Gouvennaics : 4. De péniche; 2. De petite embarcation; 3, De
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grand bateau ; 4. D'éolienne ; 5. De moulin à vent;
6. L'aéroplane (A, direction ; B, profondeur) ; 7. De dirigeable.
gouttier [ghou-ti-é], ère adj. Qui tombe comme par une gouttière : des eaux gouftières.
gouttière [ghou-ti] n.f. (de goutte Petit canal en zine, etc., qui reçoit les eaux du toit. Le toit lui- même. Fam. Lapin de gouttière, chat. Appareil en fil de fer, employé dans les lésions articulaires et les fractures. Rainure à la surface d'un os. Plaie de la tige d'un arbre, qui laisse écouler un liquide sanieux. Evidement allongé dans les âmes des armes blanches. Rainure dans la feuillure d'une pièce d'ap- pui de croisée pour conduire l'eau. Tranche concave d'un livre relié, prose au dos. Sillon qui se trouve le long de la perche du merrain de Ja tête du cerf ou du chevreuil.
— Excycz. Chir. Ce qu'on appelle gouttitre est un STD rappelant les demi-canaux qui servent à l'écoulement des eaux. On les emploie pour obtenir
Gouttiéres : 1. Gouttiére ordinaire; 2, Extrémité d’une gouttière ; 3. Gouttière (Chir..).
l'immobilisation d'un membre, ou du corps tout en- tier. On emploie surtout des gouttières grillagées, pour le traitement des arthrites ; pour les fractures, on préfère des gouttières plâtrées moulées sur le malade. On a conçu. pendant la Grande Guerre de nombreux modèles de gouttières métalliques pour le transport des blessé: atteints de fractures.
— br. Lorsque l'egout des toits n'est pas dirigé sur la voie publique, il doit avoir lieu sur le terrain même du propriétaire du toit; mais l'eau en prove- nant peut ensuite s'écouler sur le fonds du voisin en suivant la pente du sol, nourvu que cette pente soit naturelle.
Le propriétaire d'un toit ne peut pas, en principe, faire déverser les eaux pluviales sur un mur mitoyen ou sur un terrain indivis entre lui et un tiers.
Le droit de verser les eaux des toits sur le fonds voisin s'acquiert néanmoins par titre ou par pres- cription, mais le propriétaire du fonds grevé d'une servitude de gouttiére peut apporter à l'état des lieux, pour faciliter l'écoulement des eaux, telles modifications qui n'ont pas pour conséquence de restreindre l'exercice de cette servitude.
Il appartient aux maires de réglementer l'exer- cice du droit qu'ont les propriétaires riverains de la voie publique, de faire écouler les eaux pluviales sur cette voie.
A Paris, et dans toutes les villes où le décret-loi du 26 mars 1852 a été rendu applicable, toute cons- truction dans une rue pourvue d'égout doit être cree de manière à y conduire les eaux plu- viaies.
Gouvea (André de), érudit portugais, né à Beja, m. à Coïmbre (1497-1547) ; il fut recteur de l'Université de Paris en 1533.— Son frère, ANTONIO, jones et écrivain portugais, né à Béja, m. à
urin (vers 15051566), professa le droit à Toulouse, Cahors, Ramus,
_Gouvea (François-Antoine de), moine, histo- rien et voyageur portugais, né à Béja, m. à Mança- narès de Membrilla (1575-1628).
gouvernable [uèr] adj. Qu'on peut gouverner.
gouvernail {vèr-na, { mil.}n. m. (lat. quberna- culum). Appareil qui plonge dans l'eau à l'arrière d'un bateau ou qui est installé à bord d'un avion et qui sert à les gouverner. Fig. Direction, gouverne- ment : tenir le gouvernail de l'Etat. Queue d'un moulin à vent, longue poutre qui sert à amener les ailes sous l'action du vent. Fil de fer qui sertä re a r la longueur de la languette des tuyaux d'anché.
arre de fer à forger qui, dans un paquet, est plus longue que les autres.
— ExCyo1. Mar. Les principales pièces d'un gou- vernail sont: le safran, pièce plate sur laquelle agit le courant de l'eau (ou qui agit sur l'eau). Le safran fait corps avec une méche ou axe qui repose par un talon ferré sur une savate ou semelle fortement fixée À la quille. Des sauvegardes en chaîne le main- tiennent à l'arrière, pour le cas où le gouvernail
Grenoble ; défenseur d’Aristote contre
viendrait à être arraché de ses points d'appui. Quand un navire perd son gouvernail, il existe diverses constructions appelées CH SRET de fortune : tels sont les gouvernails Olivier, Packenham, Bassière, Foulque, etc, de confection assez compliquée. Sur les torpilleurs, qui ont besoin d évoluer très vite, on a disposé, dans un puits situé sur l'avant, un gou- vernail qui peut s'immerger ou se relever, et dont les mouvements sont liés à ceux du gouyernail arrière.
— Aéronaut. Les avions et les dirigeables portent deux sortes de gouvernails : le gouvernail de direc- tion, destiné aux évolutions dans un plan horizontal et le gouvernail de profondeur, destiné aux évolu- tions dans le plan vertical. Ce sont des plans de toile mobiles, commandés par des leviers à la disposition du pilote. Le premier des deux est toujours à l’ar- rière, le second peut être à l'arrière ou à l'avant. V. AÉROPLANE.
gouvernance [uër] n.f. Sous l'ancien Dpnes nom des juridictions royales ordinaires de Lille, Douai, Arras et Béthune.
gouvernant {vèr-nan], @ adj. Qui gouverne : le parti gouvernant. N. f. Femme d'un gouverneur, Femme à laquelle est confiée l'éducation d'un on lusieurs enfants. Femme qui a soin du ménage, de a maison d'un homme veuf ou célibataire. N, m. pl Ceux qui gouvernent un Etat: ce n'est guère la veine de changer de gouvernants. Gouvernante (/{a), tableau de Chardin (Vienne); petite scène pleine de grâce simple et de fine obser- vation, (V. p: 1005.)
ouverne {uèr-ne] n.f. Action de diri embarcation. Règle de conduite : je vous pour votre gouverne.
gouverneau [vér-né]ou gouverneur n. m. Papet. Ouvrier chargé de faire pourrir les chiffons.
ouvernement {uèr-ne-man] n. m. Action de diriger, d'administrer. Constitution politique : gou- vernement républicain, monarchique. Ceux qui gou- vernent un Etat : les amis du gouvernement. Fonction de gouverneur d'une colonie, d'une province, etc, : être nommé au gouvernement de La Guyane. Hôtel du gouverneur (en ce sens, prend une majuscule) : incendier le Gouvernement. Hist. Nom des circons- criptions militaires de France avant la Révolution.
— ExcycL. On distingue deux formes essentielles de gouvernement : 1° le gouvernement absolu, où l'exercice du pouvoir n'est soumis à aucune règle; 20 le gouvernement légal, où le souverain est tenu de conformer ses décisions à des règles précises, à des prescriptions constitutionnelles.
On distingue, à un autre point de vue, le gouver- nement direct, où le souverain exerce le pouvoir je lui-même, et le gouvernement es dans
equel l'exercice du pouvoir est délégué à des re- résentants: le gouvernement monarchique affecte la forme directe, le gouvernement parlementaire est représentatif.
— Hist. Gouvernement révolutionnaire. Ce fut le nom donné au gouvernement de la Convention {octo- bre 1793- octobre 1795) ; ses principaux organes étaient le comité de Salut publie, le tribunal révolu- tionnaire et les représentants en mission.
Gouvernement provisoire de 1815, nom donné à la « commission de gouvernement » instituée, sous la présidence de Fouché, après le désastre de Waterloo, et FE fonctionna du 22 juin au 7 juillet 1915.
ouvernement provisoire de 1848, gouvernement
ui assuma la direction des affaires après la révolu-
tion de 1848 (24 février 6 mai 1848) ; les principaux
membres de ce gouvernement furent Lamartine, Ledru-Rollin, Arago, Garnier-Pagès.
— Milit. Gouvernement militaire, Il existe en Fran, deux gouvernements militaires : à Paris et à
yon.
FOUVOREMENAr €, AUX {vèr-ne-man] adj. Qui appartient au gouvernement : système gouverne- mental. Qui soutient les gouvernants: député gou- vernemental.
ouvernementalisme [vèrne-man-ta-lis- mel n. m. Système politique qui rapporte tout au gouvernement, (Peu us.)
gouvernementiste [wèrne-man-tiste] n. Personne qui soutient le gouvernement, approuve les actes des ministres.
gouverner [uèr-né| v. a. (lat. gubernare). Di- riger, conduire: gouverner un vaisseau. Adminis- trer: Louis XII gouverna sagement. Fam. Gouverner sa barque, conduire ses affaires. Elever, instruire un enfant. Gramm. Régir : verbe qui gouverne l'ac- cusatif. V. n. Obéir au gouvernail: bâtiment qui ne gouverne plus. Faire évoluer un navire; diriger : gouverner sur un cap. ALLUS, WIST, V, RÉGNER,
J r une is cela
GOY UE
C FER ouverneur {vèr] n. m. Qui gouverne une CR : JS une so une place forte, un grand éta-s blissement public : Le gouverneur général de l'Algé- rie ; le gouverneur de la Banque de France. Celui qui est chargé de l'éducation d'un prince, d'un jeune homme de distinction. Papet. Ouvrier papetier lie de faire pourrir les chiffons, de les couper, de les mettre en piles, etc. (On dit aussi GOUVERNEAU.)
— Excycz. Dr. Les fonctionnaires placés à la t de nos établissements d'outre-mer portent le nom de gouverneurs te de gou- st verneurs ou de résidents supérieurs. £
Les gouverneurs généraux ont la haute adminisiration d'un grou de colonies, auquel ils donnent la di- rection d'ensemble ; ils ont sous leurs ordres des lieutenants gouverneurs.
Les colonies formant une unité administrative distincte sont admi- nistrées par un gouverneur, excép- tion faite de Saint-Pierre-et-Mique- lon, où le pouvoir appartient à un simple administrateur,
n Indochine, le gouverneur néral a sous ses ordres des = dents supérieurs. e Les gouverneurs généraux sont assistés d'un conseil supérieur ou d'un conseil de gouvernement ; les
uverneurs, d'un conseil privé ou
l'un conseil d'administration; les résidents supérieurs, d'un conseil du protectorat, £
— Milit. Les généraux placés à la tête des commandements mili- taires de Paris et de Lyon portent le titre officiel de gouverneur:
L'officier qui doit dirigeren temps de guerre la défense d'une place joe le titre de gouverneur, sil est en fonction dès le temps de paix, ou de gouverneur désigné, s'il ne doit exercer le commandement de la qu'en temps de guerre.
— Hist. Gouverneurs de province. Les premiers véritables gouverneurs de province furent nommés par Charles VI. Ils étaient, à la fin du xvue siècle, au nombre de 39. ;
Avant le xvne siècle, leur autorité était surtout militaire, Le plus souvent, ils avaient pouvoir de convoquer et présider les parlements, les états Has vinciaux, les co municipaux. Leur rôle fut de beaucoup diminu: pe la création des intendants, fonctionnaires civils infiniment plus dociles aux ordres du roi, et, à la fin de l'ancien régime, leur rôle était tout de représentation. gouvernorat [uèr-n0-ra]n.m. Dignité de gou- verneur,
Gouvieux, comm. de l'Oise, arr. et à 14 kil. de Senlis, sur la Nouette ; 2.820 h. Filatures.
Gouville, comm. de la Manche, arr. et à 10 kil. de Coutances ; 1.610 h. Ch. de f. Bains de mer. Plage de sable. à
gouvion n. m. Cheville de fer, servant à as- sembler les pièces de por charpente.
Gouvion-Saint-Cyr (Laurent),
maréchal
de France, né à Toul, m. à SES CURE nil re
Lu F russe,
distingua à Novi, à Hoh Catalogne, en Russie, où il fut fait maréchal de France, à Dresde (1813). Ministre de la re sous Louis XVIITI il ft voter en 1848 la lo sur le recrutement de l'ar- mée. On lui doit des Afé- moires.
Gouy comm.de l'Aisne, arret à 19 kil.de Saint-Quen- tin, sur l'Escaut ; 1.274 hab. en 1914. Ch. de f. du Cam- brésis. Le passage du canal de l'Escaut a été forcé entre Cambrai et Saint-Quentin les Anglais à Gouy, le octobre 1918, en même temps que par les Améri- cains au Catelet (bataille de Saint-Quentin). Gouy, que les Anglais ont alors con- y est aux trois-quarts détruit. UY (Georges-Louis), physicien français, né et mm. à V 5 Rata (1801-1000) vauteur d'une nouvelle théorie de la lumière blanche: il étudia aussi l'électro- capillarité. Membre de l'Académie des sciences (1913). Gouy-lez-Piéton, comm. de Belgique (Hai- naut, arr, de Charleroi) ; 8.940 h. Coutellerie,
Gouzeaucourt, comm. du dép. du Nord, arr. et à 17 kil. de Cambrai, non loin de l'Escaut ; 1.929 hab. eu 1914. Une des avancées de la célèbre ligne Hin- denburg, où les Franco-Britanniques ont abordé la position allemande le 18 septembre 1918, Le village est complètement détruit.
Gouzeaucourt, comm. du Nord, arr. et à 47 kil. de Cambrai, non loin de l'Escaut; 2.010 h. Ch. de f. N. Tissus. Complè- À tement détruite au cours de la Grande Guerre.
Gouzon, comm. de la Creuse, arr. et à 19 kil. de Boussac ; 1.700 h.
Goven, comm. d'Ille-et- Vilaine, arr. et à 47 kil. de Redon ; 2.050 h.
Gower (John), poète - anglais, né vers 1326, m. à Londres en 41408; auteur de trois longs poèmes : Spe- culum meditantis (en franç.), Vox clamantis {en lat.) Confessio amantis (en angl.), abstraits et artificiels.
Goya [gho-ia] y Lu- cientes (Francisco de), pan espagnol, né à Fuente de Todos, m. à Bor-
eaux (1746-1828). Auteur d'un grand nombre d'œu- vres de tout genre, remarquables par la hardiesse du dessin, l'originalité et la variété des types, et l'éclat de la couleur (la Famille ale, le au cirque de taureaux, la Foire de Madrid, ete.). Ses eaux-fortes : les Courses de taureaux, les Caprices,
