Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 3, part. 2, Caq-Cel.djvu/23

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<3ARA

ïârMmk, c£prWl). fetftôto. émh tfWc&s coléoptères, appartenant k la famille Sis tetchélytrés et ’à l’a tribu des sl’àphjftris’, ’et ’c3mpreuant Une ’seule espèce qui vit.au Béngate. H Autre gfchre de coléoptères-, dé la famille des çhar’ànçonsvet comprenant deux espèces1, qui vivent à Madagascar et à l’île de la Rénnioil,

CiïtllSîlTl’BiB, petite contre© de l’an’cienne Grande Arménie, au sud des ’monts Mosehlque^, arrosée par ï’EUphr’àfe.

CARANNA s. f. (fea-rann-na). Espèce de résine qui était connue des anciens Germai’ns.

— Encycl. La caranna est une résine que l’on retire ’de ’l’a bursera gummifera. On la trouve sut iés Marchés enveloppée dans des feiïHtes. Elle est d’une couleur gris hoir à t’èxtérîeUr, et brune en dedans ; elle : à Une eassnré brillante et se pulvérise Ifacileinenfc Elle fond à la. chaleur, en dégageant xfttà odeur ’aromatique. Elfe a un goût un pê’i amer. Elle ressemble a la résine de gaïac sous certains rapports. Elle a été pendant ■quelque temps en réputation chez les Germains comme un remède contre la ’goutte ; L’hutte distillée de 'caranna a été aussi em* ployée au méttie usage ; on ne s’en sert plus aujourd’hui.

CARAStoSOS, nom lafta de la Charente.

CARANOSjprinceargiejn qui, dans leixe siècle av. J.-G.-, devint.roi de Macédoine. On dit qu’il était frère de Ph’idon, roi d’Apgos, et qu’un troupeau de chèvres.lui servit de guide pour entrer dans la ville d’Edesse, .qu’il appela Aiguës, du mot grec aix, aigos (chèvre).

CARANUS, ah des ’généraux d’Alexandre, mort vers l’an 329 av. J.-G. Athénée nous à laissé la description du repas de noces qu’il donna en Macédoine, et qû’i peint bien ce luxe asiatique qu’Alexandre avait rapporté de ses conquêtes. Vingt convives seulement avaient été invités à ce banquet. Dès iqVBs furent placés sut dès lits, ’cfn lit présent à chacun d’eux d’une coupe d’argent ; ; avant qu’ils fus^ sent entrés, on avàît eu soin de leur cei’ndr’è la fête de couronnes ’d’or de là valeur de cinq •"p’hilip’peSi Lorsqu’ils eurent -vidé leurs’coupes1, on leur seVvït à chacu’h, dans un platd’airaïn, ouvrage de Corih’the, dû pain, des ramiers, Une oie et divers attires mets. ’Quand ils en eurent pris suivant leur désir, «s passèrent le tout a leurs esclaves qui étaient derrière eux. Après ce service, M eft vint an ’sec’oïfâ dans un plat d’argent, qu’i fut également té- mis aux esclaves. « fcorScjué le plaisir nous eut égaré la Taison par ses ’chài-mes5, dit un des convives, il entra des joueurs de flûte, des musiciens et des Rhodiennes pinçant ’iîe la harpe. Eîlés n’étaient couvertes quépar... la décence ’des c’ônvïvès. ’ Elias se retirèrent après on court déhût, ’et aussitôt ’il êïi parut d’autres portant ’ch’aeu’nè deux pots dé parfums, Joints ènsenïb’fe par’ùne bWn’délè’tte d’or : l’un était de Ce m’éïnè métal ; l’autre d’argent ; ils contenaient’chacun Un tfotyle, et elles en firent présent il tous les convives. On servit ensuite àchacun un plat d’argent dore en -placage fort epaisj et assez grand pour contenir ùïi ’cochon -rôti. Cette pièce éta’it posée sûr ïé dos, môhtralht le ventre en haut ; elle était remplie de toutes sortes d’excellentes choses. En effet, il y avait’des ’grives ’rôties, ’des Vulves, force becfigues, ’où l*oïi Wa’it versé des jaunes d’oeufs, des huîtres et des

Ïsétortclès. Or, chaque convive ’eut ’pohr lui e ’cochon et le plat Sur lequel on le ïù’i ’avait Servi. Ensuite, lorsque nous eûmes ’bu, chacun eut un chevreau tout boûiMàWt dans la saace, sur un autre plat, avec sa cùîHè’r d’or. Caraûns, nous voyant embarrassés de ces provisions, nous fit domifér pour lès renfermer des bourses de filet, des eorheittes àpa’ih tissïtes dé’brins d’ivoire. Pla’Hés as s’a générosité, n’oûs célébrâmes le no’ùVel éjfartrx. •11 nous donna eficore ûrie couronne-, ’âe pots de parfums, l’un d’or, l’autre ’d'&rgérrt, et dumême poids ’que les précédents. Ndùs étions alors fort tranquilles ; mais tout k Coup eïiËradans là salle la troupe de ceux qui venaient de célébrer à Athènes’la fêtédesï%/fê.j.’après eux entrèrent dés it’hyphaïtés ; 'ou Suppôts de Bacchus, ’pnfë des femmes "qui ’faisaient des tours, cabriolant sifr des épé’ès ’ét jetant ’le îéu pat la bouche. Elles ;étà’îeht

... Dans le simple appareil De beautés que l’on vient d’arracher au sommeil.

Dès que nous fûmes débarrassés de ce monde, nous nous mimes à boire de plus belle, et des vins généreux plus purs qu’auparavant : le thase, le mende, le lesbos étaient à notre discrétion, et on nous les servait dans de larges coupes d’or. Lorsque nous eûmes ainsi bu, on nous servit à tous un plat, de verre, d’environ deux coudées de. diamètre, dans un réseau d’argent, et rempli de toutes sortes de poissons frits, qu’on y avait comme amoncelés. On y avait joint une corbeille tisSée en argent et pleine de pains de Cappadoce. On nous présenta aussi des cercles d’or, pour nous en ceindre la tête ; ils pesaient le double des premiers ; on y joignit deux autres pots de parfums, et nous demeurâmes tranquilles. Protéas, sautant alors de son ht, demanda un gobelet tenant un congé ; l’ayant rempli fié (hase, il le but en disant : « Celui qui boira le plus iùïra lieu de se féliciter le plus. — ;Eh bten’l dit ’Càraiïus, puisque ’tu as ou le ’p’rèn’ner, a’grée

« le présent Que je tè.’faïs du goWlet/et q’ùi « conque *èn videra tfnp’aïéîl le gàriierâ âttssi

CARA

« pour soi. » À ces mots "nè’ût "jfîéPs’ôlàries s.ë levèrent, se saisirent dû ^ooelet, et ce ïit a qui aurait bu le premier. Un â’é nos cbnViVés’, assez malheureux pour ne pouvoir pas boire cette quantité, sassjt sur son lit, et gémit d’être le seul sans gobelet ;’ ; mais ’Carânus lui fit présent roi vase vide. » i

Nous ne voulons pas abuser plus longtemps de la. patience du lecteur, mais le repas est loin d être fini ; il y £ nYi intermède dWamâtiquéav’ec danses-, décors’et machines, comme dans lès festins ’d’npparat du moyen âgé. Après un nouveau service encore plus soto^- tùé%x, Vient enfin l’éd’essett’ ; puis les esclaves entrassent dans des ’corbeilles les présents reçus par’chaque convive eï les portent chez Ittii

Éippoloeh’us, q’tii elàVoïe ’ce récit à un o’e S.es amis d’Athènes, termine ainsi sa lettré’ : n Nous sortîmes donc après cela, aôïnbtés’aes riches dons que nous avions reçus. Pour toi, tu passes heureusement ton temps à Athènes^ assistant aux conférences dé Théôphra’stai, mangeant des oignons, prenant part aux Lànées (fêtes de Bacchus) ; niais nous, qui avons eu pour mets ou pour portions, au repas dé Caranus, de grandes richesses, nous ’cherchons maintenant-, les uns des maisons à acheter-, les autres d’es terres et des esclaves. •

En lisant le récit dé ces ’orgiesi on croirait assister au 'Festin de Trirnùkion-,

CARANX s. m. (ka-rankss). Ichthyol. Genre de poissons, de la famille de scomhéroïdes, comprenant un grand nombre d’espèces, qui vivent presque dans toutes les mers : Le genre des caranx est un des plus nombreux en, espèces. (Valenciennes.). Le caranx grûs œil est plus court que le maquereau. (A. Guichenot.)

— Encycl. Les caranx sent des poissons scombéroïdes, à corps oblong, ’à ligne latéral* cuirassée de pièces ou de bandes écailleuses, carénées et souvent épïnèùses. Ce genre renferme un grand nombre d’espèces. Le caranx irachure, vulgairement, saurel ou maquereau bâtard, vit dans l’Atlantique et la Méditerranée ; sa queue est année d’aiguillons ; lorsqu’il l’agite vivement. pour en frapper sa pr’ôïe, W1 assommeetlà’déichirè’en mêmefemps avec se& épines. Ce poisson s’approche dès rivages en Soupes nom’brèusès pour frayer ; on le prend alors en grande quantSté ;, à fâ ligne ou au tflét. Sa chair est bonne à manger, quoique inférieure à celle du maquerea, U> ; mais, sur les bords de la Méditerranée^elle n’est consommée que par les classes ipauvres.

eARANXOïlïOBE s. m. (feran-kso-mô-’re — de caranx, et du.gr. omoros ; voisin^. Ichthyol. Genre peu naturel de poissons scombéroïdes, dont les diverses espèces ont été réparties par Cuvierdans lesgeures centronote, c’ic’hle et corypïiènè.

CARANZA (Alphonse), jurisconsulte espagnol du xvne siècle. Il publia en 1628 un ouvrage estimé sur les droits des enfants légitimes et naturels, sous ce titre : De partu naturali et légitima ; on lui doit aussi un livre en espagnol sur les monnaies d’or-, d’argent et de cuivre (16S8).

CARAPA ou C À RAPAS s. m. ’(ka-ra-pa^. Bot. Genre d’arbres, de la famille des mélia-cées, comprenant une seule espèce, qui croit à la ’GOyan’e- : 'L’a ylus grande ictilUè du ca’Rapa consis’le ’dans l’huile qu’on, tire de ’son fruii. (V. ’de Bomare.) Les Indiens de ’la ■Guyane emploient l’ècarce du carapa 'conmte fébrifuge. (L’emairè.1)

. — Encycl-. -Lfeigenre carapa, cfui faitrpaVtie de laYatafilïe des méliacées*, renferme sept espèces, dont.deux présentera une certaine importance-. L’une est le carapa de la Guyane, qui se trouve dans les forêts de cette colonie. C’est un arbre qui dépasse 25 mètres de hauteur et dont les ’fruits sont des capsules ligneuses, ovoïdes-, renfermant ’sept ou huit graines de forme variable. On retire de ces graines, par expression, une huile jaunâtre, partie liquide et partie solide dans les pays chauds, mais entièrement figée sous nos climats. Sa consistance épaisse et surtout son amertume la ’rendent impropre aux usages alimentaires. Les habitants de la Guyane se servent de cette huile, après y avoir ’ajouté du rocou, pour s’enduire tout fe corps ; ils la regardent comme un préservatif contre la piqûre des chiques et des autres insectes ; ils en frottent aussi les meubles pour les soustraire aux attaques des vers. L’écorce de cet arbre contient un principe alcaloïde analogue à celui des quinquinas ; elle a été employée avec succès comme fébrifuge. Le -carapa touloucounu, qui croît à la Guinée et au Sénégal, diffère notablement du précédent, tant par ses •propriétés que par ses caractères botaniques. C’est un grand et bel arbre-, remarquable par la cime excessivement large que forment ses branches, dont les rameaux flexibles retombent presque jusqu’à terre. Son fruit contient flè vingt à trente graines, à amande un peu rosée, assez dure et très-grasse. L’huile qu’on en retire par expression est d’un jauue pâle, tantôt solide, tantôt liquide, suivant les proportions variables d’oléine et de stéarine qu’elle contient ; en général, elle a la consistance de l’huile d’olive figée ; elle se congèle à <|ô et ’fond à 10". Elle n’est employée que pe-ur l’éclairage et les arts industriels. L’huïleaé ’toùlo’ùco’ùha et les graines qui la fôurhïs-seTht ïtfiit ’apportées à Marseille pour servir a ’là ïïtbrica’fion ’du ’saVon. ’L’alcool dissout

GARA

p&i.c’éttéfyulle ; l’éther là dlSs’ôtft intox*. Mt jàiût àm’érïsVdù, dit-on, !à là. sïïyïM1irfë-, m ron ’aTfi’rme qu’on ^éut te lui.tere pérore efi l’agitant avec de l’acide s’ùïfun’qute. Après qiïon à extrait cette première huilej les fruits en doffiïent éne seconde fusible entre 40° et 50° par une pression faite à chaud. L’écorcede Carapa, employée, comme nous l’avons ditpour guérir les fièvres intermittentes, contient, dit-on^, de l’acide qulnique-, une matière colorante rouge et un alcaloïde organique ap^ pelé earàpine, qui forme un sel cristallin avec ■ras iaeides acétique et chlorhydrique. M. Bocandé dit que cette écorce est peu employée par les noirs, Ce qui ferait supposer que dans îe pays on atta-efee peu de prix à sa valeur fébriftigei Le touteucouna croît abondamment sur l’es bbrds’de la Cazatnance^ dans les suis frais et consistants.

CARAPACE s. f. î(ka-ra-pà-s’e ~ du catalan 'caràbliissa, calebasse). Èr’pét. Té’s’t, partie Supériéuî’e de la boîte osseuSe des tortues : Le téftips est ’un fêvéur qui va, qui vient, tantôt sur le »< ?ïiï, ïahïàt sûr te carapace âe la tor~ tue. (A. Houssaye.) Elle rentra dans Sa chùTK~ bre, par m inoùïiertierit sërhblu’bie ’à celui d’une iorlu’e qui ’cache sa tête, aptes Itiii’oï’r sortie de Carapace. ’(ÏJalz.)

— Mainm, Enveloppe écailleuse et dure, qui protège le corps des tatous.

— Ichthyol. Enveloppe intérieure, dure et résistante, des poissons dits cataphraetés (coffres, pégases, silures, etc.).

— Crust. Piè’ce solide qui recouvre le dos et la tête des crustacés.

— Infus. Enveloppe siliceuse ou calcaire des infusoires.

— Par ext. Test de nature quelconque qui protège le corps ’d’un animal :

Les crocodiles rapaces, Sur le satle en îeu des îlots, Demi-cuits dans leurs carapaces.

Se pâment

Th. Gautier..

— Par plaisant. Enveloppe adhérente, et qui semble faire partie de i ; objet enveloppé : Même te dimanche, le Génois et le Napolitain du peuple se soucient peu d’une blouse et d’une chemise ■propres ; leurs vêtements finissent par devenir une sorte de carapace, de laquelle ils ne sortent plus. (M<"e L. Colet.) il Armure complète, comme en, portaient les chevaliers du moyen âge : Brésil.... porte, comme un compfighon du Cid, lapesanlècARfLVhckdeïhomme d’ày’mes du moyen âge, (Th. Gaut.)

— Fig. Milieu étroit et gênant : Le peuple anglais souffre, étouffe sous /«carapace d’une constitution aristocratique. ’(L. J’o’urdan.)

— Encycl. Ërpét. Le corps des reptiles chéloïiïeiis ou tortues est renfermé dans une hofte^ osseuse, une sorte de cuirasse ouverte en avant, en arrière et sur les côtés, pour livrer passage à la tète, k la queue et aux membres. La partie supérieure ou dorsale de cette cuirasse est la carapace : ; la partie inférieure ou ventrale est appelée plastron. La première est plus grande, convexé, plus ou moins solide, à contour ovalaire ou cordit. forme. La carapace est, dans certains ’eas1, revêtue d’une couche cornée-, molle ou solide, d’une seule pièce-, d’autres fois, elle est divisée en compartiments polygonaux, dont Te nombre et la disposition sont fixes et fournissent des caractères pour la distinction des espèces. Les plaques du centre, à peu près égales entre elles, sont toujours plus grandes que les autres ; elles constituent le disque. Celles qui correspondent :à la ’eotemhe vertébrale, au nombre de «inq, se nomment rackidiennes ; leur forme varie, mais en généra’ ! elles !sont hexagonales. Sur les cotés sont les plaques latérales, pleurésies ou costales, qui correspondent aux flancs et aux côtes ; leur nombre est de quatre ou de cinq de chaque côté ; souvent hexagonales, elles sont quelquefois ’pehtagonales ou quadVangùlafres. Celles du bord sont dites marginales et distinguées, ’suivant leur position, par les ’noms de nuchates, cervicales ou coilairés, brachiates, pectorales, abdominales, fémorales, caudales, selon qu’elles couvrent ou avoisinent la nuo^ue, le cou, les pattes antérieures, lu poitrine, 1 abdomen, les cuisses ou là queue. La nuohale peut ’manquer : l’a cSûdale peut être simple ou double. Les plaques Sont nrdmairemefnt quadrilatérales, les plus petites en avant, tes plus grandes en ’arrière, îes dernières inclinées du côté de la qùèue, et sortant du rang par un de leurs angles. Tantôt planes, tantôt un peu bombées au centre, îes plaques se relèvent quelquefois en pyramides plus ou moins saillantes, ifèifr stirface, rarement îfsse, est ordinairement chagrinée au centre, et marquée au pourtour de siHûns dont te nombre indique, uit-on, d’une manière approximative, l’âge de l’individu. La carapdce est Unie alu plastron par des pièces appelées ailes.

— Crust. La plupart des crustacés ont le corps recouvert d’une ’enveloppe calcaire, dont la partie supérieure ’est appelée test ou carapace. Elle se ’compose dédivérses régions, dites stomacale, génitale, cordiale, hépatique, branchiale, etc., suivant lès’organes qu’elles recouvrent. Elle ’toiribe ’tous les ans ’à tfne certaine époque ; le crus’tacé se trouve aiùrs revêtu d’une peau tendre qui ’durcît à son tour, et séchangej’aù’bo’ut de quelques jours, en une croûte aussi résistante que celle qu’elle remplace. La ca’rupàce des crustacés présente des parties saillantes dont la disposition est

CÂRA

MB

constante et régulière pttur fenâqie-fesÇ*% et paraît cbrrèspoilui’ë a ctellè Hes ofgàhës placés au-dessous. CAÏR.iPAt : ilÔSti<iiom’é dès). V :*CARÂpS3biios.

. CARiPÀNXtUÔÀ, .petit neuve de l’Amérique du Sud, un peu pi N. de rAmàzonê, stluè "par o* là’ de lat. N. ê’t co’ulaht entré 526 ei 53° d’e long. Û. Par le traité conclu à Madrid le 29 septembre isdi, Ce fleuve fut désJgné comme frontière entre les possessions portugaises et françaises. Le traité d’Aroiehsreporta un peu plus tard ces limites plus au nord, et leur fit suivre le cours de l’Araouarï, dont l’embouchure est au sud du cap Nord, pa# là 15’ de ïat. septentrionale. V. Guyane.

CARApat s, m. (ka-ra-pa.). Mar. anc. ria» vire portugais.

GARAPÂflisiE s. f. ’(ka-ra^pa-ti-ne). Dent fossile de poissoh. CÂRÀPE s..m., (ka-ra-pe — du brésll. carapa). Ichthyol. Nom d’un poisson du genre gymnote, qui vit dans les fleuves et les lacà de l’Amérique, Il On dit aussi Cauapo.

GARAPÉ s. m. (ka-ra-péj. Ornith. Nom d’un oiseau du genre nothûre.

CABAPELLA, rivière d’û royaume d’îtalre, dans la Capïtanate, prend sa source à’û moût

, Irpitfo-, et se jette dans le Cervaro, prés tîè rembôûchure de ce fleuve, dans te gmfé de

Manîrédonta. Cours de 83 kilom.

CARAPICHEE s. f. (karra-pt-ehéj. Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des rubiacées et de la tribu des psychotriées, voisin des céphélis, et comprenant deux espèces, qui croissent à la Guyane.

GARAPINE s. f. (ka-ra-pi-ne — rad. carapa). Chim. Alcaloïde trouvé dans l’hnite d* carapa (ricin).

CARÀFÔPEBA s. m. (ka-ra-po-p’é-ha). Erpét. Lézard venimeux du Brésil.

. CÀBÀPÔCCHÂ s. m. Cca-ra-pou-cha). Bot. Espèce de graminée du Brésil dont le graiù cause l’ivresse.

CARAPCCHOS ou CARAPACliOS, Ethnogr. Nation anthropophage de la région péruvienne, qui habite le long du Pacbitea, affla’ent gauche de IlUcayale. Les Carapuchos ont presque la blancheur des Flamands-, et le P. Girbal compare leurs femmes, pour la beauté, aux Ciri eassiennes et aux Géorgiennes. Le carapuchos est un idiome tellement rempli de gutwroles qu’il ressemble presque aux aboiements des Chiens.

CARAQUE s. m. (ca-’râ-ke). M’amm. Syh. àà

CARÀGCE.

CARAQUE s. f. (ka-ra-que). Sorte de navire rond qui fut quelque temps en usage dans l’a marine ’du xvje siècle.

— Art vétér. Un des noms vulgaires dé la maladie ’des bestiaux appelée clavelbb.

— Encycl. Màr. Le navire appelé caraque était de la famille des vaisseaux ronds, et 1 un des plus lourds. Il portail jusqu’à deux nïille tonneaux ; et faisait fe voyage des Indes orientales et ad Brésil. Le premier bâtiment cuirassé a ’été tore caraque. Ce navire, construit à Nîc’e en 15Ï0, appai tenait aux chevaliers deSainf-^Jèah de J’érusfalem, et faisait partie de la grande escadre eàvoyèe par Chàries-Quint devant Tunis, afin de Secourir contre Barberouss’e Muley-Massan cfètrôr.é. Le célèbre A%dré Ooria commandait 1’expéditioïi. Après iiii siège de quelques jours, Tunis ’fut enteVée d’assaut, succès auquel la 'caraque nommée SaWta-Anwa contribua beaucoup, dît Bosio qui l’a d’écrite. Elle avatt six ponts, une nombreuse et puissante -artillerie ; son équipage se compoîàitd’e trois cents hommes. Il y avait à bord une chapelle spacieuse-, une sainte-barbe, une Sttfe dé fêûeftron ’et une btfulatigerié. Mais ce Jqiu’on remîirquait de plus singuliet daris sa construction, c’était sa cuirasse de pioinb, fixée par (tes boulons d’airain, et h laqueite le éhroni’queur attrïbue la sécurité d’û navire, qui ne l’ut pas ’endemmagé par les projectiles. ’Cette cuirassé, qui ne Ihî en-levait rien de sa ViVacftë ’et ’dé SiSt légèreté, ajoute Bosio, étâ’it assez solide pour résister à Vm- tillerie,

CARA’qOE âdj. m. (ka-ra-ke — de la côte de Cairû(cdS).<5u’alïficatiôn donnée a :ù cacao ’de Caracas : Bu cttc’ao CAttAifuE.

CARAQUE adj. f. (ka-ra-ke — de caraque, navire). Qualification donnée k une porcelaine très-fine, apportée d’abord en Eurojiè par des caraques portugaises : De la porcelaine

CÀBAQtJB.

—r Substantiv. Cacao caraque : Du caraque. Petit, gros caraqub.

CARAQUE (la). V. Caracas.

CARAQUON s. ’m. (ba-ra-kon — dimin. de caraque). Mar. Petite caraque.

CARA-RAVADA s. m. (ka-ra-ra-ia-da). Mamm. Singe de l’Amérique du Sud.

GABARE, rivière de l’Amérique du Sud, dans la république de la Nouvelle-Grenade, prend sa source dans la violée d’Alferez, au N.’de la ville de Tunja, province de Boyaea, coule d’abord du S. au N., puis, prenant une direction vers l’O.-, entre dans la province de Sahtùnder, où elle se jette dans la Magéalena, après un cours de t’2o kftom.

CARARU s. ih. îfka-’ra-ru). Bot. Àmaranta ôTu Brésil.