Aller au contenu

Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/1034

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

| Gou

nu 7. L coureur, euse !eu-26] Trom)



, et n. Celui ou qui falsifie les drogues. Par ext. et Arg.

peur. e poueandine n. f. Corsage de femme laissant la chemise, (Vx.) Auj., femme de mauvaise vie.

| gourgan (han nd: v. n, (de yourgan-

dine). Fam. Fréquenter gourgane n. f. Nom vulgaire de la fève de

Gonrgand £ (Gaspard, baron), général

nes m. à Paris (1783-4852). TR Re Sainte-Hé- ‘empereur Napo- Jos écrivit sous sa dic- les

Mémoires pour ser- vir à l'histoire de France

M et revint en France en 1818.

gouran n. m. In

our do


unie et à aies formées d'armures

Gourgues ( 65 (Domini- que dehrari teur français u xvie siècle, né à Mont- de-Marsan, mort à Tours vers 1630-1583). Ce catholique vengea la mort de baud et de ses com ons tués en Floride par les « comme, français et comme héréliques » Se

1 _ Gourin, ch.-L de c. (Morbihan), arr. et à 5 kil. de Pontivy ; 5.050 h. Ch. de f. Ardoïises, minerai de fer. — Le cant. a 5 comm., et 44.620 h. Gourkas. V. Gonkuas. -Gourko one général russe, mm. à Tver (1828-4901). 11 fit la gu de Crimée, et se distingua en 4877-1878 pendant la guerre d'Orient : vainqueur de Chefket-pacha, puis de Soliman-pacha, Àl arriva en vue de Constantinople, Gouverneur géné- . ral de Pétrograd. Très favorable à l'alliance fran-

çaise. … gourmade n.f. Coup de poing, coup sur la figure : recevoir une gourmade. | Roman [man], 6 adj. et n. Qui 6 de avec les bons morceaux, les mets fins. Adj. Fig. Avide:.gourmand de louanges. Pois gourmands, w. GouLU. Bot. Branche gourmande ou n. m. gour- mand, rameau inutile, rameau qui pousse au-dessous d'une greffe où d'une branche à fruit: il est bon d'élaguer AT ee) des gourmands. Axt. Tem- pérant, frugal, sobre.







gourmander [dé] v.a. Dominer, régenter :

ander ses pass! Réprimander ou traiter avec dureté : gourmander un écolier paresseux.

gourmandiller [di, 4 mll., #] v.a. Faire de

_ légers reproches.

gourmandise [di-xe) n.f. Vice du gourmand :

La gourmandise est un des sept péchés capitaux, Meis friand : Les enfants aiment les gourmandises. PRov. :

se tue plus de monde que l'épée, les rat table font périr plus de gens que la guerre, ounes mass] n. m, Dans les marais salants de l'Ouest, souterrain.

gourme n. f. Art vétér. Ecoulement nasal, qui attaque surtout les poulains. Méd. Eruption squa- meuse, particulière aux enfants : [a gourme se mon- tre de préférence à ‘la figure et au cuir chevelu ; la gourme du cuir chevelu est souvent causée par les

rasites. Fig. Jeter sa gourme, faire des folies de

jeunesse.

— Encyez. Pathol. La oens ou impétigo larvé, vulgairement appelée croite de lait, est une maladie cutanée, auto-inoculable, caractérisée par des vésico-

les, qui donnent un liquide séchant en croûtes

° tres, mais ne laissant pas de cicatrice. Cette maladie, fréquente chez les enfants, est con- euse ; elle se montre généralement sur la face ou le cuir chevelu, mais elle peut s'étendre à tout le corps.

On la traite par les soins de propreté les plus

minutieux, On empêche les grattages en enveloppant les mains, et on calme les démangeaisons des poudres. Enfin, on a recours aux toniques si l'enfant n'est pas au sein,

C'est une dermatose bénigne,

— Art vétér. La gourme est une maladie micro-

bienne contagieuse, particulière aux jeunes chevaux. Elle est caractérisée par des abcès sous-glossiens, “un jetage abondant et floconneux, et peut se com- “pliquer de bronchite, de pneumonie, de pleurésie, ete. Simple, elle se termine par résolution ou guéri- son naturelle ; mais il faut tenir l'animal dans un local à température égale et moyenne, le nourrir de barbotages tièdes, déterger les abeès après ponction, au moyen de liquides antiseptiques, et enfin lui faire des fumigations de vapeurs tièdes pour faciliter le Jouge: Dans les formes graves avec fièvre intense, on donne de la quinine, du borax, de l'antipyrine, que l'on mélange aux boissons, gourmé, € adj. Qui affecte un maintien com- posé et trop grave : diplomate gourmé. er [mé] v. a. Battre à coups de poing. Mettre la gourmette à un che- val. Se gourmer y. pr. Se baitre. Prendre un maintien

gourmet Gé] nm, Qui se connait en vins, en bonne chère: Lacullus est resté le

des ourmets. Dé (Dur a vis. “#

gourmette [mè-te] n. f. Chaïnette qui fixe le mors dans la bouche d'un che- wal en réunissant les deux branches après avoir é sous la ganache (v. NORs).Chaine

demontre, Gourmette à polir, bracelet dont

les mailles sont disposées comme celles de la gour- mette, Chainette en mailles d'acier pour polir.

Gourmont (Gilles de), imprimeur français, né vers 1480, m. après 15933, le premier qui ait imprimé à Paris des livres grecs ct hébreux,



Gourmette.

|


Dr mur - = 14021—

Gourmont (Remy de), écrivain français, né à Bazoches-en-Houlme, m. 4 Paris(1858-1916) ; essayiste souple et ingénieux, styliste opulent et subtil, au- teur de nombreux EN ao : de Latin mystique, le Livre des masques, Epilogues, Promenades litté- raires, l'Esthétique de la langue française.

gournable n. f. Cheville de chêne, employée dans la construction des bateaux. :

gournabler (blé) v. a. Fixer avec des gourna- bles : gournabler des bordages.

gournablerie {rf} n.f. Lieu où l'on fabri- quait les gournables. (Vx.)

gournablier {bli-é) adj, et n. m. Qui fait des gournables, (Vx.) ñ

ournay {né} n. m. Fromage férmenté à pâte molle, pr Gournay (Seine-Inférieure), Le

Gournay {ni}, ch.-l. de c. (Seine-Inférieure), arr, de Neufchâtel, près des sources de l'Epte ;

  1. .200 h. Ch. de f. Et. et N. Beurre, fromages. — Le

cant, a 16 comm., et 10.540 h. 3

Gournay (race de), race française de gallinacés, originaire du pays de Gour- nay. Les poules de cette race sant très rustiques et bonnes pondeuses.

Gournay (Marie Le Jans de), femme auteur, née et m. à Paris (1666- 1645) et disciple enthou- siaste de Montaigne, dont elle publia l'édition pos- thume de 1596. Elle a dé- fendu l'école de Ronsard contre celle de Malherbe. Elle a laissé des vers, des œuvres de morale, ete.

Gournay (Vincent de), économiste français, né À Saint-Malo (1712-1759). 11 professa le premier la fameuse maxime des physiocrates : laissez faire, laissez passer. Intendant de commerce, il lutta avec Trudaine pour la liberté de l'industrie, Il eut pour disciple Turgot.

ourou n, m. Dans l'Inde, chef religieux d'un village, Missionnaire chrétien.

Gourounsi, région ei cercle de l'Afrique-Ocei- dentale française (Soudan), entre les deux branches de la Volta, Ch.-1. Sati.

Goursat (Edouard-Jean-Baptiste), mathémati- cien français, né à Lan- zac (Lot) en 1858. On lui doit de remarquables travaux d'analyse inf- nitésimale, Membre de l'Académie des sciences (1919).

gourse n. m. Peti- te embarcation pointue à l'avant et à l'arrière, dont on se sert en Pro- vence et en Jtalie.

Gourville (Jean Héraurr de), adminis- trateur français, né à La Rochefoucauld, m, à Paris (1625-1703). 11 ser- vit la maison de La Ro- chefoucauld, puis Con- dé. Poursuivi par Col- bert après la disgrâce de Foucquet, il se retira à Bruxelles. Il fut rappelé en 1690, [1 a écrit d'intéressants Mémoires.

gouspin (ghous-pin] où SoOUSSepAÏN [yhou- se-pin] n. m. Pop. Gamin, petit vaurien.

goussaut [ghou-sé] n. m. Cheval court de reins, ét dont l'encolure êt la conformation dénotent de la vigueur, Chien lourd et trapu. Faucon de vol lourd, Adjectiv.: un cheval goussaut où goussant, (La forme goussant est due à une erreur typogr.)

gousse [g/hou-se) n.f. Fruit déhiscent des légu- mineuses : gousse de pois. (V. la planche PLANTE.) “Partie d'une tête d'ail ou d'échalote, Gousses de plomb, plombs qui servent à maintenir les filets au fond de l'eau.

goussepain n. m. V. cousrix.

ousset [ghou-sè] n, m. (de gousse). Creux de J'aisselle. Petite pièce d'une manche de chemise, à l'endroit de l'aisselle. Petite poche placée en dedans “de la ceinture d'un pantalon. Pochette d'un corset de femme. Poche du gilet. Avoir le gousset vide, ètre sans argent. Petite console pour sontenir des ta- blettes. Blas. Pièce honorable qui est un pairle plein. (V. la planche BLASON.)

Gousset |ghou-si] (Thomas-Marie-Joseph), pré- lat et théologien français, né à LRU te ès-Cher- lieu (Haute-Saône), m. à Reims (1792-1866) ; auteur d'un traité de Théologie morale.

goussette [yhou-sè-te|n. f. Petite gousse mono- sperme, telle que celle du trèfle.

goût {yhoû] n. m. (lat. gustus). Sens par lequel on discerne les saveurs : la langue et le palais sont le siège du goût. Saveur : mets d'un goût exquis. Pop. Odeur : goût de pourri. Ans des aliments, ete, : n'avoir goût à rien. Fig. Faculté d'apprécier les défauts ou les qualités dans les œuvres d'art: criti- que pleine de goût. Prédilection, penchant parti- culier: goût pour la peinture. Grâce, élégance : être mis avec goût. Opinion, préférence, manière de voir, de dire, de faire : dans le goût du xvune siècle. De haut goût, se dit d'une préparation, et, au /ig. d'une œuvre très épicée, très salée. Prendre goût à quelque chose, commencer à s'y plaire. Pop. Faire Fa le goût du pain à quelqu'un, le faire mourir.

ROv.: Morceau avalé n'a plus de goût, une mau- yaise affaire une fois passée, l'impression n'en sub- siste pas ; ou : on ne se souvient pas des bienfaits. Tous les goûts sont dans la nature, il ne faut repro- cher son goût à personne, V. COULEUR,

— Excyoz. Physiol. L'organe principal du goût est la langue, dont les papillés sont les appareils de perception. On peut classer les saveurs perçues en salées, sucrées, acides et amères. L'exercice du goût s'accompagne de sensations : olfactives (fumet des viandes, bouquet des vins), tactiles (saveurs fcrés, astringentes, gommeuses), thermiques (fraiches, chaudes), etc.


Mt de Gournay.


Gourse,

GOU

— Œnol. Le vin peut contracter différents goûts, qui en altèrent la saveur, ou en diminuent la qua- lité: les bouchons de qualité défectueuse donnent un goût désagréable (goût de bouchon) ; abandonné dans un fût en vidange, il contracte le goût de moisi ou de fût ou le goût de piqué. quand il commence à subir l'action du mycoderma aceti. On peut, dans une certaine mesure, corriger ces üts défectueux en mélangeant au vin de l'huile d'olive et en agitant vigoureusement le mélange. Après repos, on soutire dans des futailles propres.

Le goût de terroir est causé par la nature du ter- rain, dont certaines parcelles arrivent dans la cuve dé fermentation : le même traitement peut être ap-

liqué dans les cas précités ; on peut, en outre, pour

es vins blancs, utiliser le charbon de bois. goûter [4] v. a. (lat. gustare). Discerner les sa- veurs par le goût: le cuisinier gofte les mets. lig. Approuver : goûter un projet. Aimer, estimer : goûter la musique. Eprouver, jouir de : goûter le bonheur. V. n. Essayer : goûter d'un métier. Manger en petite uantité : goûter d'un mets. Absolum. Faire le répas

u goûter, Goûter de ou goûter à, consommer pour la première fois ou en petite quantité : goûter d'un mets exotique. Fig. Essayer, connaître : quand on a goûté de Paris on ne veut plus de la province. Se goûter v. pr. Etre goûté, S'apprécier mutuellement.

goûter [t#) n. m. Légère collation dans l'après- midi, Ce qui constitue cette collation : emporter son goûter avec soi.

Goûter de l'automne ({/e), sujet pastoral de Boucher, au Louvre; charmant tableau composé ct peint dans le style léger du xvin* siècle. (V. p. 1005.)

goûte-vin n. m. invar. Petit cylindre creux, sorte de pipette, que l'on plonge

ans un tonneau rempli de vin. (Le liquide monte à Goûte-vin. l'intérieur, et on l'empêche de retomber en posant le pouce sur l'ori- fice supérieur,

Gouthière, ciseleur, bronzier et fondeur fran- çais, né à Troyes vers 1740, m. en 1806. Collabora- teur de Riesener et de Clodion, il personnifie avec goût et finesse le style Louis XVI, +

Goutroux, comm. de Belgique (Hainaut, arr. de Charleroi) ; 1.260 h.

gouttant [ghowtan], © adj. Qui dégoutte, s'égoutte,

goutte [gnou-te] n. f. (lat. gutta). Petite partie sphérique qui se détache de tout liquide : des gouttes

e pluie ; vingt gouttes d'eau pure pèsent à peu près un gramme. Très petite quantité : boire une goutte de vin. Fam. Petit verre de liqueur alcoolique : boire la goutte. Mucosité liquide qui reste suspendue au bout du nez. Petite quantité de métal précieux en fusion, qu'on prélève pour en faire l'essai. Archit. Petit ornement conique, dans un plafond dorique ou sous les triglyphes. Blas. Chacun des pendants du lambel. (Syn. DeNTICULE.) N'avoir pas une goutte de sang dans les veines, se dit d'une personne saisie d'effroi. ete. Pop. Donner la goutte, donner à teter, Boire la goutte, manquer de se noyer. (V. BAU.) N, f. pl Nom donné à certains remèdes liquides qui ne s'administrent qu'à de très faibles doses. Adverbia- lem. Ne... goutte, pas du tout : ne voir, n'entendre goutte, Loc. adv. Goutte à goutte, goutte après goutte : au /ig., petit à petit.

Goutte de lait (la), nom donné à diverses sociélés philanthropiques, destinées à diminuer la mortalité infantile dans la classe ouvrière, en préservant la première enfance des maladies causées par une mauvaise alimentation. Les nourrissons y sont pesés à de fréquents intervalles ; on distribue aux mères, etèaun pe réduit, du lait stérilisé.

goutte [ghou-te] n. f. (lat, gutta). Affection dia- thésique, caractérisée par des troubles viscéraux et articulaires, avec dépôts d'urates : la goutte se traite par un régime alimentaire sévère. Goutte sciatique, V. SCIATIQUE. Goutte sereine, V. AMAUROSE, Goutle militaire, Alepne Fra gi chronique.

— Excyc. Pathol, La goutte se caractérise par des poussées de douleur et des gonflements articu- laires ; elle parait liée à des troubles de la nutrition ou à une altération des procédés d'oxydation, L'oxy- dation incomplète des matières azotées s'arrête à l'acide urique, qui, peu soluble, s'accumule sous forme d'urate de soude dans certaines parties de l'organisme, et provoque la crise,

La goutte est héréditaire, et frappe de préférence les personnes qui se livrent à des excès alimentaire. sans faire des exercices physiques suffisants ; c'e une desormes de la diathèse arthritique, On note : gros foie, intermittences cardiaques, vertiges, né- vralgies, etc. La douleur se fixe sur une articulation, ordinairement le gros orteil, ct débute le plus sou- vent la nuit. Les régions atteintes s'œdématient et sont douloureuses ; la fièvre apparait, les urines se | chargent d'acide urique, et sont parfois aïlbumineuses.

Le traitement de la goutte est surtout hygiénique et pro RyARne ; péndant la crise, il réside dans la diète fac ée ; on peut ordonner l'eau de Vichy, le sa- licylate de soude et les préparations de colchique ; exceptionnellement, on fera des injections de mor- phine. On ee aussi faire envelopper d'ouate la partie douloureuse, après une onction de pommade ou de baume chloroformé,

Dans l'intervalle des accès, le traitement consiste à suivre un régime sévère, d'où sont exclus gibier, charcuterie, mets épicés, truffes, crudités, alcool, etc. ; l'exercice est indispensable.

goutte-d’eau n. f. Outil dé menuisier, servant à creuser une sorte de larmier dans une fenêtre, pour l'écoulement des caux. PI, des gauttes-d'eau.

goutte-de-suif n. f. Télégr. Petit bouton de cuivre rouge, qui sert d'appui à la manette mobile du commutateur à manivelle. PI des gouttes-de-suif.

gouttelette [yhou-te-lé-te] n. £. Petite goutte.

goutter [yhou-té] v. n. Laisser tomber des pores : les feuilles des arbres gouttent après la pluie.

gouttereau lgnoute-rt] adj. m. Mur goutte- reau, dans les édifices gothiques, mur garni de gouttières où s'écoulait Feau des combles. Par suite, mur percé de larges fenêtres, formant l'étage supé- rieur d'une nef d'église. | goutteux, euse lghoivteñ, eu-ze] adj. et n.

At


eint de la goutte. Qui se rapporte à la goutte.