Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 8, part. 4, Gile-Gyz.djvu/48

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

1302

GLIS

GLIS s. m. (gliss — mot lat,). Mamra, Nom du loir chez les Latins, conservé comme nom spécifique de l’espèce commune, mioxus glis.

GL13CÈBE s. m. (gliss-sè-be —du lat. glis, loir ; cebns, singe). Àiamm. Genre de quadrumanes de la famille des lémuriens ou makis.

GLISOLLBS, village et comm. de France (F-ure), cant. de Conches, arrond. et à 13 kilo.o. d’Evreux, sur l’Iton, qui y traverse de bei.*S prairies et y forme de jolies cascades ; 34 ! nat>. Le château, construit au xvmo siècle, appartient à la famille dé Clermont-Tonnerre ; c’est un bal édifice agréablement situé sur le flanc d’une colline. Il est entouré d’un joli parc bien entretenu et arrosé par de belles eaux.

GLISOREX s. m. (gli-so-rëks— du lat. glis, loir ; sorex, musaraigne). Nom scientifiquo des tupaïns, genre de mammifères.

GLISSADE s. f. (gli-sa-de — rad. glisser). Aciioii de glisser, mouvement que l’on fait en glissant : U fit une glissade et tomba.

— Glace sur laquelle les enfants s’amusent à glisser. On dit mieux glissoire.

— Kig. Faiblesse ; action coupable : Cette femme vient de faire une glissade.

— Chorégr. Coupé que l’on fait pour aller de côte, sur une ligne droite.

— Art milit. Mouvement dé la pique ou de la lance en avant ou en arrière.

— Techn. En termes de mégissier, action de promener le couteau à déoharner du côté de la Heur de la peau : La glissade diffère du travers fi ce qu’elle se donne sur la longueur de lu peau et du côté de ta fleur, tamlis que le travers se donne sur la largeur de la peau et du côté de ta chair. (Maigne.)

GLISSAGE s. m. (gli-sa-je — rad. glisser). Teehn. Opération qui consiste à faire descendre les bois pur des couloirs, le long des montagnes.

GLISSANT, ANTE adj. (gli-san, an-terad. glisser). Sur quoi l’on glisse facilement : Sentier glissant.

Les chevaux attelas a ce fardeau pesant Ont peine à Le mouvoir sur le pavé glissant.

BoiuuiJ. Sur celle montagne glissante. Élevant sa roche roulante, Sisyphe garnit sans secours.

Lamotte.

— Qui glisse dans les mains : Plus l’on serre les choses glissantes, plus elles échappent. (Boss.)

— Fig. Prorapt à échapper, difficile à saisir ou à conserver : Défiez-vous des rois,

Leur faveur est glissante : on s’y trompe, et le pire,

C’est qu’il en coûte cher

La Fontaine.

Pas glissant, terrain glissant, chemin ou sentier glissant, Alfaire hasardeuse, circonstance où il faut déployer beaucoup d adresse ; situation où il n’est pas aisé de se maintenir en faveur, eu crédit, en réputation, où il est difficile de ne pas faire une chute : La cour est un pays dont te tkruain est si glissant, qu’il faut beaucoup d’étude pour s’y maintenir. (Mme Campan.)

Le théâtre est un lieu glissant pour une tille.

ïtjGAUD.

— Grnmni. Syllabe glissante, Syllabe qui n’est pas accentuée.

— Littér. Vers glissants, Vers qui dépassent la mesure des autres vers employés dans la même pièce, et dans lesquels les dernières syllabes sont brèves.

GLISSÉ, ÉE (gli-sé) part, passé du V. Glisser. Introduit comme furtivement : Lettre glisske sous ta porte. 11 Mis comme en secret parmi d’autres choses ; dit furtivement : Un mot glisse d l’oreille. Une bonne grosse calomnie glissée dans un compliment. "

— s. m. Chorégr. Pas de danse qui consiste à passer le pied doucement devant soi, en touchant légèrement le plancher. Il On dit aussi GLISSADE.

GLISSEMENTS, m. (gli-Se-man— rad.glisser). Action de glisser ; mouvement de ce qui glisse : Les larmes rendent Ce glissement des paiijiières plus facile. (Richeraad.)

— Min. Espèce de rejet qui se forme, dans une mine, à l’endroit d une faille, par l’effet des couches qui s’abaissent.

— Syn. Glissement, glissade. V. GLISSADE.

— Encycl. Mécan. Le glissement d’un corps sur un autre est un mouvement du premier, par rapport au second, dans lequel ils restent constamment en contact.

Le contact entre deux corps de formes quelconques peut avoir lieu par un, deux ou trois points. Il peut avoir lieu, entre deux corps de formes particulières, par tous les points d’une ligne ou d’une surface. Or, les déplacements relatifs sont généralement différents aux différents points de contact. Il y a donc lieu, lorsque deux corps glissent l’un sur l’autre, de considérer autant de glissements qu’il y a de points de contact.

Le glissement en chaque point de contact est simple ou mixte, suivant que le point de contm’trwste fixé sur l’une des surfaces frottantes nu change à la fois sur l’une et l’autre.

Dans le eus d un glissement simple, on nomma vitesse de ce glissement la vitesse du point da

GLIS

contact sur la surface qui est le siège du déplacement, ramenée au repos.

Un glissement mixte se compose d’un glissement simple et d’un roulement, et il est toujours possiule de concevoir qu’on ait séparé ces deux mouvements. La vitesse du glissement est-dVdleurs la somme ou la dill’érence des vitesses des points de contact sur les deux surfaces frottantes.

— Constr. Le glissement des matériaux au contact est un des éléments les plus importants à considérer dans l’art des constructions. Il est généralement proportionnel à la dureté des corps et au poli des surfaces ; toutefois, il dépend aussi de certaines causes assez obscures et mal étudiées jusqu’ici. Nous croyons devoir donner, à défaut de considérations théoriques à peu près impossibles dans l’état actuel de la science, quelques faits empiriques utiles à connaître. Les tables suivantes donnent le rapport du frottement à la Îiression ; nous n’avons pas besoin de dire que e rapport du glissement à la pression est précisément l’inverse de celui-ci.

Voici la table des résistances au glissement, à l’instant du départ et après un certain temps de repos :

NATURE DES CORPS ET ENDUITS. RAPPORT

RU FROTTEMENT

(Expériences de M. Hlortn.) À LA pression.

Calcaire tendre, bien dressé, sur calcaire tendre 0,74

Calcaire dur, bien dressé, sur calcaire tendre 0,75

Brique ordinaire, bien dressée, sur calcaire tendre 0,67

Chêne debout, bien dressé, sur calcaire tendre 0,63

Fer forgé, bien dressé, sur calcaire tendre 0.49

Calcaire dur, bien dressé, sur calcaire dur 0,70

Calcaire tendre, bien dressé, sur calcaire dur. 0,75

Brique ordinaire, bien dressée, sur calcaire dur 0,67

Chêne debout, bien dressé, sur calcaire dur 0,04

Fer forgé, bien dressé, sur calcaire dur û,4î

Calcaire tendre sur calcaire tendre, avec mortier frais en

sable fin 0,74

(Expériences de divers)

Grès uni sur grès uni, à sec (Rennie) 0,7i

Grès uni sur grès uni, avec mortier frais (Réunie) 0,66

Calcaire dur poli sur calcaire dur poli (Rondelet) 0,58

Calcaire bouchardé sur calcaire bouchardé (Boitard) 0,78

Granit bien dressé sur granit bouchardé (Réunie) 0,66

Granit bien dressé, avec mortier frais, sur granit bouchardé (Rennie) 0,49

Caisse en bois sur pavé (Régnier) 0,5S

Caisse en bois sur la terre battue (Hubert) 0,33

Pierre de libage sur un lit d’argile sèche (Lesbros) 0,5l

Pierre de libuge, l’argile étant humide et ramollie 0,3J

Pierre de libage, l’argile pareillement humide, mais recouverte de grosse grève.... 0,40

GLISSER v. n. ou intr. (gli-sé — du lat. g lactés, glace ; on a dit anciennement glacier). Se déplacer sans secousse ; couler sans grand effort sur quelque chose d’uni, de gras : On GLISSK facilement sur le verglas. Le pird glissait à chaque pas sur la ferre détrempée par tes pluies. Il est plus dangereuxde glisser sur le gazon que sur ta glace. (Scribe.) Ainsi tout change, ainsi tout passe ; Ainsi nous-mêmes nous passons, Hdias1. a : s laisser plus de trace Que cette barque où nous glissons Sur cette mer où tout s’efface.

Lamartine,

Il Tomber, se laisser couler de haut en bas : Saisir une corde, et glisser jusqu’à terre. Les convives glissèrent sous ta table. Plus d’un pale bouquet

Clisse d’un sein de vierge et jonche le parquet. Sainte-Beuve.

— Passer furtivement, marcher sans bruit : Le voleur glisse sous tes fenêtres de la maison qu’il «eut dévaliser.

— Pénétrer ou passer doucemewt : Les derniers rayons du jour glissaient obliquement dans la cellule, rasant le plancher comme des flèches empourprées. (C. Dollfus.)

....... Sur l’herbe fleurie

Glisstnt le soir les brises du printemps.

De Latouciib. Il Se montrer et disparaître aussitôt : À ces mots, un sourire ironique glissa sur les lèores de Robert. (X. Marmier.)

— Fig. Se laisser aller, s’abandonner ; passar par une progression insensible : Kiwi n’est plus facile que de glisses sur la pente de l’opposition. (E. de Gir.) Il Ne faire presque aucune impression ; passer légèrement, ne fairequ’effleurer : Les leçons glissent sur l’esprit des enfants. Il faut glisser sur bien des pensiet et faire semblant de ne pas les voir.

GLIS

(Mme-de Grignan.) Il y a des cœurs de marbre sur lesquels tout glisses, qui sont nés sans fiel comme sans tendresse et sans reconnaissance. (Mlne du Puisieux.) Ici-bas il est plus d’épines que de roses ; Il faut légèrement glisser sur bien des choses.

La Chaussée.

Glisser des mains, Echapper des mains et tomber : La soupière lui glissa dus mains, et te potage se répandit sur la table. || Fig. Glisser des mains à quelqu’un, Se soustraire à une obligation contractée envers lui : C’est un homme gui vpus glissera di : s mains au moment que bous y songerez le moins. (Acad.)

— v. a. ou tr. Mettre, introduire, couler furtivement en quelque endroit : Glisser un papier sous la porte. Glisser sa main dans la poche de quelqu’un. Glisser une pièce de monnaie dans la main d’un panure. Il Introduire, insinuer, faire entrer avec certaines précautions : Glisser un mot dans la conversation, duns l’oreille de quelqu’un.

Se glisser v. pr. Se couler, s’introduire, passer doucement ou furtivement : Se glisser dans la chambre. Se glisser le long du mur. On- serpent qui su glisse entre les fleurs est plus à craindre qu’un animal sauvage gui s’enfuit vers sa tanière dés qu’il vous aperçoit. (Fén.)

— Fig. Pénétrer, se trouver, se faire sentir : L’espoir s’est glissé dans mon cœur. Une faute s’est glissée dans cette page. Une infinité d’abus se glissent dans ce qui pusse par la main des hommes. (Montesq.) La tendresse SE glisse aisément sous les larmes. (P. Raynal.)

Et l’espoir, malgré moi, s’est glissé dans mon cœur.

Racine.

— Impersonnellem. : Il s’est glissé beaucoup de fautes dans cet ouvrage. (Acad.) Souvent, entre jeunes personnes du même âge, il se glisse quelque petite pointe de rivulité. (Th. Leelerq.)

— Syn. Glisser, rouler, rouler. V. COULER.

— Allus. litt. Glissez, mortels ; n appuyés

pas, Allusion à un gracieux quatrain du poète Roy. V. APPUYER.

GLISSEUR, EUSE S. (gli-seur, eu-se —rad. glisser). Celui, celle qui glisse sur la glace : Des glisseurs habiles.

GLISSIÈRE s. f. (gli-siè-re — rad. glisser). Mécan. Pièce métallique qui retient une autre pièce que le mouvement ferait dévier, et l’oblige à glisser sur elle sans s’écarter.

— Artill. Disposition de la partie inférieure d’un affût, qui permet de donner à la pièce une direction latérale.

— Encycl. Mécan. Dans les machines à vapeur, on donne le nom de glissières aux deux règles plates que l’on dispose en dessus et en dessous de la tête de la tige du piston, et entre lesquelles glisse, à frottement doux, le coulisseau ou la crosse qui la joint a l’extrémité de la bielle. Ces pièces servent à guider la lige du piston dans son mouvement rectiligne, et à éviter qu’elle ne soit faussée. Les glissières se font en acier fondu ou en fer recouvert d’une mise d’acier fixée au moyen de boulons à têtes noyées. Les glissières, étant solidement arrêtées par leurs deux extrémités, tendent à fléchir vers le milieu de leur longueur sous la composante verticale de leflort qui donne le mouvement alternatif à la bielle ; aussi leur épaisseur va-t-elle en croissant des extrémités vers le milieu. Leur largeur, nécessairement constante, est telle que la pression se trouve répartie sur une grande surface. Dans les machines verticales a action directe, les glissières sont naturellement verticales ; ce sont quelquefois de simples colonnettes cylindriques, sur lesquelles roulent et glissent des galets guides ou directeurs. Dans les machines horizontales, elles sont telles que nous les avons décrites

Îirécédemment ; toutefois, on rencontre des ocomobiles et de petits appareils dans lesquels on a supprimé la glissière supérieure, qui, par le fait, ne remplit pas d’office bien marqué. Dans les locomotives, on rencontre des glissières horizontales ou inclinées, selon que les cylindres sont horizontaux ou inclinés eux-mêmes. On leur donne une section suffisante pour résister à la pression de la bielle motrice, qui peut atteindre, au moment du démarrage, à 1,000 et 1,500 kilogrammes, suivant la dimension des organes de la machine et la tension à laquelle fonctionne la vapeur. GLISSOIR s. m. (gli-soir — rad. glisser). Techn. Sorte de petit coulant mobile, dans lequel passe une chaîne, il Couloir ménagé sur le penchant d’une nlontagne pour faire descendre le bois coupé.

’ GLISSOIRE s. f. (gli-soire — rad. glisser). Chemin frayé sur la glace, pour y glisser par amusement.

GLISSON (François), anatomiste et philosophe anglais, né k Rampisham (Dorsetshire) en 1596, mort à Londres en 1677. Élevé, puis agrégé au collège Caïus à Cambridge, il succéda à Winterton comme professeur de médecine à l’université de cette ville. Agrégé, en 1634, au collège des médecins à Loudres, il y professa l’anatomie jusqu’à l’époqtie de la guerre et de la révolution. La ville de Colchester, où il s’était retiré, ayant été occupée par les parlementaires, il revint à Londres et y continua avec un succès croissant ses travaux d’anatomie médicale. Ses recher GLOB

ches sur le raehitis (1650), maladie alors nouvelle, la publication de son Anatomia hepatis (1654) [anatomie du foie]. la description de cette prolongation du tissu cellulaire appelée de son nom capsule de Glisson, d’autres travaux oncore, jusqu’à son dernier écrit : Tractatus de ventricule et intestinis (1678), firent do lui un des premiers membres de la réunion de savants anglais qui fut depuis la Société royale. Mais, non content de la renommée que ces travaux spéciaux lui avaien* value, il poussa ses études du côté de la mé taphysique. Il publiait, en 1672 : TractatuS de natu substantiie énergitica, seu de vita na~ (une ejusque tribus primis facultatibus, ouvrage très-remarquable et très-original, qui attira surtout l’attention après la mort de l’auteur, quand on crut y reconnaître les germes et le plan tout entier de la Alonadologie de Leibnitz. Dans cet ouvrage est exposée, dans le style le plus dur et le plus inintelligible, une théorie de la substance qui est assurément de la plus haute originalité. Contrairementaux théories cartésiennes, Glisson voit dans la substance tout autre chose qu’une abstraction, et le caractère distinctif par lequel il la désigne, c’est qu’elle est une force, une énergie active par soi. Ellesubsiste, parce qu’elle agit ; les deux, caractères dV/ter^ieetde subsistance ne se distinguent que dans notre esprit. Glisson fait consister la vie précisément dans cette puissance de tirer de son propre fonds ses diverses manières’d’exister. Ce qui rend l’analogie de ca système avec celui de Leibnitz plus frappante encore, c’est que Glisson insiste sur ce fait qu’une substance ne reçoit rien du dehors, qu elle est, comme ii le dit, exclusive de toute communication (fœderatio) avec un sujet étranger et extérieur à elle.

Nous ne pousserons pas plus loin cetto difficile analyse d’un livre si souvent ténébreux par l’idée et par l’expression. Nous nous bornons à signaler les évidentes analogies de ce système avec celui qui est une des gloires da Leibnitz. M.’ Cousin croit que Leibnitz n’a pas connu l’ouvrage de Glisson. D’autres critiques supposent, au contraire, comme il est naturel de le faire, que ce traité a contribué puissamment à la création de la métaphysique leibnitzienne. Ce qui est vrai, c’est que Glisson s’est servi d’un idiome presque inintelligible pour exposer des idées déjà bien assez difficiles à pénétrer par elles-mêmes ; ce qui est vrai encore, c’est que le médecin anglais n’avait pas le génie de Leibnitz, et qu’il n’a pas su mettre ses théories en relief d’une manière aussi puissante que le philoso-.., phe allemand. Or c’est en métaphysique surtout qu’il faut de la méthode dans la déduction de ses idées et de la clarté dans le style.

GLOBAIRE adj, (glo-bè-re — rad. globe). Miner, yui se compose d’un assemblage de masses globuleuses : Hoche globairk.

— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères pentameres, de la famille des palpicornes, tribu des hydrophiles, dont l’espèce type habite l’Inde.

GLOBATOR s. m. (glo-ba-tor — rad. globe). Echin, Section des clypéastres, genre d’éehinodermes.

GLOBBÉE s. f. (glo-bé). Bot. Genre de plantes, de la famille des amomées, qui croissent dans l’Asie tropicale : La gloubék pendante est une très-belle plante qui exhale de toutes ses parties une odeur agréable. (Bosc.) Il On dit aussi globba.

GLOBE s. m. (glo-be — lat. globus, même sens). Corps sphérique, sphère : Le centre, le diamètre d’un globe.

— Poétiq. Objet de forme globulaire : Repose cette nuit encore, d jeune Grec ! sur les globus d’albâtre de ta jeune épouse ; demain viendra la mort. (Byron.)

Le globe destructeur vole, siffle et fend l’air.

Deluxe. Dans ces globes d’airain, le salpélre enflammé " Vole avec la prison qui le tient enfermé.

Voltaire.

Vomi d’un sein de bronze avec un bruit affreui, Un globe, en s’élevant, forme un arc lumineux.

Dulard. À peine l’on voyait s’élever sur son sein Ces globes que l’Amour arrondit de sa main.

’ COLAHDEAU.

Longtemps après sa chute, on voit fumer encore La bouche du mortier, large, noire et sonore. D’où monta pour tomber le globe au vol pesant.

V. Huoo. Regarde une troupe enfantine, Qui, par des tuyaux différenis, Dans l’onde, où le savon domine, Forme des glottes transparents.

De Bbrnis.

— Terre, planète de forme globulaire ; s’emploie souvent absolument : Le Globe terrestre. Notre globk. On ne peut plus guère douter aujourd’hui que la masse primitive du globe n’ait été d’abord en fusion et même en vapeur. (Cuv-). Les semences d’un seul pavot envahiraient le globe en six ans. (A. Martin.)

D’adorer les tyrans ce globe B’est lassé.

Doiont.

L’innombrable troupeau de la famille humaine Se disperse a travers le globe révolté.

A. Barbier.