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ANIL

d’une demi-molécule de chlorhydrate de la même base. On purifie le produit par des laviijr.’s à l’acide chlorhydrique, puis par la distillation.

Four convertir la diphénylarnine en matière colorante bleue, on chauffe 2 parties de la base avec 3 parties de sesqiiichîorure de carbone, aux environs de 160°. Au bout de quelques heures, après qu’on a constaté un dégagement d’acide chlorhydrique et d’éthylène perchlorô (protochlorure de carbone), on trouve la masse transformée en un produit bronzé, qu’on lave à la benzine ou au pétrole, et qu’on dissout ensuite dans l’alcool ou l’esprit de bois ; les solutions filtrées sont précipitées par deux fois leur volume d’acide chlorhydrique et fournissent ainsi 40 pour 100 du poids de la diphénylarnine.

D’après Brimmeyer, on obtient aussi du Weu de diphénylarnine en chauffant pendant trois à cinq heures cette base de UO» à 120° avec son poids d’acide oxalique. Mais les rendements obtenus par cette méthode sont peu satisfaisants.

Le bleu de diphénylarnine donne en teinture des nuances d’une pureté supérieure à celle.des autres bleus dérivés du goudron de houille. Quoique l’on ne connaisse pas encore la composition de ce bleu, on peut affirmer qu’il renferme les éléments de la toluidine et de la phénylamine. On ne l’obtient, en effet, qu’avec un mélange de diphénylarnine et de ditoluylaraine. Sans les mêmes conditions, la ditoluylamine (qu’on prépare par un procédé analogue à celui dont on se sert pour se procurer la diphénylarnine) seule ne donne qu une substance d’un brun marron ; la diphénylarnine seule, un bleu noirâtre très-peu soluble dans la plupart des agents chimiques ; la phényl-toiuylamine, un violet bleuâtre sans grand intérêt.

Verts d’aniline. Nous avons dit un mot du vert d’aniline au commencement de cet article. Nous y reviendrons ici avec quelques détails. Il existe actuellement deux espèces de verts d’aniline, l’un dérivé du bleu d’aldéhyde, l’autre produit par l’éthylation de la rosaniline.

Vert dérivé du bleu d’aldéhyde. C’est celui dont la découverte est due au hasard que nous avons raconté plus haut. Il a été décour vert par Cherpin, chimiste chez Usëbe, près de Saint-Ouen. Voici la description, aussi succincte que possible, de son brevet.

On ajoute de l’aldéhyde à une dissolution de rosaniline dans l’acide sulfurique, et l’on abandonne le mélange à lui-même jusqu’à ce qu’il communique a l’alcool une coloration bleu verdâtre. On étend alors d’eau acidulée et l’on ajoute de l’hyposulfite de sodium à la liqueur. Ou fait bouillir et l’ou liltre. Le vert se trouve en dissolution. Otto Bredt et C’e ont fait breveter un procédé semblable.

Eugène Lucius admet que le vert se trouve tout formé dans la solution sulfurique de rosaniline traitée par l’aldéhyde. L’hyposulfite de soude agirait simplement, suivant lui, en séparant les matières bleues ou violettes qui l’accompagnent toujours, et pourrait être remplacé par des agents de nature très-diverse, tels que l’hydrogène sulfuré, le noir animal, la silice, la rieur de soufre, etc. Toutes ces substances détermineraient la précipitation des substances bleues et violettes et leur séparation d’avec le vert qui, restant en solution, peut être à son tour précipité par uh mélaf/ge de chlorure et de carbonate de sodium.

llirzel prépare le vert en ajoutant du >u{- hydrate ainmonique à une solution acide de bieu d’aldéhyde et eu chauffant ce mélange jusqu’à ce qu’il soit devenu vert. Après le refroidissement, on filtre et l’on traite la solution verte comme d’habitude.

M. Charles Lauth, en contradiction avec M. E. Lucius, admet que le vert à’aniline renferme du soufre de constitution. On l’obtiendrait, d’après lui, toutes les fois que l’on mettrait une solution acide du bleu d’aidéhyde en contact avec le soufre naissant. Il est difficile de comprendre comment ces résultats peuvent s’harmoniser avec ceux de M. Lucius.

Fabrication du vert d’aldéhyde. Quel que soit le procédé suivi dans la fabrication du vert, la préparution du bleu reste sensiblement la même. On dissout 1 kilogramme de fuchsine dans 2 litres d’acide sulfurique étendus de 2 litres d’eau. Quand la dissolution est froide, on y ajoute 4 litres d’aldéhyde et on laisse eu contact jusqu’à ce que le liquide, étendu d’eau ou d’alcool, fournisse une solution d’un bleu pur.

On prépare à l’avance deux cuves renfermant chacune environ 200 litres d’eau à ~oo, et l’on verse dans chacune une dissolution de 500 grammes d’hyposulrite sodique ou de 450 grammes de polysulfure de potassium, qu’où peut additionner de sulfure neutre de sodium pour obtenir des nuances plus jaunes.

Ou verse dans chaque cuve la moitié de la solution du bleu préparé comme nous l’avons dit plus haut, et, après quelques instants, on liltre ; la liqueur filtrée tient le vert en dissolution. On le pviicijjite soit au moyen du tanin, soit avec de l’acétate sodique. Il se produit, en même temps que le vert, une grande quantité d’une matière bleue insoluble, dont on ira pu, jusqu’à ce jour, tirer aucun parti. Cette fabrication est assez délicate.’

AN ! M

Elle nécessite des dosages exacts et beaucoup de coup d’œil de la part des ouvriers.

Le produit commercial est généralement le tannate de la base verte. C’est un corps insoluble dans l’eau, soluble dans l’alcool et l’acide acétique, qu’il colore en beau vert. Il est soluble dans l’acide sulfurique, qu’il colore en jaune orange et d’où l’eau le précipite inaltéré.

En décomposant par la sou de ou l’ammoniaque une solution alcoolique de cette matière colorante, on obtient la base de ce vert ; il est convenable d’opérer sur ie produit précipité au moyen de l’acétate de sodium. Elle est d’un vert clair, pareil à celui de l’hydrate de chrome. L’alcool la dissout peu et donne une solution qui s’altère en bouillant. Les acides la dissolvent en formant des sels ; mais ces dissolutions sont fort altérables et se décomposent par l’évaporation spontanée.

Emploi du vert d’aniline. Pour teindre la Soie, ou délaye le vert dans de l’eau légèrement acidulée d’acide sulfurique, et ou manœuvre la soie dans ce bain en élevant progressivement la température jusqu’à 75°. On laisse la soie dans te bain jusqu’à complet refroidissement. On emploie généralement une quantité de vert en pâte égale au tiers du poids de la soie qu’il s’agit de teindre. Les teinturiers préparent presque tous le vert à’aniline eux-mêmes. Ils se dispensent ainsi de la dessiccation et de la précipitation par le tanin, influences nuisibles à la fraîcheur des’ nuances.

Pour teindre la laine, on délaye 2 kilogrammes de vert dans 500 litres d eau et l’on ajoute à la solution 2litres d’acide sulfurique, 800 grammes d’alun et 500 grammes de creine de tartre. Le bain ainsi composé sufiit pour teindre 10 kilogrammes de laine, que l’on y manœuvre pendant qu’on le chauffe progrèssivement jusqu’à l’ébullition.

Horace Kœchiin est l’inventeur d’une méthode spéciale pour imprimer le vert qui, jusqu’à lui, ne résistait pas à l’action de la vapeur. Son procédé consiste à imprimer un mélange de 1 litre de bisulfite de sodium à 420, i litre d’ammoniaque et 2 kilogrammes de vert sec épaissi à la gomme ou à l’amidon. Cette couleur est ainsi applicable à la laine. Pour l’impression du coton, on y ajoute 1 kilogramme de tanin. Le vert d’aniline communique aux tissus sur lesquels on l’applique des nuances d’une pureté remarquable et qui augmentent encore de beauté à la lumière artificielle.

Vert produit par l’éthylation de la rosaniline ou du violet de méthylaniline. Cette

■ substance s’obtient dans la réaction d’un excès d’iodure d’élhyle Sur les violets de triéthyl ou de trimèthyl-rosaniline. On opère sous pression en répétant plusieurs fois le traitement. On lave le produit de la réaction avec du carbonate sodique, qui dissout ie vert, puis on met la base du violet en liberté au moyen d’un excès de soude ; on la lave, on ta dessèche et l’on recommence le traitement à l’iodure. Chaque traitement est suivi d’un lavage au carbonate de soude qui, jouissant de la propriété de dissoudre le vert et non le violât, est fort commode pour séparer ces corps.

Le vert ainsi produit est d’une très-belle nuance, et, comme le vert d’Usèbe, il conserve sa nuance et sa pureté à la lumière artificielle. On ne connaît rien sur sa composition.

Chrysaniline ou jaune d’aniline

C*>H»AzS.

Cette substance colorante, qui diffère de la rosaniline en ce qu’elle renferme 2 atomes d’hydrogène de moins, s’obtient comme produit accessoire dans la fabrication du rouge d’aniline. Lorsqu’on soumet k l’action d’un courant de vapeur le résidu d’où l’on a déjà extrait la rosaniline, la chrysaniline passe en solution et se précipite sous la forme d’un nitrate peu soluble lorsqu’on ajoute de l’acide azotique à la liqueur. À l’état libre, c’est une poudre amorphe, qui ressemble au chromate de plomb récemment précipité. Elle est peu soluble dans l’eau et très-soluble dans l’alcool et l’éther. Elle forme deux séries de sels cristallisables, les sels monoacides et les sels diacides. On a étudié le chlorhydrate, l’azotate et le sulfate. Elle teint la soie et la laine en jaune d’or magnifique.

Sohiff, en triturant l’aniline avec 2 parties d’antimoine ou de stannate potassique et en sur saturant par l’acide chlorhydrique, a obtenu une matière éoarlate soluble dans l’éther alcoolisé. Cette base forme avec l’acide chlorhydrique un sel qui cristallise dans l’éther en lames semblables aux ailes des cautharides. Elle donne par les alcalis un corps floconneux, jaune foncé, capable de teindre en jauue la laine et la soie. ANILIQUE adj. (a-ni-li-ke — rad. anile). Chili). Se uit de la dioxyquinone, que l’on appelle souvent improprement acide anifique. L’acide anifique libre n’existe pas ; ses dérivés chlorés et bromes, c’est-à-dire les dérivés chlorés et broinés de la dioxyquinone, sont décrits au mot quinone, tome XIII.

v * ANIMALISE, ÉE part, passé du verbe Annualiser. — Qui contient des substances unimaies ; qui est produit par dos substances animales : Enyruis animalisé.

ANIMUCCIA (Jean), compositeur italien, né

ANIS

à Florence vers 1500, mort à Rome en 1575. Il fut maître do chapelle de la basilique de Saint-Pierre de Rome et composa un grand nombre de morceaux religieux. Ses œuvres se composent de ; Madrigali e motieti a quaitro e cinque voci (Venise, 1548) ; Misss) a cinguevoci (Rome, 1567) ; Caniicum Beaiss Maris Virginis ad omnes modos faclum (Rome, 1568, in-fol.).

ANIRODDDHA, fils de Pradyoumna et de Soubhângi. Il était époux d’Ouchà, fille de Bâna.

  • ANIS s. m.—Encycl. Chim. L’essence d’anis

a pour isomères les essences de fenouil, de badiane et d’estragon. Toutes ces essences ont pour caractère fondamental de donner par l’oxydation de l’aldéhyde, puis de l’acide anisique. Elles paraissent différer un peu par leurs propriétés physiques ; mais ces différences tiennent peut-être à un hydrocarbure isomère de l’essence de térébenthine, qui se trouve toujours mélangé avec elles. L acide sulfurique concentré, 1 acide phosphorique, le piotochlorure d’antimoine et le perchlorure d’étain transforment l’essence d’anis en anisoïne.

  • ANIS1DINE s. f. — Encycl. Chim. Pour

préparer l’anisidine ou méthyl-phénidine

CWO 1

H Az, ïi î

on mêle le nitranisol avec une solution alcoolique de sulfhydrate ammonique, et l’on évapore à une douce chaleur ; on sature ensuite le liquide d’acide chlorhydrique dilué, et on filtre pour séparer le soufre. Par une nouvelle évaporation, on obtient des aiguilles de chlorhydrate à’anûidine, Ce sel, distillé avec une dissolution aqueuse concentrée de potasse, abandonne de l’anisidine sous la forme d’une huile qui se solidifie par le refroidissement.

On connaît deux dérivés nitrés de l’anisidine : la nitranisidiue ou méthyl-nitrophénidine

C7H»(AzOS)AzO = CH6(AzOï)0 1

H} Az

Hj

et la dinitranisidine

CWAzSO» = C7H5(Az02)20 1

H Az.

h !

  • ANISIQUE adj. — Encycl. Chim. I/acide

anisique C811803 prend naissance dans l’oxydation des essences d’anis, de fenouil amer et d’estragon. Pour préparer cet acide, Cahours fait bouillir l’essence d’anis avec de l’acide azotique de 1,2 de densité (23° Baume) ; l’essence se transforme alors en acide anisique et en un produit résineux insoluble, nommé nitianisirîe. L’acide anisique, au contraire, se dissout facilement dans l’eau chaude et se dépose par le refroidissement. Après l’avoir lavé, on le dissout dans l’ammoniaque jusqu’à ce que, par une série de cristallisations, on ait obtenu un Sel tout à fait blanc. On dissout ce sel dans l’eau et on précipite la solution par l’acétate de plomb. Enfin, on achève de purifier l’acide anisique en le sublimant.

Quand on peut se procurer de l’aldéhyde anisique, .oa prépare avantageusement l’acide anisique en faisant tomber goutte à goutte l’aldéhyde sur de la potasse en fusion, et décomposant par l’acide chlorhydrique la masse refroidie. La réaction est exprimée par l’équation :

C8H8Oâ + KHO = C811703 -(- H» Aldéhyde Potasse Anisata Hydro anisique. caustique, de potassium. gène.

L’acide anisique cristallise en prismes incolores, sans odeur, appartenant au système chiio-rhombique. Il est soluble dans J’eau chaude et l’est très-peu dans l’eau froide. Son point de fusion est 175° ; à une température plus élevée, il se sublime en formant des aiguilles d’un blanc de neige. Chauffé pendant quinze heures dans des tubes scellés à la lampe avec de l’acide iodhydrique, l’acide anisique se dédouble en iodure de métbyJe et eu acide paraoxybenzoïque.

Aldéhyde anisique. Cahours a obtenu pour la première fois cette aldéhyde par l’oxydation de l’essence d’anis, au moyen de l’acide azotique dilué. Piria l’a obtenue en distillant un mélange d’anisate et de formiat© de chaux fait en proportions équivalentes. Enfin, on peut encore l’obtenir par l’action du bisulfite -de sodium sur l’essence d’anis. C’est un liquide jaunâtre, d’une saveur brûlante, d’une odeur qui rappelle celle du foin. A 20", sa densité est de 1,03 ; elle bout de 253° à 2550. L’alcool et l’éther la dissolvent, mais elle est presque insoluble dans l’eau. La potasse fondue et la potasse alcoolique la transforment en anisate de potassium avec dégagement d’hydrogène ou production d’alcool anisique.

Lorsqu’on met 1 volume d’aldéhyde anisique, avec 4 à 5 volumes d’une solution d’ammoniaque, dans un flacon bouché, il se produit peu à peu des cristaux brillants, formant un corps nommé anishydramide ou hydrure d’uzoanyle, qui fond à 120" et, traité par le sulfhydrate ammonique, se transforme en une poudre blanche que Cahours aldésignéa sous lu nom de tbianisol. Chauffeo pendant deux heures entre 165° et 170°, l’anishydramide se transforme en anisine

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ANIS

p —Alcool anisique C8HiOOî. Lorsqu’on mêle S l’aldéhyde anisique avec une solution alcoolique de potasse de 7° Baume, il se forme^ une épaisse bouillie d’anisate de potasse. On distille ensuite l’alcool au bain-marié, on / ajoute de l’eau au résidu et on agite le liquide avec de l’éther. On décante l’éther et on Vè-f. vapore ; alors le résidu se prend bientôt en ’ cristaux d’alcool anisique : f

2C811802 + KHO = C8H1RO» + C8Hl«Oft Aldéhyde Potasse. Anisata Alcool/

anisique. de potasse. anisiqu^

L’alcool ainsi obtenu a besoin d’être purifie^ par plusieurs distillations. Lorsqu’il est bien sec, il fond à 23° ; son point de fusion et moins élevé s’il est humide. Il est plus densque l’eau. Exposé à l’air, à une température voisine de son point d’ébullition, il se Iran : forme en aldéhyde anisique.

ANISOATE s. m. (a-ni-zo-a-te —rad. anus). Chim. Sel formé par la combinaison de l’acfide anisoïque avec une base.

ANISOBRYÉ, ÉE adj. (a-ni-zo-bri-é — dû gr. anisos, inégal ; bruon, herbe). Bot. Mot proposé pour remplacer la dénomination de

MONOCOTVLÉDONK.

  • ANISOCÈREs. m. — Entom. Genre de coléoptères,

de la famille des nitidulides de Mac Leay, comprenant une seule espèce.

— s. f. Genre de coléoptères de la famftlle des malacodermes, tribu des lnmpyrides, cojmprenant une seule espèce, qui habite le Wap de Bonne-Espérance. f

•ANISODACTYLES S. m. pl.-Encycl. Orjlfith. Le groupe des anisodactyles, établi pur Vieillot dans son ordre des sylvains. comprend des oiseaux dont trois doigts sont dirigés enlivant et un seul en arrière, contrairement à fia. disposition observée chez les grimpeurs -oià zy- godactyles, qui ont deux doigts diriges en avant et deux en arrière, mais qui possèdent, comme les zygodactyles, la faculté de Grimper. Ils ont le bec long, comprimé. Ce groupe a été adopté, avec quelques modificutj/ous, par Deshayes, qui en a fait un sous-orjfire de son ordre des passereaux et y a fait ’entrer les familles suivantes : paridées, oxy/rhynchidées, orthonoxydées, colidées, hwphagidées, certhidées, malliphagidées, eyifoiridées, proméropidées, paradisidées et trophilidées.

ANISOÏQUE adj. (a-ni-zo-i-ke —^rad. anis). Chim. Se dit d’un acide produit par l’oxydation de l’essence d’unis.

— Encycl. L’acide anisoïque Cl°li&8oe esj soluble dans l’eau, dans l’alcool et Omis l’éther ; il fond vers 120», mais se décompose lorsqu’on veut le volatiliser. Studeler’ot Wuehter pensent qu’il est identique avijo l’acide thianisoïque, qu’ils ont obtenu en chauffant l’essence d’anis avec de l’acide azotioue, distillant et agitant la produit avec d, u bisulfite de sodium.

  • ANISOL s. in. — Encycl. Chim. On obtient

Vanisol en distillant de l’acide anisiqueuvec un grand excès de baryte ou du chaux, ou encore eu faisant tomuer goutte à goutte du salicylate de méiliyle sur do la baryte chauffée au rouge.. Un peut aussi l’obtenir en chauffant le phénate potassique avec de l’iodure de méthyle dans un tube scellé à lu lampe :

CWOli + CH»I = ik -1- C8H&0(CH»).

Phénate Iodure Iodure Phénate

potassique, , d¥u. depo- de méthyle

ratlhyle. tassium. (anisol).

Vanisol a une odeur agréable. II se dissont dans l’alcool et dans l’éther ; sa densité est de 0,991 à 15° ; il bout à 15ao ; il u uollr is0. mères l’alcool benzuïque et l’acide taurylique.

On connaît deux dérivés bromes de Vanisol : le bromanisol CrPHrO et le dibroinanisol Vttl&llctO.

L’acide azotique fumant réagit énergiquement sur Yanixot et forme trois produits de substitution différents : le nitranisol

CH7(AzOî)0, dont l’odeur rappelle ui. peu celle des amandes amères et qui bout entre 202° et 2640- ]e dinitranisol C7H8(Az03)S0 et le trinitrani’sol C7H5(AzOs)SO. Les s<(lutions potassiques un peu concentrées colorent le trinitranisoi en rouge brunâtre : et le décomposent à l’ébullition. On obtient ainsi un sel potassique dont on peut extraire un acide isomère do l’acide piciique et qu’on a nommé acide picranisique.

  • ANISOPÉTALE s. m.— Bot. Sous-geuro de

plantes du genre pélargonium, comprenant des espèces à deux pétales supérieurs beaucoup plus longs et plus larges que les deux pétales inférieurs.

ANISOPTÉRYX s. m. (a-ni-zo-pté-riksdu gr. anisos, inéyal ; pterux, aile). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, correspondant en partie au genre hibernie.

AN1SOSCÉLITES a. m. pi. (a-ni-zo-sé-li-ta — rad. anisoscèle). Entom. Eumille d’insectes hémiptères hétéroptèros, ayant pour type le genre anisoscèle.

— Encycl. Les entomologistes ne sont pas d’accord sur l’extension à donner à ce groupu. Laporte en avait fait une famille distincte ; d’uutres, après lui, ont supprimé cette famillo et l’ont fondue dans celle des coréens ; d’autres, enfin, ont conservé la dénomination d’anisoscéiiteS) mais en ont lait une simple divi-