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portent de petites dents ; les maxillaires, très-courts et occupant seulembdt la commissure, en sont dépourvus ; la langle et le palais sont lisses ; la nageoire adipeuse est couverte d’écailles, ainsi que la plus grande partie de la caudale. Les citharines habitent tes eaux du Nil, et une grande espèce est appelée par les Arabes astre de la nuit, sans doute à cause de la forme élargie et de l’éclat argentin de son corps. Les raiis ou mylètes sont surtout caractérisés par leurs dents en prisme triangulaire court, arrondi aux arêtes, et dont la face antérieure se creuse par la mastication, do telle sorte que leurs trois angles deviennent autant de pointes aiguès. Leurs formes présentent d’assez grandes variations : les uns, tel que le rait du Nil, ont le corps allongé ; d’autres l’ont élevé, et de ce nombre sont trois grandes espèces américaines dont la chair est estimée. Les hydrocyns ont le bout du museau formé par les intermaxillaires, souvent saillant et pointu ; les maxillaires courts, commençant près ou en avant des yeux ; la joue couverte par un grand sous-orbitaire ; le système dentaire est très-variable ; le corps est généralement garni de fortes écailles ; la première nageoire dorsale est placée tantôt en avant, tantôt en arrière des ventrales.

CHARACOMA, ville de l’Arabie Pétrée mentionnée par Ftolémée, et qui est la même que la Aïrdont parle Isaïe, et que la Characa des Machabées. Le nom hébreu de cette ville signifie forteresse. C’était probablement une ancienne place forte des Moabites. Il y a encore aujourd’hui, sur l’emplacement de cette antique cité, une ville qui porte le même nom, et qui a joué un rôle important pendant les croisades.

CHARAÇON s. m. (cha-ra-son). Agric. Se dit pour Eehalas, dans quelques départements.

CHARACTÈRE s. m. (ka-ra-ktè-re). Ancienne orthographe du mot caractère.

CHARADE s. m. (cha-ra-de — mot prov. qui signif. conversation, causerie ; rad. charar, bavarder). Littér. Mot que l’on donne à deviner après l’avoir décomposé en plusieurs parties offrant chacune un sens, soit seules, soit combinées, et après avoir énoncé quelque propriété remarquable tant du mot entier que des mots ainsi obtenus.

Charade en action ou simplement Charade, Sorte de jeu dans lequel, une charade étant convenue entre plusieurs personnes, elles exécutent des scènes qui symbolisent le tout et chacune des parties, puis donnent le mot à deviner aux autres personnes de la société : Jouer une charade. Refusée d’accepter un rôle dans un proverbe ou une charade, si vous ne voulez pas jouer un râle ridicule. (Boitard.)

— Encvel. Dans la charade, on indique vaguement les différentes divisions du mot proposé à la pénétration et à l’intelligence du lecteur ou de l’auditeur, en les désignant successivement par les dénominations de mon premier, mon second, etc. ; ou définit après cela le mot lui-même en l’appelant mon tout ou mon entier. Exemple :

L’avare a soin de cacher mon premier ; La femme a soin de cacher mon dernier ; Chacun se cache en voyant mon entier, Qui plus encore est l’effroi du fermier.

Mon premier est or ; mon dernier est âge ; mon entier est orage, il est entendu que les mots qui peuvent se diviser en deux ou plusieurs mots renfermant chacun un sens propre et complet, comme or et âge dans orage, sont les seuls qui prêtent à la charade. La charade se fait en prose, en vers ou en action. Si elle est facile et gracieuse, la poésie en relève le prix. Ce genre de composition a joui d’une grande vogue à partir des dernières années du xvnie siècle. Le Mercure galant et le Mercure de France donnèrent asile à ces énigmes, jugées dignes alors d’occuper l’attention de la ville et de la cour, de Paris et de la province, et dont une seule suffisait pour faire à un homme une réputation d’esprit. On sait quel scandale monta jusqu’au ciel, quelle indignation souleva la nation la plus spirituelle de la terre, le jour où un mystificateur livra à la perspicacité des Œdipes de son temps une énigme, une charade, un logogriphe, le nom n’y fait rien, qui réunissait toutes les conditions d’un chef-d’œuvre du genre, qui fit travailler toutes les têtes, jeter aux chiens toutes les langues, et à qui il ne manquait que le mot. D’ailleurs, il faut bien reconnaître que, sauf un engouement exagéré et des prétentions parfois ridicules, beaucoup de ces productions légères étaient réellement charmantes. C’était l’époque, regrettée de quelques-uns, où le talent, débité en aimables versiculets, courait les boudoirs et les ruelles, pimpant, facile, ingénieux et tendrement anacréontique. Le madrigal marié à la charade lui prêtait sa délicate fadeur, comme dans ce morceau cité, avec raison peut-être, pour le modèle du genre :

Mon premier de tout temps excita les dégoûts ; Mon second est cent fois plus aimable que vous.

Quant a mon tout, dont vous êtes l’image, "Vout haut j’en fais l’éloge, et tout bas j’en enrage.

Voilà qui est du dernier galant. Est-il besoin de dire au lecteur que le mot de l’énigme est ver-tu, et que Gentil-Bernard serait digne da l’avoir trouvé ? Cette même charade a été l’objet d’une re CHAR

fonte ad usum Delphini, probablement de la part d’une vertueuse mère de famille qui désirait pouvoir en permettre la lecture à sa fille.’

Mon premier est cruel quand il est solitaire ; Mon second, moins honnête, est plus tendre que vous. Mon tout à votre cœur dès l’enfance a su plaire, Et parmi vos attraits est le plus beau de tous.

Au siècle de Voltaire, lacftaratfe-épigramme ne pouvait manquer non plus de faire fortune à Paris. On connaît en ce genre celle qui prédisait à Linguet un sort funeste, en jouant sur les deux syllabes lin et guet :

Mon premier sert à pendre ;

Mon second mène à pendre ;

Mon tout est a. pendre.

Cette prédiction cruelle ne s’accomplit pas à la lettre, puisque celui qui en était l’objet porta sa tête sur l’échafaud le 27 juin 1794,

« Les calembours régnaient chez tes spirituels Parisiens, dit Mercier dans son Tableau de Paris ; les charades sont venues leur disfiuter la préférence. Après un grand conflit, es charades ont remporté la victoire. Les bouts-rimés voulaient reparaître comme troupes auxilaires ; mais l’armée des charades, les repoussant, a déployé ses enseignes triomphantes dans le Journal de Paris et dans le Mercure de France. L’énigme et le logogriphe sont abandonnés aux provinciaux désœuvrés ; la charade occupe les esprits de la capitale ; on n’entend plus que : Mon premier, mon second et mon tout. Les femmes prononcent ce mon tout avec une grâce particulière. Etrangers, ouvrez le premier Mercure, et, si vous l’ignorez, vous verrez ce qu’est une charade. Je ne vous l’expliquerai point. ■ Aujourd’hui, la charade semble vaincue à son tour par le rébus, invention un peu plus ridicule, quoique de la même famille, mais reléguée, il est vrai, dans les journaux illustrés. Les publications qui cultivent la charade le font sans prétention et pour l’acquit de leur conscience. Quelques rares abonnés, tenaces provinciaux, recherchent encore cet innocent badinage, qui, sous la monarchie de Juillet, a pris quelquefois dans les colonnes du Charivari des allures quelque peu agressives, nous allions presque dire subversives, pour employer le langage du bourgeois conservateur. Le Charivari a longtemps sacrifié à la charade, et l’on rencontre, en feuilletant sa collection, d’assez jolis modèles du genre.

La charade accepte toutes les formes, prend tous les tons ; il ne faut pas oublier que sa muse est la muse facile, et que ce n’est que parée des grâces amies des petites poésies qu’elle peut formuler une leçon de morale, débiter une sentence, décocher un trait, adresser un compliment. Voici d’ailleurs quelques exemples recueillis un peu partout, et qui suffiront à montrer ce que doit être une charade accomplie :

Mon premier sert a faire mon entier. Ne cherche point, lecteur peu sage, A dissimuler mon dernier ; Il est presque toujours écrit sur ton visage.

Le mot est pot-âge, et l’intelligence du lecteur peut suppléer à toute explication.

Au bois, a l’Opéra, mon premier fait tapage ;

Il est bruyant, il excite au carnage. Tu peux, adroit lecteur, briller a mon dernier.

Ne cherche point, pour te mettre en voyage, Ce qui compose mon entier.

Le mot est cor-billard.

Un amant tendre et candide

Ne pense qu’à mon dernier. Mon tout à la course est rapide ; On s’éclaire avec mon premier.

Le mot est ga&-elle.

On voit mainte limonadière Servir le punch dans mon premier ; Mon deuxième est un caractère ; Mon troisième est une rivière ; L’on se coiffe avec mon entier.

Le mot est : Bol-i-var.

Pour aller me trouver, il faut plus que ses pieds. Et souvent en chemin on dit sa patenûtre. Mon tout est séparé d’une de ses moitiés. La moitié de mon tout sert & mesurer l’autre. Le mot est Angleterre, pays séparé d’une de ses moitiés, c est-à-dire de la terre ; l’angle ou la première moitié sert à mesurer l’autre ou la terre. En effet, c’est parle calcul des angles et des côtés des triangles que la trigonométrie a pu mesurer le globe. Ici, la charade présente une véritable difficulté. En voici une autre, d’allure moins scientifique, citée par Beauzée dans l’Encyclopédie : Chez nos aïeux presque toujours J’occupais le sommet des plus hautes montagnes,

Et là j’étais d’un grand secours. Plus souvent aujourd’hui j’habite les campagnes.

Où je figure noblement, Et j’en fais, a coup sûr, le plus bel ornement. Examina mon tout et fais-en deux parties : L’un est un animal très-subtil et gourmand, Réjouissant par ses folies, Au doux maintien, maître en minauderies, Traître surtout ; l’autre est un élément.

Le mot est château [chat, eau).

Puisque nous en sommes au mot château, et qu’après tout ce n’est pas un séjour désagréable, ne le quittons pas sans rapporter cette autre charade, dont il a fait les frais, et

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qui. À défaut d’autre mérite, a du moins celui de la concision :

Mon premier fuit toujours avec soin mon dernier ; La fortune aujourd’hui jouit de mon entier.

Quittons le château et continuons notre course à travers le plantureux domaine de la charade. Du haut de mon premier, en pompeux étalage, Eglé chut l’autre jour et s’en mordit tes doigta : Quoique de mon second elle ait le bavardage. Elle se tut alors pour la première fois ; Mais mon tout la guérit, elle en sera plus sage. Le mot est charpie {char-pie). Le Charivari disait, en janvier 1842.

Mon tout est un humble village ;

Mon premier est une prison.

Monsieur Schonen a l’avantage

De passer pour un personnage

Qui n’aime guère mon second.

Le mot est H.am-eau. Louis-Napoléon subissait alors au fort de Ham la peine de l’emprisonnement prononcée par la Chambre des pairs. La charade est quelquefois d’une grande simplicité :

Quand mon premier est mon dernier, Il a le goût de mon entier. L’énigme est facile à deviner : vin-aigre.

Voici qui offre a l’esprit un peu plus de travail :

Au premier janvier, l’on aime

A recevoir mon deuxième. Quand on souffre d’un cor au pied. On voudrait qu’il fût mon premier.

C’est un plaisir délectable De trouver au retour du bal

Un ambigu confortable. Servi chez soi sur mon total.

Le mot est guéri-don.

Le morceau suivant n’est pas moins compliqué :

Vil et méprisé, mon premier N’éveille aucune sympathie. Les fleurs, même la plus jolie. Ne seraient rien sans mon dernier. L’une lui doit sa pose enchanteresse. L’autre son port majestueux ; Une autre lui doit sa souplesse ; Une autre, son air gracieux. Mais de ces fleurs, hélas ! malgré leurs charmes. Il faut toujours se défier : Dans leur sein la nature a déposé des armes Qui peuvent, cher lecteur, ta causer mon entier. Le mot est ver-tige.

Sous une forme plus concise, la charade suivante atteint mieux le but, ce nous semble : Les Romains étaient fiers d’être dans mon premier. Lise, en me cajolant, demande mon dernier. Mais ne va pas, lecteur, manger de mon entier.

Un âne en devinerait le sens : char-don.

Voici, sur le mot orange, une charade assez jolie :

Quand vous avez pour danseuse

Une aimable débarduuse. Aussi belle que mon dernier. Quelle position piteuse Si vous manquez de mon premier] Combien, aux yeux de votre belle, Vous auriez l’air d’un grippe-sou. Si, pour rafraîchir la donzeîle. Vous alliez n’offrir que mon tout !

La charade, disons-le en passant, a fait un fréquent usage du mot orange, mais pas toujours avec le même bonheur que dans l’exemple que nous venons de donner.

La charade suivante se termine par un jeu de mots qui peut mettre sur la voie le lecteur bien avisé :

Les chattes font leurs câlines Quand elles veulent mon premier ; On fait des chemises fines Au moyen de mon dernier. Mon tout a, cher lecteur, des ailes en partagé, Et, sans être marin, 11 aime quand le vent fait rage, Et ne craint pas du tout le grain. Le mot est mou-lin.

Quand elle se présente sans prétention, et qu’elle n’est pas trop forcée, la charade, aujourd’hui encore, peut constituer un agréable amusement de société, dans les. moments où, le Champagne stimulant les esprits, on peut en poursuivre-le secret sans trop de fatigue. En voici une charmante, commise par le grave M. Ampère second. Elle est authentique, car nous la tenons de M. Beudant, aujourd’hui chef de bureau à la préfecture de la Seine et fils de l’illustre savant de ce nom, ami de M. Ampère : Mon premier marche ; mon second nage ; mon tout vole.

Le mot est : hanneton (âne-thon).

Bien trouvé, pour un académicien.

Avons-nous besoin d’ajouter en terminant que, dans la charade, comme dans le logogriphe et les autres sortes de badinages littéraires, la forme poétique n’est pas même de rigueur î II suffit que les définitions soient assez vagues-pour laisser à l’esprit du chercheur quelques difficultésà surmonter ; qu’elles soient assez claires et surtout assez sincères pour que le mot de la charade ne soit pas introuvable. Quant à la rime, on s’en passe au besoin... et de la raison aussi. Mais il faut au moins que celui qui propose une charade connaisse assez sa langue pour ne pas donner à

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deviner des mots qui ne seraient pas reçus dans le dictionnaire, et, à ce propos, nous demandons la permission de raconter la petite anecdote suivante :

M. et Mme X. ont la maladie des charades ; ils ont de plus une manière à eux d’en composer. Un jour Mme X. propose celle-ci à quelques personnes réunies chez elle :

Mon premier est un oiseau ;

Mon second est un cadeau ;

En hiver, mon tout tient chaud.

Comme on le voit, Mme X. était amoureuse de la rime. En vain tous les chercheurs se creusent la tête ; ils se disposaient a jeter leur langue aux chiens, quand M. X. se tèvo radieux ; il a trouvé ; il prononce, avec un sentiment de joie mal contenu et avec une légitime fierté, ce mot : aigledon ; l’époux seul avait eu assez d’esprit et de grammaire pour comprendre l’épouse.

Non moindre fut l’embarras d’une autre société, où un Strasbourgeois pur sang avait proposé la charade suivante :

Mon premier, il a tes tents ; Mon second, il a tes tents ; Mon troisième, il a tes tents. Le mot était chat-loup-scie (jalousie).

— Jeux. Charade en action. C’est un de nos plus jolis jeux de société. Une réunion se divise en deux groupes, l’un pour jouer la charade, l’autre pour ladeviner. Celui des groupes qui doit commencer le jeu se retire à l’écart, choisit son mot et fait ses préparatifs pour mettre chaque partie de ce mot en action, c’est-à-dire pour le rendre par une pantomime où chacun peut déployer ses talents de comédien. On se costume, on se grime, suivant le personnage qu’on veut représenter, Si le mot se compose de deux parties, chacune de ces parties fournira la matière d’un acte ;

Îiuis viendra une dernière partie dans laquelle e mot tout entier formera comme une sorte de dénoûment tragique ou comique, suivant sa nature. C’est a l’autre groupe à étudier successivement les divers actes et le dénoûment, à en scruter le sens et à en tirer le mot de la charade. Si ce mot peut se partager en trois parties, il y aura nécessairement trois actes et un dénoûment, c’est-à-dire quatre représentations. Supposons, par exemple, que le groupe qui met la charade en action ait choisi le mot bacchanales {bât, canne, halle), la représentation aura lieu de la manière suivante : un des joueurs, armé d’un fouet, en poussera devant lui un autre porteur d’une lourde charge, et qui pourra se permettre de braire de temps à autre pour rendre le jeu plus significatif, car il faut qu’une circonstance quelconque donne à la représentation un caractère marqué, en’ rapport avec la chose dont on veut donner une idée, sans trop la spécifier cependant. Le second acte simulera une lutte à coups de canne entre deux bàtonnistes ; le troisième offrira le spectacle d’un marché où ■ la moitié du groupe offrira des denrées de toute nature à l’autre moitié qui en débattra le prix, fera ses offres, achètera ou passera outre. Enfin le dénoûment nous montrera les divers acteurs du groupe en action au milieu d’une orgie, buvant, chantant, titubant, offrant enfin un spécimen des bacchanales. Si l’autre groupe, examinateur attentif de tous les mouvements, commentateur des moindres gestes, parvient à trouver ce mot, bacchanales, d’après tous les éléments que la représentation lui a fournis, c’est lui qui entre à son tour eu action.

En général, afin de ne pas trop prolonger la représentation, on préfère les mots de deux syllabes.

CHARADJSTE s. (cha-ra-di-ste — rad. charade). Celui, celle qui compose ou cherche à deviner des charades. Il Peu usité.

CHARADJ s. m. (cha-radj). Syn. de ca-

RATCH.

CHARADRIADÉ, ÉE adj. (cha-ra-dri-a-dé

— du lat. charadrius, pluvier). Ornith. Qui ressemble à un pluvier. Il On dit aussi cim-

RAUltliï.

— s, f, pi. Famille d’oiseaux ayant pour type le genre pluvier, il On dit aussi chaHadiiiéks.

— Encycl. La famille des charadriêes renferme des oiseaux échassiers, caractérisés par un bec médiocre, comprimé et renflé au bout, et par des pieds à trois’doigts, dépourvus de pouce. Elle se compose des genres pluvier, édienème ou œdicnèine, glaréole, vanneau et huîtrier. Quelques auteurs remplacent ce dernier genre par les court-vite. Les charadriêes sont disséminées dans les diverses parties du globe ; éminemment sociables, elles voyagent toujours en troupes plus ou moins nombreuses. Leur régime se compose d’insectes, de vers et de larves. Elles nichent en général à terre, et leur ponte est peu nombreuse.

CHARADRILLE s. f. (cha-ra-dri-lle ; II mil.

— lat, charadrius, même sens). Ornith. Nom du pluvier dans quelques provinces.

CHARADRIUS s. m. (ka-ra-dri-uss — mot lat.). Antiq. Oiseau merveilleux auquel les magiciens attribuaient la vertu de guérir la jaunisse, rien qu’en regardant la malade. Il Oiseau immonde, selon le Deuléronome.

CHARGEAS s. m. (ka-ré-ass). Entom, Syn.

de CHARÉB.

CHARAGNE s. f. (cha-ralat. chara, même sens). Bot. i

rne ; gn mil.-Jenre de végô-