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les fois que, pour les droits compris au tarif, ils exigent un payement exagéré. Il en est de même des eommissaires-priseurs, et encore des huissiers, quand ils reçoivent des acheteurs des sommes plus fortes que le montant de leurs enchères. La concussion peut être dénoncée et poursuivie, non-seulement par celui contre qui elle a eu lieu, mais encore par toute autre personne, que celle-ci ait ou non intérêt à le faire. Les poursuites peuvent être exercées même quand le coupable a résigné ses fonctions.

CONCUSSIONNAIRE s. m. (kon-ku-sio-nè-re — rad. concussion). Fonctionnaire coupable de concussion : Les concussionnaires sont plus coupables que les faux monnayeurs. La toi des Douze-lables prononçait ta peine de mort contre le concussionnaires.

— Adjectiv. : Chez les Romains, dans l’origine, tout juge concussionnaire était puni de mort. (Teulet.)

CONDALIE s. f. (kon-da-11). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des rhumnées, tribu des phylicées, comprenant une seule espèce, qui croit au Chili.

CONDALIUM s. m. (kon-da-li-omm — mot lat. formé du gr. kondulos, articulation). Autiq. Anneau que l’on portait sur l’articulation de la deuxième et de la troisième phalange de l’index.

CONDAMINE s. f. (kon-da-mi-ne). Agric. Nom de la terre végétale dans une partie du midi de la France.

CONDAMINE (La), savant français. V. La

CONDAMINE.

CONDAMINÉE s. f. (kon-da-mi-né — de La Condamine, savant français). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des rubiacécs, tribu des hédyotidées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Pérou : La condaminée tinctoriale est cultivée en Europe. (C. Lemaire.)

CONDAMNABLE adj. (kon-da-na-ble-rad. condamner). Qui mérite d’être condamné ou blâmé : Un homme condamnable :. Un acte condamnable. Un sentiment condamnable. Je ne vois rien de plus condamnable qu’un ami qui ne vous parle point franchement. (Mol.)

..... L’excès en tout est condamnable. Fa. DE NEUFCHATËAU. Ah ! d’un si grand service oubli trop condamnable ;

Hacine.

— Antonymes. Excusable, justifiable, louable.

CONDAMNANT (kon-da-nan) part. prés, du v. Condamner :

Vous-même, condamnant vos injustes desseins,

Tantôt à vous parer vous excitiez mes mains.

Racine.

CONDAMNATION s. f. (kon-da-na-si-onlat. condemnatio ; de condemnare, condamner). Sentence qui déclare la culpabilité et souvent frappe d’une peine : Condamnation d’un criminel. Condamnation d’un livre hérétique. Condamnation aux travaux forcés. Pour le saint-siége, toute condamnation est un acte antipathique auquel il ne recourt qu’à la dernière extrémité. (J. de Maistre.) Il s’est écoulé vingt-trois ans entre la condamnation de Socrate et la première représentation des Nuées. (Boissonade.) Toutes les passions étaient tendues pour ou contre la condamnation de Louis XV'T. (Lamart.) Les condamnations ne déshonorent que dans un pays où tes juges sont honorés. (Ed. About.) La condamnation de Galilée a-t-elle empêché la terre de tourner ?(E. de Gir.)

— Peine à laquelle on est condamné : Subir sa condamnation.

— Fig. Blâme, désapprobation : Tout ce qu’inventent pour leur défense ceux qui s’opposent à la vérité leur tourne à condamnation. (Boss.) L’amour-propre souffre plus patiemment la condamnation de nos goûts que de nos opinions. (La Rochef.) Il Objet dont la comparaison ou l’identité avec un autre porte à blâmer, à condamner ce dernier : La conduite de votre camarade est la condamnation de la vôtre. La condamnation d’un innocent est celle des juges. (Sénèque.) Le même Évangile qui sera le salut et la rédemption des uns sera la condamnation des autres. (Mass.)

Subir condamnation, Ne pas interjeter appel de la sentence de ses juges.

Passer condamnation, Accepter d’avanco un jugement en faveur de la partie adverse.

Il Fig. Avouer son tort ou renoncer à se défendre -• À l’égard des autres détails, il y en a une grande partie sur lesquels je passe condamnation. (Volt.) Je passe condamnation sur votre critique. (Piron.)

— Jurispr. Condamnation contradictoire, Celle qui est portée après que le défendeur ou l’accuîé a été entendu. || Condamnation par défaut, Celle qui est portée contre une partie qui n/a point comparu. Il Condamnation par contumace, Celle qui est portée, en matière criminelle, contre un accusé absent. Il Condamnation par corps, Celle qui prononce une peine afflictive, par exemple la prison ou la mort, il Condamnation afflictive, Celle qui prive le condamné de certains droits civils ou politiques, il Condamnation ad omnia citra mortem, Se disait autrefois des plus grandes peines, la mort exceptée, qui pussent être la matière d’une condamnation, comme les fers, les galères, la marque, il Condamnation vo-

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lonlaire, Se disait en Hollande et en Belgique d’un Jugement qui confirmait un contrat intervenu entre les parties durant le procès.

— PI. Frais et dépens de justice auxquels on est condamné : Payer ses condamnations.

— Antonymes. Absolution, acquittement, décharge, justification, libération.

— Encycl. Jurispr. Dans le système formufaire, le préteur romain donnait au juge appelé à statuer des pouvoirs spéciaux pour chaque affaire, contenus dans une formule composée de plusieurs parties : la condemnatio est celle dans laquelle le juge recevait le pouvoir de condamner ou d’absoudre. Nous trouvons dans les Institutes de Galus {ch. iv) des modèles de formules ; ainsi : « Juge, condamne Numérius Négidius à payer 10,000 sesterces à Aulus Agénus ; s’il ne te parait pas les devoir, absous-le j » ou « Juge, condamne Numérius Négidius jusqu’à concurrence de 10,000 sesterces, sinon absous-le ; » ou encore : à Juge, condamne Numérius Négidius à payer 10,000 sesterces. • La rédaction de la condemnatio différait selon que l’action intentée étiùt in jus ou in factum ; dans ce dernier cas, une simple question de fait, dont les conséquences avaient d’avance été déduites par le préteur, était posée au juge ; quelquefois cependant (Gaïus en donne des exemples) le prêteur proposait tout à la fois une formule in jus et une formule in factum.

CONDAMNATOIRE adj. (kon-da-na-toi-re — lat. condemnatorius ; de condemnare, condamner). Portant condamnation : Sentence

CONDAMNATOIRE.

CONDAMNÉ, ÉE (kon-da-né) part, passé j du v. Condamner. Frappé d’une condamnation : | Un criminel condamné. Être condamné à 300 francs d’amende. Celui qui est condamné t est toujours mécontent de l’arrêt. (J. de Mais Condamnêle matin, venir au bal le soir. I C. Délavions.

| — Blâmé, repris, désapprouvé ; déclaré | mauvais : Un livre condamné par l’opinion publique. Nous voyons, à mesure que les hommes avancent en civilisation, la guerre condamnée au nom de la religion. (Franck.) Plusieurs mots condamnés par l’usage ou par un purisme excessif sont rentrés en grâce. (E. Littré.)

Quel crime a donc commis ce fils tant condamné f

Racine. En vain contre son juge un auteur mutiné Vous accuse ou se plaint quand il est condamné.

Voltaire.

— Déclarer perdu ; perdu de fait, ne pouvant échapper à son sort : Un malade condamné par les médecins.

Nous sommes condamnés, nous devons tous périr ; Naître, c’est seulement commencer a mourir.

Th. Gautier. Il Astreint, réduit hors d’état d’échapper : Tout homme faible, délicat, craintif, est condamné à la vie sédentaire.{3.-J. Rouss.).Pauvres savants ! vous êtes condamnés à raisonner sur la nature comme les aveugles des couleurs et les sourds de ta musique. (A. Martin.) Malheur à l’homme condamné à passer sa vie avec une femme acariâtre ! (Boistard.) Les passions des vieilles filles sont des poésies condamnées à rester en portefeuille. (Balz.) Nous sommes condamnés au drap et au caoutchouc à perpétuité. (Th. Gaut.)

Quel siècle n’a pas vu de ces obscurs pédants Condamnés au malheur de haïr les talents ?

La Harpe. La vie est-elle toute aux ennuis condamnée ? L’hiver ne glace point tous les mois de l’année.

A. Ciiénier.

— Bouché, obturé : Cette maison a trois fenêtres condamnées.

Ce jour mal condamné me blesse encore les yeux,

Beunard.

— Fig. Condamné à mort, Supprimé, réduit à néant : L’opinion est si bien la reine du monde que, lorsque la raison veut la combattre, la raison est condamnée A mort. (Volt.)

— Substantiv. Personne frappée d’une condamnation : Conduire le condamné en prison.

— Toilette du condamné, Préparatifs qui précèdent l’exécution par la guillotine, et qui consistent dans un ensemble de précautions prises sur le condamné même, pour que l’instrument du supplice agisse sans obstacle.

CONDAMNER v. n.ou tr. (kon-da-né —lat. condemnare ; de cum, avec, et damnare, condamner). Déclarer coupable et frapper d’une peÏDe : Il vaut mieux hasarder de sauver un cbupableque de condamner un innocent. (Volt.) Quel est l’audacieux qui, lorsqu’il s’agit de juger capitalement un homme, passe en avant et le condamne sans avoir pris toutes tes précautions nécessaires pour se garantir des pièges du mensonge et des illusions de l’erreur ? (J.-J. Rouss.) La loi de Moïse condamnait à la mort une femme adultère. (De Bonald.) Condamner un coupable, c’est venger la société. (Beauchêne.) Celui qui condamne un homme sans défense cesse d’être armé du glaive de la loi ; il ne tient plus qu’un poignard. (Dupin.)

L’un, défenseur zélé des bigots mis en jeu. Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu.

Boileau.

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— Blâmer, désapprouver, se prononcer contre : Le mensonge est tellement reconnu pour un vice, que ceux qui aiment le plus à mentir le condamnent. (Pélisson.) Il ne faut pas condamner notre prochain sans s’assurer qu’il est coupable. (Pasc.) Nous approuvons des plaisirs que notre conscience condamne. (Mass.) La première chose qui arrive aux hommes, après avoir renoncé aux plaisirs, c’est de les condamner dans les autres. (La Bruy.) Les hommes condamnent le soir ce qu’ils ont approuvé le matin. (Frédéric II.) Si l’on n’y prend garde, on est porté à condamner les malheureux. (J. Joubert.) Quand ta voix d’un ennemi accuse, le.silence d’un ami condamne. (Latena.)

On ne condamne point les gens sous les entendre,

C. d’Harleville. Je condamnai les dieux, et, sans plus rien ouïr, Fis vœu, sur leurs autels, de leur désobéir.

Racine. On doit se regarder soi-même un peu longtemps, Avant que de songer à condamner les gens.

Molière. Voilà l’homme, en effet : il va du blanc au noir ; 11 condamne au matin ses sentiments du soir.

Boileau. Vous m’auriez admiré si j’avais réussi ; Le sort m’a condamné, vous condamnes aussi.

Ronsard.

— Déclarer mauvais ; interdire l’usage de : Condamner un livre, un écrit. C’est un mot dont l’usage a condamné l’emploi. Les grammairiens condamnent ces façons de parler.

— Déclaré perdu sans ressource, en parlant d’un malade : Le prince de Conti fit venir de Suisse un excellent médecin, qui le condamna en arrivant. (St-Simon.)

Hélas 1 un lugubre silence A condamné son triste époux.

V. Hcoo.

— Servir, par comparaison, à la condamnation de : Brienne eût été bien venu à dire aux magistrats : Prenez garde ! le désintéressement d’aujourd’hui condamne l’usurpation d’hier. (L. Blanc.) La vie de pénitence condamne l’œuvre de Dieu. (A. Martin.) il Servir de preuves contre : Vos propres paroles vous condamnent. Le monde n’a jamais aimé la vérité, parce que la vérité a toujours condamné le monde. (Mass.)

Et c’est ce même orgueil, lâche, qui te condamne.

Racine. H Déterminer la condamnation de : C’est ce témoignage qui l’a condamné.

— Vouer, astreindre, réduire : Le despO' tisme condamne les hommes à déguiser leurs vertus. (B. Const.) L’usage nous condamne à bien des folies ; la plus grande est de s’en faire les esclaves. (Napol. I«r.) Nous avons vu des princes que l’exil condamnait à donner des leçons. (E. Texier.) ’

Quel champ couvert de morts me condamne au sisilence ?

Racine. Oui, de tous les humains les plus infortunés Sont ceux qu’a de longs jours le Ciel a condamnés.

Sauf.in. Dans un humble bureau son vieux laurier se fane ; Le monde qu’il accuse au néant le condamne.

C. Doocet.

— Boucher, obturer, particulièrement en parlant d’une porte ou d’une fenêtre : Il avait condamné toutes les portes des appartements qui donnaient sur le mien. (Scribe.)

On condamna la cave, on ferma la cuisine.

Boileau.

—Absol. : Ce n’est pas le juge, c’est la loi qui condamne. Celui qui écoute s’établit juge de celui qui prêche, pour condamner ou applaudir. (La Bruy.) Condamner est la dernière des nécessités humaines. (E. de Gir.) Les juges politiques se croient toujours assez éclairés pour condamner. (L.-J. Larcher.)

~ Condamner de Taxer, accuser, prétendre . coupable de :

Ne me condamnez point d’un deuil hors de saison.

Molière. L’erreur trop longtemps dure,

Et c’est trop condamner ma bouche d’imposture,

Molière. Il Cette locution a vieilli.

— Les tribunaux ont conservé l’expression Condamner en pour Condamner à.’ On I’a condamné en dix jours de prison et deux cents francs d’amende.

— Mar. Déclarer hors de service, en parlant d’un navire.

Se condamner v. pron. Être condamné :

... Selon l’intérêt, le crédit ou l’appui,

Le crime se condamne ou s’absout aujourd’hui.

EÉONIER.

— Se désapprouver, se blâmer soi-même : Je suis le premier à me condamner. La puissance qui avoue son tort se condamne ellemême. (Mass.) Il Donner des preuves contre soi : Vous vous condamnez vous-même par vos discours.

— S’astreindre, se réduire : Se condamner au silence. Quelle serait ta puissance des rois s’ils se condamnaient à en jouir seuls (Mass.)

Depuis qu’il est des lois, l’homme, pour ses péchés, Se condamne à plaider la moitié de sa vie.

La Fontaine.

COND

— Récipi’oq. Désapprouver mutuellement la conduite ou les paroles l’un de l’autre : Vos auteurs s’élèveront les uns contre les autres, pour se condamner réciproquement. (Pasc.)

— Syil. Condamner, blâmer, eeniurop, critiquer, défnpproiiver, épîloguer, fronder, Improuver, reprendre, réprimander, réprouver, trouver h redire. V. BLÂMER.

— Antonymes. Absoudre, acquitter, décharger, disculper, excuser, innocenter, justifier, libérer, relaxer,

CONDAPILLY, ville de l’Indoustan anglais, province de Circars, à 22 kilom. N, de Guntour, près de la rive gauche du Mussy ; 2,700 hab.

CONDAT, bourg et commune de France (Cantal), arrond. et à, 42 kilom. N.-O. de Murât, près du confluent de la Eue et de la Santoire ; pop. aggl. 700 hab. — pop. tôt. 2,404 hab. Aux environs, sources minérales ; scieries dans les sapinières voisines. Ruines de l’abbaye de Feniers (ordre de Cîteaux), fondée dans le xiie siècle ; il existe encore une partie des cloîtres et des autres bâtiments de l’abbaye. La galerie du sud appartient au style roman ; les arcades des côtés sont gothiques. Tout auprès se dressent les ruines de l’église ; un peu plus loin, celles du château abbatial et seigneurial. Une pyramide basaltique fort curieuse, appelée la Roche-Pointue, s’élève dans le lit de la Santoire, près de Condat. Non loin de là s’ouvre une belle grotte.

CONDATCHY, ville de l’Ile de Ceylan, province du N., sur la côte O. de l’Ile et la petite baie de son nom, dans le golfe de Manaar. Station centrale d’une des plus riches pêcheries de perles.

CONDATE s. m. (kon-da-te). Ane. géogr. Mot qui signifiait confluent, et dont on avait fait le nom d’un certain nombre de villes de l’ancienne Gaule, il On disait encore condé, mot qui désignait aussi et désigne encore aujourd’hui plusieurs villes de France.

CONDATE, ville de la Gaule ancienne, dans l’Aquitaine Ile, chez les Santons. C’est aujourd’hui la ville de Cognac.

CONDATE ANDECAVORCM, nom latin de

CONDÉ.

CONDATE B1DUCASS1UM, nom latin de Condé-sur-Noireau.

CONDATE CARNDTUM, nom latin de

CûSNE.

CONDATE CORNAVIORUM, nom latin de

CONGLETON.

CONDATE REDONUM, nom latin de Rennes.

CONDATE SENONDM, nom latin de Montereau.

CONDATE SUESSIONDM, nom latin de Condé (Aisne).

CONDAT-LA-MONTAGNE, nom de la ville de Saint-Claude pendant la Révolution.

CONDE s. m. (kon-de). Bot. Fruit d’un palmier du Congo.

CONDE (José-Antonio), orientaliste et historien espagnol, né à Puraleja (Cuença) vers 1765, mort en 1S2Ô. Il remplit les fonctions d’archiviste au ministère de l’intérieur et celles de bibliothécaire à l’Escurial sous le roi Joseph, et fut exilé à la restauration de Ferdinand VII (1814). Il s’est occupé toute sa vie do recherches sur les Arabes d’Espagne ; mais, dans les ouvrages qu’il a publiés, la critique n’est pas au niveau de l’érudition. Le principal a pour titre : Histoire de la domination des Arabes en Espagne (Madrid, 1820-1831, 3 vol. in-fol.), avec planches, traduit en français par Mariés (1825, 3 vol. in-8°). On lui doit aussi une Description de l’Espagne, avec le texte arabe (1779), et un Mémoire sur les monnaies arabes (1805).

. CONDÉ s. m. (kon-dé — peut-être une apocope de concéder). Argot. Permission de tenir des jeux de hasard. Il Grand condé, Préfet, il Petit condé, Maire, il Demi-condé, Adjoint au maire. Il Condé franc ou affranchi, Fonctionnaire facile à corrompre.

CONDÉ-EN-BRIE (Condate Suessionum), bourg de France (Aisne), ch.-l. de cant., arrond. et à. 15 kilom. S.-E. de Château-Thierry, au confluent de la Dhnys et du Surmelin ; pop. aggl. 734 hab. — pop. tôt. 750 hab. Huilerie ; commerce de céréales et de plantes fourragères.

    1. CONDÉ-SAINT-LIBIAIRE, village et commune

de France (Seine-et-Marne) ## CONDÉ-SAINT-LIBIAIRE, village et commune de France (Seine-et-Marne), arrond, et à 10 kilom. S.-O. de Meaux, au confluent du Grand-Morin et de la Marne ; 355 hab. Fabriques de châles façon cachemire, entreprise de flottage. Très-beau château moderne.

CONDÉ-SUR-ESCAUT, ville de France (Nord), ch.-l. de cant., arrond. et à 12 kilom. N.-E. de Valenciennes, au confluent de la Hayne et de l’Escaut ; pop. aggl. 3,088 hab. — pop. tot. 4,642 hab. Place de guerre ; collège communal. Construction de bateaux, clouteries, brasseries, tanneries, moulins à farine, fabrique d’huile, saline, blanchisserie, teinturerie. Commerce de houille, cordages, produits manufacturés, bestiaux.

Cette ville est.très-ancienne, bien percée, bien bâtie ; elle possède un bel hôtel de ville, un arsenal et une écluse remarquable. Rava-