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1tide ; aiguille d’Argentière, 3.912 mètres, et Martigny, 475 mètres.

30 Du cap Bénat à Yvoire (de la Méditerranée au lac de Genève, à 4° à l’E. de Paris), 360 kilom. À vol d’oiseau ; Bormes, 0 mètre d’altitude ; La Meije, 3.953 mètres ; Yvoire, 275 mètres.

40 De Nice à Cuneo (Italie), du S.-O. au N.-O., à vol d’oiseau, 77 kilom. ; Nice, 0 mètre d’altitude ; Ciraa di Gelas, 3.188 mètres, et Cuneo, 535 mètres.

50 De Valence à Saluées, de l’O.-N.-O. à l’E.-S.-E., à vol d’oiseau,205 kilom. ; Valence, 126 mètres d’altitude ; mont Viso, 3.845 mètres ; Saluées, 342 mètres.

6" De Grenoble àTurin, de l’O. À l’E., à vol d’oiseau, 150 kilom. ; Grenoble, 213 mètres d’altitude ; Grandes-Rousses, 3.478 mètres ; Turin, £40 mètres.

70 De Genève à Ivrée, du N.-O. au S.-E., à vol d’oiseau, 155 kilom. ; Genève, 372 mètres d’altitude ; mont Blanc, 4.810 mètres ; Ivrée, 234 mètres.

11. Les Alpbs Centrales se développent pend.-mt 370 kilom., depuis la base occidentale du Grand Saint-Bernard, à l’E., jusqu’au Dreiherrnspite, à l’O. Elles occupent une superficie de 110.676 kilom. carrés ; la largeur de la chaîne varie de 150 à 270 kilom. ; l’altitude moyenne des pics est de 2.382 mètres, celle de la crête 1.540 mètres, et l’altitude moyenne de la chaîne entière 1.337 mètres. À partir du Grand Saint-Bernard, elles tournent brusquement à l’E. et gardent cette direction presque jusqu’à leur extrémité, pendant 740 kilom. Les Alpes Centrales se divisent en trois régions distinctes : les Alpes Centrales proprement dites, les Alpes Septentrionales et les Alpes Méridionales.

1° Les Alpes Centrales proprement dites se subdivisent en : Alpes Pennines, Alpes Lépontiennes et Alpes Rhétiques ; elles occupent une superficie de 22.148 kilom, carrés, dont 12,236 kilom. carrés en Suisse, 7.784 kilom. carrés en Italie, et 2.128 kilom. carrés en Autriche-Hongrie. Entre le mont Blanc et les sources dei’Adige, cette chaîne garde une hauteur moyenne da 2.600- mètres.

Les Alpes Pennines s’étendent pendant 160 kilom., depuis le mont Blanc (Haute-Savoie)jusqu’au Simplon ; elles occupent une superficie de 6.640 kilom. carrés, dont 2.632 kilom. pour la Suisse et le reste pour l’Italie. L’altitude moyenne de la crête est de 3.420 mètres ; celle des sommets, de 3.576 mètres ; celle de la base de la chaîne, de 857 mètres, et l’altitude moyenne de la chaîne, de 1.706 mètres. Cette chaîne, qui pendant 90 kilom. longe le 4(>e de lat. N. de l’O. À l’E., ne renferma pas moins de 140 glaciers, dont quelques-uns ont 36 kilom. d’étendue. Nulle part elle ne descend dans les cols au-dessous de 2.600 mètres, tandis qu’elle présenta 21 pics de plus de 4.000 mètres. Les Alpes Pennines bordent le Valais ou la haute vallée [du Rhône. On y rencontre d’abord le groupe du Grand Saint-Bernard (2,472 mètres), avec son hospice célèbre et sa route fameuse, d’où l’on descend dans la vallée d’Aoste ; puis le mont Velan (3.765 mètres), le Grand Combin (4.317 mètres), le Matterhorn ou le Grand Cervin (4.482 mètres). Le massif du mont Rose, composé de roches cristallines, est formé par neuf montagnes en décrivant un arc de cercle. La pointe Dufour (4.638 mètres) est le point culminant du système et aussi le sommet le plus élevé de la Suisse ; viennent ensuite le Misohabelhorn (4.554 mètres), le mont Cervin (4.482 mètres). Ce massif grandiose contient huit pics dépassant 4.500 mètres et une vingtaine de pointes qui se dressent à plus de 4.000 mètres. Le passage principal des Alpes Pennines est le col du Simplon (2.010 mètres), qui fait communiquer Brieg (720 mètres d’altitude), sur le Rhône, avec Domo d’Ossola (2fs mètres d’altitude), dans le bassin du Tessin. Une magnifique chaussée a été construite, de 1801 à 1807, par les soins de Napoléon Ier. Ce travail, exécuté par les ingénieurs Gianella, de Mi ! ;>r>, et Céard, de Paris, occupa 30.000 ouvriers et coûta 17 millions. La route n’a pas moins de 180 à 200 pieds de largeur ; il a fallu construire 22 grands ponts et 590 petits, 8 galeries murées et 20 maisons de refuge.

Les Alpes Léponliennes, depuis le col du Simplon jusqu’au col du Splugen, ont 150 kilom. environ. Leur superficie est, d’après Leipoldt, de 6.712 kilom. carrés, dont 4.856 kilom. carrés appartiennent k la Suisse et 1.856 kiloin. carrés à l’Italie. La hauteur moyenne de la masse est de 1.082 mètres ; celle de la crête de 2.390 mètres, et l’altitude moyenne de la ’ chaîne de 1.963 mètres. Les Alpes Lépontiennes se divisent en trois parties : la partie occidentale ou le massif du Saint-Gothard, la partie centrale ou les Alpes du Tessin, et la partie orientale ou les Alpes d’Adula. Le système entier né présente pas une hauteur aussi considérable que celle des Alpes Pennines. ; les couches de neige et les glaciers sont moins étendus et les pentes plus douces. La masse centrale du Saint-Gothard est la plus importante de tous les massifs des Alpes, sous le rapport géographique. Cette montagne forme le point de partage des eaux du Rhin, du Rhône, de l’Aar et de la Reuss. C’est là que viennent se rejoindre les chaînes et les massifs environnants : c’est là que se confondent les Alpes du Tessin, le massif du Simplon, les montagnes des Grisons, etc. Le

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Saint-Gothard occupe une superficie de 1.66S kilom. carrés, dont les quatre cinquièmes en Suisse ; sa crête s’élève en moyenne à 2.890 mètres d’altitude ; son nom lui vient d’une chapelle du xue siècle. Le Saint-Gothard ceut être considéré comme le grand nœud des hautes Alpes ; ses pics ont disparu, détruits par le temps ; il ne se présente plus que comme un plateau fortement déchiré, ravagé par les éléments, couvert de trente petits lacs et entouré d’une couronne de montagnes, en partie plus hautes que lui. Sur ses pentes existent huit glaciers, et de ses flancs sortent presque tous les cours d’eau de la Suisse : à l’O. le Rhône, à l’E. une branche du Rhin, au N. la Reuss et au S. le Tessin. La dépression du Saint-Gothard a tracé la voie de communication principale entre la Suisse allemande et l’Italie. C’est aussi le chemin que suivent les oiseaux pour émigrer du nord au midi et en revenir périodiquement. Depuis 1832, une route postale, construite à frais communs par les cantons d’Uri et du Tessin, permet de faire en moins de quinze heures le voyage du lac des Quatre-Cantons à Bellinzona, où le Tessin tourna à l’O. vers le lac Majeur. Cette route passe par Amsteg, sur le fameux pont du Diable, sous lequel surgit la Reuss, par la galerie souterraine de l’Urnes Loch (trouée d’Uri), et par l’Hôpital, sur le plateau du Saint-Gothard, et gagne enfin à Airolo la vallée du Tessin. Aujourd’hui, le chemin de fer traverse le massif du Saint-Gothard par une série (53 kilom.) de tunnels d’une longueur totale de 14 kilom. 900 mètres. À l’E. du mont Simplon se trouve le mont Leone (3.565 mètres), point culminant du groupe ; le Bortelhorn (3.195 mètres), et le Wasenhom (3.270 mètres). Les Alpes du Tessin sont reliées par le col San-Giacomo au massif du Saint-Gothard et très distinctement limitées par la vallée de Toee, le lac Majeur et la vallée du Tessin. Leur superficie est de 2.269 kilom. carrés, dont 1.367 kilom. carrés en Suisse et 892 kilom. carrés en Lombardie ; l’altitude moyenne de la crête est de 2.241 mètres. Elles se composent principalement des mêmes roches cristallines que le Saint-Gothard. Leur point culminant est le Bassodino (3.276 mètres), sur lequel se trouve le grand glacier de Cavergno. Les autres pics les plus élevés sont : Pizzo Campolenceo (3.078 mètres) ; Cristallino (2.910 mètres), et Pizzo di Braga (2.867 mètres). Le massif d’Adula occupe une superficie de 2.775 kilom. carrés, don12.169 kilom. carrés en Suisse et 606 kilom. carrés en Italie. L’altitude moyenne de la crête est de 2.482 mètres. L’Adula et le Rheinwaldhorn, point culminant (3-368 mètres), donnent naissance au Rhin postérieur (Sinter Bhein). La dépression du Splugen, dont le passage est beaucoup plus fréquenté que le Bernardin, marque, sur la frontière de la Suisse et de l’Italie, le tracé d’une route magnifique, ouverte 6n 1822 ; de Tusis, elle remonte la vallée du Rhin postérieur et la fameuse gorge de la Via-Mala.

Les Alpes Rhétiques s’étendent depuis le Rhin et l’Adda, et du lac de Côme jusqu’au passage d’Arlberg (280 kilom.). Elles couvrent une superficie de 8.502 kilom, carrés, dont 4.587 kilom. carrés en Suisse, 1.845 kilom. carrés en Italie et 2.070 kilom. carrés en Autriche-Hongrie. La vallée de l’Inn et celle de Mera coupent les Alpes Rhétiques en deux groupes : la partie septentrionale avec les chaînes d’Albula et Silvretta, de Plesur, de Rhœticon et de Verwall ; la partie méridionale, divisée en Alpes Bernina, de Tambo et d’Umbrail. Le système entier se distingue par la grande élévation de sa base. Le groupe de Tambo a pour points culminants le pic de Tambo ou pic de la Neige (3.276 mètres), et le Piz Terre (3.125 mètres). Le col du Splugen est un des passages les plus importants des Alpes (2.117 mètres). Le groupe de Bernina occupe une superficie de 1.410 kilom. carrés, dont 446kilom. carrés eu Suisse et 964 kilom. carrés en Italie, l/altitude moyenne de la crête est de 2.691 mètres. Il est parcouru pendant 120 kilom., du S.-O. au N.-E., par la vallée de l’Adda, qui atteint une largeur de 40 kilom. dans sa partie centrale. Les plus hauts sommets sont : Cima di Castello (3.402 mètres), Monte délia Disgrazia (3.680 mètres), Pizzo Cengalo (3.368 mètres), Pizzo Boccone (3.243 mètres), et Piz Zupô (3.999 mètres). Le groupe d’Umbrail a 1.955 kilom. carrés de superficie, dont 1.002 kilom. carrés en Suisse, 710 kilom. carrés en Italie et 242 kilom. carrés en Tyrol. L’altitude moyenne de la crête est de 2.697 mètres, avec le Piz Languard (3.266 mètres), et Cima di Campo (3.234 mètres).

20 Les Alpes Septentrionales, au nord des Alpes Centrales, s’étendent depuis le lac de Genève jusqu’au lac de Constance, formant de nombreux massifs et chaînes coupés de nombreux lacs. Leur superficie est de 15.388 kilom. carrés ; l’altitude moyenne de la base, de 751 mètres ; celle de la crête, de 2.836 mètres, et l’altitude moyenne de la région, de 1.363 mètres. Cette partie des Alpes se divise en sept parties distinctes : Les Alpes Bernoises, entre le Rhône et l’Aar et les lacs de Brienz et de Thouve. Elles séparent le Valais de l’Oberland bernois ou pays de Berne. Leur superficie est de 4.076 kilom. carrés, l’altitude moyenne de la base de 918 mètres, celle de la crête de3.966mètres et celle de la chaîne entière de 1,846 mètres. Elles

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présentent l’une des masses de montagnes les plus épaisses et les plus élevées de l’EuTope, et se partagent en deux branches principales : la grande chaîne des Alpes calcaires Bernoises et le grand massif de

Finsternaarhorn. Les Alpes Bernoises se rattachent au nœud du Saint-Gothard, dont elles ne sont séparées que par le passage de Grimsel. Leurs points culminants sont : le Finsternaarhorn (4.275 mètres), la Jungfrau (4.167 mètres), l’Eiger (3.978 mètres). Leur versant méridional n’est marqué que par des contreforts très courts, qui serrent de près le Rhône. Les cols sont rares, élevés et presque impraticables : le col de Jaman (1.485 mètres), entre le lac de Genève et la vallée de la Saanen ; le col de Geltenhorn, entre Sion et Saanen ; le col de Gemini (2.257 mètres), entre Louché et Thoune ; le col de Grimsel (8.561 mètres) et celui de la Furca (2.656 mètres), communiquant des sources du Rhône à celle de l’Aar. Les Alpes de Fribourg ont

1.904 kilom. carrés de superficie, une altitude moyenne de la base, 710 mètres ; l’altitude de la crête est de 1.672 mètres et celle de la chaîne entière 1.049 mètres. Ce système peut être regardé comme une ramification des Alpes Bernoises ; le point culminant est Grandvillars (2.386 mètres). Les Alpes de la vallée d’Emme, entre l’Aar et les lacs des Quatre-Cantons, couvrent une superficie de 2.408 kilom, carrés. L’altitude moyenne de la base est de 587 mètres ; celle de la crête 1.799 mètres et celle de la chaîne entière 963 mètres ; le point culminant est Tannhorn (2,223 mètres). Les Alpes a"Urner s’étendent depuis le col de Furca jusqu’aux lacs des Quatre - Cantons ; leur superficie est de 1.232 kilom. carrés, l’altitude de la base de 900 mètres, celle de la crête de 2.732 mètres et celle du système entier de 1,776 mètres. Le point culminant, le Gallenstock, atteint 3.597 mètres. Les Alpes de Tœdi s’élèvent entre la Reuss, le Rhin, le Linz et le lac de Wallenstadt. Leur superficie est de 1.848 kilom. carrés ; l’altitude de leur base, de 840 mètres ; celle de la crête de 2.702 mètres et de la chaîne entière de 1.712 mètres. Le point culminant, le Tœdi, atteint 3.298 mètres. Les Alpes de Schwys, entre ia Reuss et le Linz, ont une superficie de 1.6O8 kilom. carrés, dans les cantons de Schwyz, Uri. Luceme et Zurich. L’altitude moyenne de la base est de 613 mètres, celle de la crête de 1.959 mètres et celle de la chaîne entière de 1.030 mètres. Leur point culminant, le Glaerniss, atteint 2.916 mètres. À cette partie des Alpes appartient le célèbre mont le Righi (1816 mètres), entre les lacs de Zug, des Quatre-Cantons et de Lowerz.du sommet duquel on aperçoit 15 villes, 40 villages et 70 glaciers. Les Alpes de Saint-Gall, entre les lacs de Zurich, de Wallenstadt et le Rhin, ont une superficie de 2.098 kilom. carrés ; l’altitude de la base est de 573 mètres, celle de la crête de 1.503 mètres et celle de la chaîne entière de 882 mètres. Leur point culminant atteint 2.504 mètres dans le mont Sentis.

Les Alpes Méridionales occupent une superficie de 11.368 kilom. carrés ; leur base a. une altitude moyenne de 886 mètres et leur sommet de £.382 mètres. L’altitude da la chaîne est de 1.397 mètres. Cette partie des Alpes Centrales se divise en nombreux chaînes et massifs ; les plus importants sont : les Alpes de Lugano, entre le lac Majeur et celui de Côme (1.064 kilom. carrés ; altitude moyenne de la crête, 951 mètres ; points culminants : Pic de Menone, 2.247 mètres, et

mont Camoghe, 2.226 mètres) ; les Alpes du Bergamasque (3.848 kilom. carrés de superficie ; altitude moyenne de la base, 792 mètres ; celle de la crête atteint 1.149 mètres ; point culminant, Monte Redorto, 2.958 mètres). Les Alpes d’Ortler, entre la partie supérieure de l’Adda et de l’Adige, courent au S.-E. et séparent le canton des Grisons du Tyrol (2.072 kilom. carrés de superficie ; altitude moyenne de la base, 1.272 mètres ; de la crête, 1.547 mètres ; de la chaîne entière, 2.030 mètres ; point culminant, mont Ortler,

3.905 mètres). C’est un vaste amas de glaciers et la plus haute montagne de l’empire d’Autriche-Hongrie. Le groupe à’Adamello, au sud des Alpes d’Ortler, couvre une superficie de 2.464 kilom. carrés ; le point culminant atteint, dans le mont d’Adamello, 3.603 mètres. Ces massifs sont traversés par des routes importantes. La plus septentrionale, celle du Stelvio, est comparable aux ouvrages du Simplon et du mont Cenis. C’est la route carrossable la plus élevée de l’Europe (3.906 mètres) ; les Alpes de Brenlello ont une superficie de 728 kilom. carrés (altitude moyenne de la crête, 999 mètres ; point culminant, Cima di Brenta, 3.250 mètres).

HL Les Alpes Orientales courent depuis le mont Dreiherrnspilze, à l’O., pendant plus de 600 kilom. dans la direction de l’E. Cette chaîne de montagnes n’appartient pas à la ligne de partage des eaux de l’Europe. Elle forme un grand arc de cercle symétrique de l’arc que forment les Alpes occidentales. Elle occupe une superficie de 125.544 kilom. carrés, avec une altitude moyenne pour sa base de 890 mètres, pour sa crête de 948 mètres et pour tout le système de 1,336 mètres. À l’est de la Suisse, les Alpes se maintiennent dans toute leur beauté jusqu’au nord de la mer Adriatique. Là se dresse le Glockner, comme une énorme citadelle ; il marque la limite

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orientale des grandes Alpes. À partir de cette montagne, les Alpes Orientales prennent un caractère différent : au lieu de s’élever en massifs distincts, elles se prolongent en chaînes, séparées les unes des autres par des vallées profondes. Les Alpes gagnent alors en largeur. Tandis qu’elles n’ont que 150 kilom, dans le Tyrol, elles n’ont pas moins de 300 kilom. de large au sud devienne, mais elles s’abaissent en proportion au fur et à mesure qu’elles gagnent les plaines de l’Autriche et de la Hongrie pour se diriger an S.-E. vers la péninsule des Balkans, Désignées aussi collectivement sous le nom d’Alpes Autrichiennes et Allemandes, elles comprennent trois régions distinctes : celle du Nord, celle du Centre et celle du Sud. La région centrale se divise en six chaînes ou groupes distincts, avec une altitude moyenne pour la crête de 2.082 mètres. 1» Les Alpes d’Oetzthal, entre l’Inn Brenner et l’Adige supérieur, occupent une superficie da 5.376 kilom. carrés ; l’altitude moyenne de la base est de 1,346 mètres ; celle de la crête, de 1.244 mètres ; celle du système entier de 1.965 mètres ; le point culminant, le Venter Wildspilze, atteint 3.776 mètres. Les Alpes d’Oetzthal renferment une centaine de pics qui dépassent 3.000 mètres. Ses gorges et ses sommets renferment 229 glaciers ; celui de Gepaatch est le plus considérable de toutes les Alpes autrichiennes ; il a 11.300 mètres de longueur. Les Alpes de Zillerthal, à l’est de Brenner, ont une superficie de 2.576 kilom. carrés ; l’altitude moyenne de leur base est de 1.152 ; celle de leur crête de 1.531 mètres, et celle de la chaîne entière de 1.883 mètres ; leur point culminant, Hochfeiler, atteint 3.515 mètres. 3» Le massif de Hohe Tauern occupe une superficie de 5.824 kilom. carrés, La plus grande longueur est de 144 kilom. et la plus grande largeur de 48 kilom. L’altitude moyenne de sa base est de 1.290 mètres ; celle de la crête de 1.435 mètres et celle du massif entier de 1.290 mètres ; celle de la crête de 1.435 mètres et celle du massif entier de 1.986 mètres. Les points culminants sont : le Gross Glockner (3.799 mètres) et le Dreihernnspitz (3.505 mètres). 4° Lt chaîne des Tauern, entre l’Enns et la Mur, Occupe une superficie de 62.496 kilom. carrés. L’altitude moyenne de sa base est de 1.11a mètres ; celle de la crête de 913 mètres. Les points culminants sont : Hochgœlling (2.890 mètres) et Hoeh-Wiidstelle (2.742 mètres). 5» Les Alpes Styrîeitnes commencent à l’E. avec le Hafnerspitze (3.093 mètres), point culminant de tout le système, et se dirigent vers l’E, sur une longueur de près de 500 kilom., entre l’Enns et la Mur ; elles gardent leur aspect accidenté en s’abaissant et se dirigent au N.-E. jusqu’au Semering (1.014 mètres) ; là, elles décrivent au S. un grand arc de cercle qui contourne le Raab, et va finir sous le nom de Bukony Wald, sur le Danube, entre Gran et Wruitzen. Les Alpes Styriennes occupent une superficie de 115.304 kilom. carres et forment de nombreuses chaînes qui cependant n’arrivent pas au-dessus de la région de la neige persistante. Ces Alpes sont traversées par plusieurs routes, dont la plus importante est celle de Klagenfurth à Bruck, et de là à Vienne, par le col de Semering ; c’est la voie directe de l’Italie à Vienne, et celle que suivirent les Français en 1797, 1805 et 1809. Aujourd’hui elle est longée par un Chemin de fer.

— La région septentrionale des Alpes Occidentales occupe une superficie de 24.968 kilom. carrés ; l’altitude moyenne de la basa est de 820 mètres ; celle de la crête de 825 mètres, et celle de la chaîne entière de 1.215 mètres. Cette région se divise en cinq ch ilnes et massifs principaux. 1" Les Alpes Algaviennes et celles du Vorarlberg entre le Rhin et la Lech, Ces montagnes occupent 3.557 kilom. carrés ; leur altitude moyenne à la ba.->e est de 1.004 mètres ; celle de la crête de 814 mètres, et celle du système entier de 1.382 mètres. Les points culminants du Vorarlberg sont : le Wildgruppenspitze (2.745 mètres) et l’Oineshorn (2.551 mètres), et, dans les Alpes Algaviennes ; le Roihenwund (2.701 mètres), le Hochvogei (2.593 mètres) et le Kratten-Kœpfe (2.661 mètres). 2« Les Alpes calcaires du Tyrol du Nord et les Alpes Bavaroises, entre la LecJi et l’Inn, s’étendent sur une longueur de 160 kilom. et couvrent 5.919 kilom. carrés ; l’altitude moyenne de la base est de 944 mètres ; celle de la crête de 896 mètres, et celle de l’ensemble de la chaîne de 1.371 mètres. Cette chaîne se rétrécit et s’abaisse peu à peu pour se terminer à la percée de l’Inn. Les points tes plus élevés sont : le Parseierspitze (2.942 mètres), le Zugspitze (2.960 mètres) et le Wetterspitze (2,898 mètres). 30 Les Alpes de Kittbùchelt entre l’Inn et le Ziller, mesurent 1.792 kilom. carrés ; l’altitude moyenne de la base est de 986 mètres ; celle de la crête de 1-064 mètres, et, pour la chaîne entière, de 1.510 mètres. Le pic le plus élevé atteint, dans le Geierkopf, 2.786 mètres. 40 Les Alpes de Satsbourg ont une étendue de 1.456 kilom. carrés ; l’altitude moyenne de leur base est de 838 mètres ; celle de la crête 1.185 mètres, et celle de la chaîne entière de 1.414 mètres. Les Alpes de Salzbourg se développent entre la Sutzbach et la Saalach et forment des masses très confuses, dont les sommets s’élèvent jusqu’à 2.940 mètres dans le Ewige-SL-huee-