GOD
_ godille {di, {! mil. e} n. f. Aviron placé à l'ar-
- l'un canot, et auquel on imprime des mouve-
_ ments hélicoïdaux : avancer 1
à la godille,
— Exeycz. Mar, La Léa dille est fondée sur le prin- cipe du mouvement des
et en représente la
Europe, l'aviron
place dans une engou- jure- pratiquée à la partie supérieure du tableau de l'arrière, En Chine, on fait rter l'aviron sur la tète
n clou rond. Cette fa- "°A çon de ramer a d'avantage de #= n'exiger pour passer que la ,7
ur du bateau, et les inois ent même en travers à #, 6, 8, 10 rameurs. On dit qu'une embarcation va à la godille ou qu'on la conduit à la godille. "= go er {di, L! mll., ’ v. n. Faire avancer une embarcation en se servant de la godille. godilleur [di, {! mil] n. m. Celui qui godille, _godillot [di, !! mIl., a} n. m. (du n. de l'inven- teur). Chaussure militaire sans tige. Gros soulier, Godin (Louis), astro- nomé français, né À Paris, im, à Cadix (1704-4760). Il fit partie, avec La Condamine Godillot. et Bouguer, de la commission envoyée au Pérou pour mesurer le degré du méridien, À f -Baptiste- André), industriel et homme polit français, né à ptenes (Aisne), m; à Guise (1817-4888). Il créa la fabrication des ap- Pareils de chauffage en fonte ; imbu des idées fourié- ristes, il fonda le familistère de Guise; auteur d'é- tudes sociales.
Godin des Odonais (Jean), voyageur fran- çais, né et m. À Saint-Amand (Cher) [1713-1792]. godinette fni-te] n. f. Fille galante. (Vx.) Godinne, bourg de Belgique (prov. de Namur, avr. adm. de Namur), sur la Meuse, dont les rives sont particulièrement pittoresques jusqu'à Dinant, située plus au sud ; 349 hab. en 1914. Combats entre Français et Allemands au milieu du mois d'août 1914, après l'invasion du Luxembourg belge par les sol- dats du kaiser, avant la bataille de Charleroi. Godiva (lady), femme de Léofrie, comte de Ches- ter sx1e 8). Ayant supplié son mari de diminuer les impôts qui accablaient Coventry, le comte n'y con- sentit que si elle traversait la ville entière toute nue, sur un cheval ; ce qu'elle fit, vêtue seulement de
sa longue chevelure. Lady Godiva avait ordonné à tous les habitants de s'enfermer chez eux ; tout le monde obéit; personne ne la vit, sauf un indiscret
« peeping Tom ». — Cette légende a fait le sujet de nombreux tableaux, Citons la belle toile de Jules Lefebvre (1890) : la jeune comtesse est assise sur un cheval blane, qu'une femme conduit par la longe ; avec son expression de douceur résignée et fn atti- tude pudique, elle est une des plus heureuses eréa- tions de l'artiste.
godiveau {v4] n. m. Bouleite de hachis de
lé, pochée au on. Farce à quenelles.
— ExcyeL. Godiveau à la parisienne. Hacher très fin 1 kilogramme de graisse de rognon de bœuf avec 50 grammes de farine. Hacher et piler an mortier 500 grammes de veau dénervé et dégraissé; ajoutez la sse, et incorporer peu À peu en pilant # œufs frais; descendre à la cave, et repiler le lendemain €n ajoutant par petits morceaux 150 mes de glace, Etendre ensuite le veau sur une table fa- rinée, en faire des quenelles, que l'on fait pocher au moment de servir.
Godjam ou Gojam [jam'}, région monta- gneuse de l'Abyssinie méridionale.
Godolphin (Sidney), homme d'Etat anglus, premier lord de la Trésorerie sous la reine Anne, M. à Saint-Alban (1645-1712).
- — 1013 —
Godounof (Boris), tsar de Russie. Ministre du tsar Fédor Ler, il remplacs celui-ci, après l'avoir em- poisonné. Le peuple s'étant soulevé contre lui, mal-
é son ailministration bienveillante, il se suicida (1562-1605),
Godoy [doi] y Alvarez de Faria (don Manuel de), prince be LA Paix, né à Badajoz, m., à Paris (1767-1851). Ministre de Charles 1V d'Espagne et favori de la reine Marie- > Louise de Parme, homme d'Etat ordinaire, mais bien intentionné, il joua un rôle dans les affaires d Espagne pendant la Révolution et le premier Empire.
odron n. m,. (ane. fr. goderon). Ornement renilé
Godrons.
ou creux, en forme d'olive, aux bords de la vaisselle d'argent ou sur d'autres ouvrages, notamment d'architecture. Pli rond, tuyau qu on fait aux fraises, aux jabots. Fer qui sert à aire ces plis. godronnage {dro-na-je) n. m, Action de go- dronner. Iésultat de cette action : le godronnage de la vaisselle. godronné {dro-nf], @ adj. Plissé en godron. &odronner {dro-né] v. a. Faire des godrons sur : godronner de l'argenterie, une coiffe. odronneur, eUS6{dro-neur, eu-ze] n. Celui, celle qui fait des godrons. godronnoir {dro-noir] n. m. Molette pour former des godrons sur une pièce d'argenterie,
- God save the king! (Dieu sauve le roi) ou the
queen ! (la reine), chant national anglais, paroles et
=
God save our gracious King Long live our RE:
x:
no-ble King .God save the King! Send hum vic-+
tor-.i.ous. Happy and glor--i-…ous
FÔ-—+—5 — PR P PIED TE
Long to reign over us God save the King.
God save the king.
musique de Henry Carey, qui le chanta pour la pre- mière fois en 1740,
odure n. m. Défaut de ce qui gode.
odwin (William), littérateur et romancier anglais, né à Wisbeach, m. à Londres (1756-1836); auteur des Recherches touchant la justice sociale et des Aventures de Caleb Williams, roman social qui eut un prodigieux succès, — Sa femme, Mary .Woz- STONECRAFT, née à Epping, m. à Londres (1750-1797), est l'ancêtre des féministes contemporains, Sa fille fut la femme du poète Shelley.
Goeben lle) et Breslau (le), nom de deux croiseurs cuirassés allemands qui, le 6 août 1914, poursuivis par les :
Alliés, se réfugièrent dans les Dardanelles, où ils prirent respec- tivement les noms turcs de Sultan Ja- vous Selim et de Mi- délli. Le Breslau fut coulé à Moudros en janvier1918,etleGoe-
n fut pris à Ismid après l'armistice.
goéland | {an ] n. m, (bas brel. givélan). Nom vulgaire des grosses mouéttes, oiseaux de mer dont les plumes de la tête ne forment pas capuchon.
goélette {léte) n. f. Petit bâtiment à deux mäls : les goélettes sont des navires rapides. Voile aurique de ce bâtiment. Hirondelle de mer,
— Excycr. Les goélettes sont de petits bâtiments aux formes fines et élancées, très en usage en An-
leterre et en Amérique, où l'on est arrivé à leur Snner de bonnes vitesses. Beaucoup de yachts sont
Goélette,
w Ars [CAE See
PL n
gréés en goélette : c'est une voilure gracieuse et ma-
niable. Les deux mâts inclinés sur l'arrière portent
des voiles auriques, et un beaupré permet de hisser
deux ou trois focs. D'autres navires À voile dérivent
de la goélette : le brick-goélette, la goélette à huniers.
Le trois-mâts-goélette est un bâtiment qui ne porte à
aucun de ses mâts de voile carrée fixe, En Amérique, on trouve souvent des goélettes kr et cinq mäts, comprises dans la classe générale des clippers,
GOG
goeliche f[yoi-li-che] n. f. Petite goélette.
Soémon n. m. (bas bret, giwémon). Nom donné aux herbes marines, varech, algues, que la mer re- jette sur le rivage,
— EncyeL. Les goémons appartiennent au genre fueus (varech) et à d'autres genres d'algues brunes ou rouges. Les populations riveraînes de l'Océan et de la Manche l'utilisent surtout comme engrais, Le goëmon-tpave appartient à celui qui le recueille + le Ch e fond est celui qui ne peut être atteint
le pied sec, et dont la récolte, toujours permise, né pee être faite que par des inscrits maritimes. Enfin, e goémon de la côte appartient aux communes rive- raînes, et sa récolte est autorisée une fois l'année, après l'éclosion du frai. Le goémon s'emploie à l'état frais (après égouttage), ou après qu'on l'a laissé fer- menter. On le répand à la dose de 60 à 80 mètres cubes à l'hectare : c'est un engrais assez riche en azote et en potasse; en tout cas, il constitue pour les terrains des bords de la mer un amendement d'autant plus précieux qu'il ne coûte pas grand'chose, On l'utilise aussi à l'état sec, et pour l'amener à ce point on le dispose en meules sur des tas de pierres entre lesquelles l'air cireule facilement. Le goémon de fond est utilisé pour la préparation de l'algine. On en retire aussi des sels de potasse, principalement du chlorure de potassium, des sels de magnésie, de chaux, etc., et encore l'iode et le brome. goémonier [ni-é] n.m. Matelot employé à la récolte du goémon.
Gœneutte (Norbert), peintre et graveur fran- çais, né À Paris, m. à Auvers-sur-Oise (1854-1894). IL a représenté les aspects de la rue parisienne.
Gœppingen, v. du Wurtemberg, sur le Fils; 21.000 h. Poterie, toiles,
Gœrgey (Arthur). V. Grorazy.
Gœærlitz (gheur-litsl, v. de Prusse (Silésie), sur la Neisse, aff, de l'Oder ; 83.700 h. Importants tissages,
Gœærres |{yheu-ress] (Jacob-Joseph de), publieiste allemand, né à Coblence, m. à Munich (1776-1848) ; défenseur du catholicisme et de l'unité allemande,
Gœrtz [gheurts) (Georges-Henri), ministre de Charles XII, né en Franconie, m. à Stockholm (1668- 1719). II fut un des plus fidèles serviteurs de Char- les XII, mais, après la mort de ce prince, il fut con- damné à mort et exécuté.
Gœrtz (Jean-Eustache), comte pe Sowrtrz, diplo- mate prussien, né à Schlitz (Hesse), m. à Ratisbonne. (1737-4821). 11 a écrit des Mémoires intéressants.
Goes {pr. flam. ghouss] (Hugo Van der, peintre flamand, né à Gand, m. au couvent de Rouge-Cloitre, près de Soignies (vers 1420-1482), Son chef-d'œuvre est une Adoration des bergers.
goethe [gheu-te\n. m. Variété de cépage améri- cain, à maturité tardive.
Gœæthe pr. allem. gheu-té] (Johann Wolfgang), le: lus grand éerivain de l'Allemagne, né à Francfort-sur- fetenss m. à Weimar (1749-1832) ; auteur de Faust, de Werther, d'Hermann et Dorothée, des Années d'ap- prentissage de Wilhelm Meister, d'Iphigénie, de poésies lyriques, etc. Ses premières productions lui valurent l'amitié de Char- les-Auguste, duc de Wei. mar, qui le combla de faveurs. 11 le suivit en France, lors de l'invasion de 1792, et devint son conseiller, puis son mi- nistre d'Etat. Il fut aussi l'ami de Schiller. Goœthe est le plus grand poète de ZIM l'Allemagne moderne. Sa Ee7 carrière offre l'image d'un développement continu et harmonieux. La pureté et l'élégance du style se ren- contrent chez lui à côté de l'imagination la plus étendue et des idées les plus profondes. Il fut aussi un savant de grande valeur et annonça où pressen- tit. en histoire naturelle, plusieurs des grandes dé- couvertes contemporaines.
gæœthée [gheu-té;n. f. (de Gæthe).Genre de malva- cées,comprenant des arbustes origi res du et dont certains sont cultivés dans les serres d'Europe.
oétie {sf} n.f. (gr. goéteia). Antig. gr. Incan- lation lugubre, par laquelle on invoquait les esprits malfaisants.
goétique adj. Qui concerne la goétie : magie goétique.
Gœættingue [gheu-tin-ghe) (allem. Gôttingen), v. dé Prusse (Hanovre), sur la Leine ; 41.300 h. Uni- vérsité célèbre.
Gætz de Berlichingen, drame de Goœthe, suite. de tableaux Haies dont le principal persén- nage est le héros de la guerre des paysans (1773). V. BERLICHINGEN.
offe adj. (ital. goffo). Mal fait ; maladroit, (Vx.). OS, nom donné par Ezéchiel au roi de la terre de Magog. V. Macoc.
gogaille {gha, H mll.,e] n. f. (de gogue). Repas joyeux.
Gogh (Vincent van), peintre hollandais, né à Zandert, m. à Auvers-sur-Oise (1853-1890) ; un des. représentants du néo-impressionnisme (Portrait de l'artiste, lesOliviers, Pom- miers en fleurs, Marine).
8080 n. m. Personne crédule, facile à tromper, surtout dans les spécula- tions. (V. l'art. suiv.)
Gogo (Mansieur), per- sonnage de Robert Ma- caire, type devenu popu- laire sous le règne de Louis-Philippe. I person- nifiel'actionnairecrédule, /4 toujours prêt à mordre à 4} l'appât que lui présentent. les fniseurs d'entreprises 7%" et de spéculations.
BOSO (à) loc. adv. Fam. A TAC dans l'abon- dance : avoir tout à gogo.
Gogol-Janovski (Nicolas). poète. auteur dra- matique et romancier russe, né à Sorotchinzy, m. &
Gogol-Janovski.
