant la moitié, le quart, le huitième, le seizième, le trente-deuxième et le soixante-quatrième de sa durée. La ronde vaut une mesure entière à quatre temps et, par conséquent, ne trouve pas son emploi dans les mesures plus courtes que celles-ci, celles à trois et à deux temps. Elle est dono la valeur la plus longue de notre système ; mais on doit l’allonger dans la mesure à douze-huit, qui est pourtant une mesure à quatre temps, mais dont chaque temps se compose de trois croches au lieu de deux et est de moitié plus long que chacun de ceux de la mesure à quatre temps ordinaire. C’est ce qui fuit que, dans la mesure à douze-huit, la ronde doit toujours être pointée, puisque le point placé après une note en augmente de moitié ia valeur..

À l’inverse de ce qu’elle est aujourd’hui, la ronde, dans l’ancien système musical, était la division la plus courte de la mesure ; elle valait seulement la moitié de la brève et s’appelait semi-brève.

La forme de la ronde est celle d’un petit cercle rond sans queue. La blanche n’en diffère que par l’adjonction de cette queue.

— Littér. La ronde est une sorte de chanson qui eut beaucoup de succès jadis et qui était destinée k être chantée dans les réunions nombreuses. On se tenait debout, en formant le rond, chacun tenant la main de son voisin. Chaque couplet, étant invariablement suivi d’un refrain uniforme, était dit par l’un des membres de l’assistance, puis, quand ce refrain arrivait, tout le monde faisait chorus et l’on dansait en rond jusqu’au couplet suivant.

Parmi les rondes enfantines populaires en France, nous citerons : les Vendangeurs, de D’Ornevalj laMèreBontems, de Philippon de La Madeleine ; C’est la petite Thérèse, de Piis et Barré ; A la fêle du hameau, de Ducray-Duminil ; Vlà c’ que c’est que d’aller au bois, de Favart ; L’autre- jour, la petite Isabelle, du Cousin Jacques (Beffroy de Reigny) ; le Grand Colas, de de La Borde ; C’est le biau Thomas, de Pujouly ; puis les rondes anonymes : Compère Guilleri, la Tour, prends garde, le Petit mari, le Chevalier du guet, la Vieille, Oh ! gai, franc cavalier, Il était une bergère, Girofle, yïrofla, etc., etc.

M. Charles Nisard, dans son Histoire des livres populaires, remarque la médiocrité et l’insignifiance de la plupart de ces chansons ; il cite la suivante comme une des moins mauvaises :

L’autre jour, plantant d’l’oseille,

J’ai rencontré mon berger

Qui me dit bas à l’oreille :

Je voudrais vous embrasser.

Ah ! vraiment ! la drôle de mode

Ce berger-là n’est point sot ;

Il nous apprend la méthode

De nous aimer comme il faut.

En s’adressant à une dame :

Madame, entrez dans la danse ** Regardez-en la cadence, Et puis vous embrasserez Celui que vous aimerez. « La personne, dit M. Nisard, qui tient la main droite du maître de la ronde est celle que l’on invite par les mots ci-dessus ; elle entre dans le rond, dès qu’on s’adresse à elle, et va présenter sa joue à un des danseurs ; elle passe ensuite à la gauche du maître ; puis le couplet se répète et, pour tout changement, on dit : Monsieur, entres, etc., et embrasses celle que vous aimerez. »

Une autre ronde, trop populaire pour n’être pas rappelée ici, est la chanson enfantine dont voici le premier couplet. 11 était un’ bergèré, Et ron, ron, ron, petit patapon ; Il était un1 bergère Qui gardait ses moutons,

Ron, ron ! Qui gardait ses moutons...

Rappelons aussi la ronde signalée par Gérard de Nerval :

Trois filles dedans un pré... Mon cœur vole, Mon cœur vole, Mon cœur vole a votre gré... Indiquons encore : Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés ; Dans notre village, il y a un avocat, et celle-ci qui est très-populaire dans le Bourbonnais : La terre nourrit tout, La terre nourrit tout, Les fous comme les sages ; La terre nourrit tout, Les sages et les fous. Il y avait aussi les rondes composées pour être chantées à table et qui, presque toujours, roulaient sur des sujets bachiques ou graveleux. Chacun chantait son couplet, et l’on se contentait, sans danser, de faire chorus au refrain.

La ronde a été souvent introduite dans nos opéras-comiques, et, lorsqu’elle y était bien placée, elle a toujours produit beaucoup d’effet. Parmi les plus jolies, les plus heureuses, nous mentionnerons particulièrement celles de l’Epreuve villageoise, de Grétry ; li’Aline, reine de Golconde, de Berton ; de Ceiidrillon, de Nicolo ; du Petit Chaperon rouge, de Boîeldieu ; du Pré aux clercs, d’Hérold ; de la Neige, de M. Auber ; du Postillon de Longju-

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meau, d’Adolphe Adam ; des Porckerons, de M. Albert Grisar, etc., etc., qui sont de véritables modèles du genre. Dans les anciens vaudevilles, la ronde était aussi fort usitée ; elle était même parfois obligée, et telle pièce "ne se serait pas terminée au gré du public sans la ronde de rigueur.

Aujourd’hui, la France parait moins disposée à chanter que sous Mazarin, où elle se consolait des impôts k l’aide de quelques couplets. Aussi la ronde, considérée comme genre musical, n’est-elle plus en usage que dans quelques sociétés bachiques ; au théâtre, elle a perdu une grande partie de sa vogue.

Boude de nnlt (la), tableau de Rembrandt (musée d’Amsterdam). Malgré le reproche d’obscurité quelquefois adressé k ce tableau, le sujet en est fort simple et facile à interpréter, et si plusieurs critiques, tout en louant l’incomparable exécution de ce tableau, en ont trouvé la composition embrouillée, c’est que, se rapportant au titre, qui est inexact, ils se sont obstinés à ne voir qu’une ronde de nuit, tandis qu’il s’agit simplement de la réunion de braves miliciens qui vont tirer à la cible. En effet, que représente le tableau ? Un tambour bat le rappel, et tous les bourgeois de la milice arrivent en se hâtant derrière le capitaine et le lieutenant, qui marchent les premiers. Tous sont revêtus d’uniformes de fantaisie, dont Rembrandt a su tirer un merveilleux parti au point de vue du coloris. L’harmonie générale de la composition est jaune clair s appuyant sur un ton brun, ou presque toutes les têtes se détachent en vi-gueur. Le point capital du tableau est une petite fille d’une douzaine d’années qui court devant les miliciens, le corps placé de profil et la tête tournée de trois quarts vers le spectateur. Une pèlerine d’un vert pâle couvre ses épaules et jette un ruban d’ombre transparente sur sa large robe en moire blanche, glacée de tons fauves très-doux ; k sa ceinture pendent un poulet attache^ par les pattes et une bourse suspendue à de longs cordons. Devant cette enfant, lumineuse comme un astre et qui semble éclairer le tableau, s’avance un jeune homme, brun, au visage accentué et vêtu de rouge, qui marche à grands pas en tirant la baguette de son fusil, d’un mouvement et d’un dessin magnifiques. À droite, s’avancent le capitaine, en pourpoint de velours noir, et le lieutenant, vêtu d’un justaucorps blanc, le cou défendu par un gorgerin d’acier damasquiné d’or, et portant, de son bras détendu, une hallebarde dont le dessin en raccourci est d’une hardiesse et d’une vérité inouïes. Dans le coin, un homme déjà vieux, à la face épatée, un buveur sans doute, tape sur un gros tambour constellé de clous d’argent. Derrière eux se pressent en désordre les membres de la compagnie, dont les figures sont toutes des portraits faits d’après nature et dans des attitudes diverses. L’enseigne agite le drapeau ; à gauche de la bannière déployée se montre un groupe de trois hommes dont l’un porte une rondache et qui ont des têtes accentuées avec un si profond sentiment de la vie, que l’œil ne peut s’en détacher. De ce côté, la composition se termine par un garde assis sur une borne, s’appuyant sur sa pique et près duquel court un enfant qui porte une large poudrière. On voit qu’il ne s’agit point d une garde de nuit. On ne voit ni torche ni lanterne ; les ombres les plus énergiques sont bien loin d’avoir la vigueur de celles de la nuit ; enfin, jusqu’à la volaille que porte la jeune fille et qui était, ù cette époque, le prix du tir à la cible, tout concourt à prouver que Rembrandt a été payé par un certain nombre de miliciens pour l’aire leur portrait et que, pour les besoins de sa composition, il les a montrés dans l’exercice d’une de leurs occupations habituelles. Ils vont à la cible et la scène se passe en plein joui : ; c’est de la dernière évidence. Louer la couleur de ce tableau est presque une banalité, puisqu’il est cité partout comme le plus étonnant exemple de la puissance du pinceau chez un homme de génie ; le dessin et l’expression sont ici à la même hauteur que le coloris, et le désordre apparent de la composition est un effet de l’art.

W. Bùrger, dans ses Musées de la Bollande, a le premier décrit dans ses plus précis détails cette peinture, dont l’aspect est saisissant, et publié les noms des acteurs. L’homme en noir, à la prestance majestueuse, qui, grâce aux dimensions, semble prêt k sortir du cadre, c’est le chevalier Frans Banning Iiok, alors capitaine d’une compagnie de la garde civique, plus tard commandant en chef de toute la garde civique d’Amsterdam. L’homme vêtu d’un pourpoint citron, plus petit, avec lequel il cause familièrement en marchant, est le lieutenant de la compagnie, Willem van Ruitjenberg. Derrière eux s’agite la foule des arquebusiers, dont l’un, dans son ivresse d’aller à la revue, tire son mousquet sous la moustache d’un camarade. La tambour bat, les pertuisanes brillent, les piques se choquent, le drapeau a été détaché de la muraille ; les salades, bien fourbies, reflètent les larges chapeaux de feutre ; sur les visages court cette joie forte de braves gens en pleine possession de toutes leurs libertés, cette joie qui va tarir les vidrecomes. Un chien aboie. Un gamin court sur la première marche du perron (cette compagnie sort d’une vaste salle au*

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profondeurs obscures) ; une fillette, aux longs cheveux blonds épars sur une robe constellée de diamants, passe rapidement, un coq mort suspendu k la ceinture, apparition étrange et délicieuse.

« Au premier aspect, dit M. Maxime Du Camp, c’est une grande confusion, une sorte de tohu-bohu d’ombres et de clsirtés où l’œil cherche en vain son point de repère ; ces gens courent et se heurtent ; mais peu à peu, quand le regard, accoutumé à cette surprise de la couleur, a reconquis sa sérénité, on voit la scène se débrouiller, chaque personnage prendre sa place, chaque figure s’animer de son expression, et on comprend alors que ce qu’on avait cru être du tumulte n’est que la vie telle qu’elle a dû se manifester au moment même choisi par l’artiste, et on ne conçoit pus que ces miliciens puissent avoir, à cet instant précis qui les représente, d’autres attitudes, d’autres gestes, d’autres physionomies. C’est là le.comble de l’art. » — « Jamais peut-être la magie de la couleur n’a été aussi loin, dit G. Planche ; d’instant en instant, le regard découvre un nouveau personnage qui semble se détacher de la toile. On dirait que la baguette d’un enchanteur, en frappant les murailles, anime les pierres et les transforme en figures vivantes. Soldats, chefs de ronde, bourgmestre, tous sont rendus avec un relief qui touche à la réalité même. » Disons pour terminer que la Ronde de nuit est, de l’aveu de tous les artistes, un prodige d’exécution et l’un des trois ou quatre grands chefsd’œuvre de l’école hollandaise. Il existe k Paris une remarquable copie de la Ronde de nuit, par M. C. de Serres.

Bonde de Smyroe, tabeau de Decamps. V. PATROUILLE.

BONDE, une des plus petites Iles Vierges, dans l’archipel des Antilles, par 18° 13’0 ’de latit. N. et 66<> 38’ 30" de longit. 0.

BONDE, lie sur la côte méridionale de la Nouvelle - Hollande, terre de Nuyts, par ’ 34° 5’ de latit. S. et lîio 29’ de longit. E.

RONDE, île sur la côte orientale de l’île Célèbes, dans la baie de Tomini, par 0° 2S’ de latit. S. et 111" 16’ de longit. E.

BONDE, petite île de l’océan Indien, à 15 kilom. N.-N.-E. de l’île de France, aride et presque inabordable.

RONDEAU s. m. (ron-do — lad. rond, à cause du retour du refrain). Littér. Pièce de huit, treize ou vingt-quatre vers sur deux rimes, avec certaines répétitions obligées ; Pour amuser son public, M. Scribe a mis l’histoire universelle en vaudevilles, comme Benserade a mis l’histoire romaine en rondeaux. (P. de St-Victor.) Marot, bientôt après, fit (leurir les ballades, A des refrains réglés asservit les rondeaux.

Boh.eau. Tout pofîme est brillant de sa propre beauté : Le rondeau, né gaulois, a la naïveté.

Boileau.

Ma foi, c’est fait de moi, car Isabeau M’a conjuré de lui faire un rendeau.

Voiture.

Il Rondeau simple, Pièce de vers sur deux rimes, composée de trois stances avec répétition des premiers mots de la première dans chacune des autres. Il Rondeau redoublé, Vièce de vingt vers eu cinq stances de quatre vers, chacune des quatre dernières se terminant successivement par un des quatre vers de la première, et la dernière étant suivie de la répétition du premier ou des premiers mots de la pièce.

— Mus. Air à deux ou plusieurs reprises, dans lequel, à chaque reprise, on recommence la première avant de passer k la suivante, le tout se terminant par cette même première reprise, il Nom de la dernière partie d’une sonate. On écrit aussi rondo.

— Archit. Nom que l’on donne quelquefois à l’astragale.

— Hydraul. Bassin circulaire d’une fontaine, il Vieux mot.

— Techn. Disque de bois ou de plâtre, d’un diamètre plus ou moins grand, qui sert à l’ébauche des pièces. Il Disque en terre réfractaire, que l’on met dans les cazettes pour supporter les pièces k cuire, il Pelle à enfourner le pain. Il Peau taillée en rond avec laquelle on garnit un crible. U Planche ronde sur laquelle les pâtissiers dressent les pains bénits, il Phuque ronde en métal sur laquelle l’opticien façonne tes verres plans, il Meule sur laquelle l’horloger use les bords des verres de montre.

— Encycl. Littér. Le rondeau qui fut d’abord en usage, et qui avait quelque ressemblance avec ce qu’on a appelé depuis triolet, se composait de huit vers sur deux rimes, dont le premier est répété après chaque distique et le second k la fin. Le rondeau que plus tard on appela simple se compose de treize vers sur deux rimes. Les premiers mots du premier vers reviennent, sans rimer avec le reste, une fois après le huitième vers et une autre fois après le treizième. Les cinq premiers vers forment comme une stance à paît et sont suivis d’un repos. Le rondeau redoublé se compose de six quatrains sur deux rimes. Dans le second, le troisième, le quatrième et le cinquième quatrain, il faut enchâsser un vers complet du premier. Quant au sixième, il se termine par les premiers mots du vers «Jui.commence la pièce