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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/113

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APH
APL
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de Layens

Ruche fixe ordinaire

d'un essaim


Tue

apiculture. (v. abeille, ruche).


aphoristique ! ke] adj. Qui tient de l'a- phorisme : style apho que.

aphrodisiaque {fro, zi-a-ke] adj. Se dit de cer- tainés substances qui produisent une excitation gé- nésique, telles que le phosphore, la cantharide, etc. N, m. : un aphrodisiaque.

aphrodite n. f. Genre d'annélides errants, comprenant de nombreuses espèces de toutes les mers du globe : l'aphrodite hérissée, qui se trouve sur Les côtes de France, s'appelle aussi taupe de mer.

Aphrodite, divinité grecque de la beauté, de l'amour, de la vie universelle, dont le culte est d'ori- gine asiatique. (Son nom n'est peut-étre qu'une alté- ration de Astarté.) Elle a assimilée plus tard à la Vénus des Romains, V. VENUS.

Aphrodite, roman de Pierre Louys (1896), dont l'action se passe dans l'antique Alexandrie. C. Er- langer en tira un drame musical (1906).

aphromètre n. m. (du gr. aphros, mousse, et metron, mesure). Sorte de mano- mètre servant à mesurer la ten- sion de la mousse dans les bou- teilles de mousseux.

aphte [af-te] n m. (gr. aphthé). Petite ulcération qui vient dans Ja bouche, — Encycl. Les aphtes siègent sur la muqueuse des lèvres, des joues, du palais, et sur les bords de se montrent surtout dans ance. Les lavages au borate de soude, à l'alun, suffisent en général pour hâter la cicatri- sation. Cependant, quelquefois il faut toucher les ulcérations au crayon de nitrate d'argént.

aphteux, euse [af-tet, eu-ze] adj. Caractérisé par la pré- sénce d'aphtes : angine aphteuse, Fièvre aphteuse, fièvre épidémique des’bestiaux. " —EXCyoL. Art vétér. La fièvre e, qui atteint le bœuf, le e porc, se caractérise par de petites s, qui se développent dans la bouche,

res, les mamelles, et aussi dans l'es- pace interdigitaire, ce qui fait boiter les animaux. C'est une maladie contagieuse, qui nécessite la dés- infection des élables par des lavages crésylés; elle fait l'objet de prescriptions légales dont la non- observation entraine des pénalités diverses. Le trai- tement consiste en lotions antiseptiques salicylé. surtout si la boiterie est considérable, La lèvre aphteuse ne compromet pas la vie des aninfaux, mais cause toujours une pèrte de travail ou de lait.

aphylle {fi-le] adj. (du gr, a priv., et paullon, feuille). Se dit des plantes dont la tige est dépour- vue de feuilles, comme la cuscute, la véronique.

api n. m. (pour Appie, du lat. Appius, nom de celui qui, au moyen de la greffe, obtint cette. sorte de pomme). Petite pomme rouge et jaune pâle, ferme ot sucrée : un api, des apis ; une pomme d'api.

Api, une des Nouvelles-Hébrides ; 10.000 h. en- viron.







Aphromètre Sallerou.



apte



apiaires {é-re) n. m. pl. Groupe d'insectes hy- ménoptéres, comprenant les abeilles et genres voi- sins, $. un apiaire.

apiCal n. m. (du lat. aper, icis, sommet). Aréole qui se termine à la pointe de l'aile des insectes,

Apicius {si-uss), célélèbre gastronome romain du temps d'Auguste et de Tibère. 11 s'empoisonna, dit-on, parce qu'il ne lui restait pee pour vivre qu'une fortune d'environ deux millions de notre monnaie. (On dit l'art d'Apicius, pour désigner la science culinaire.)

apicole adj. (du lat. apis, abeille, et colere, eul- tiver), Qui concerne l'élève des abeilles ;: exploita- tion apicole.

apicule n.m. (lat. apiculum). Pointe courte, aiguë et peu consistante,

apiculé, @ adj. Qui est muni d'un apicule.

apiculteur n. m. Qui pratique l'apieulture.

apiculture n.f. (du lat. apis, abeille, et de culture). Art d'élever les abeilles ou de tirer pro- fit de leurs produits. V. ABBILLE, ESSAIM, RUCHE.

— ExcycL. Avant d'installer un rucher, il faut connaitre les ressources d'un pays en plantes melli- fères : les abeilles affectionnent les trèfles, les sain- foins, les bruyères, le sarrasin, Dans. certaines con- trées, lorsque les fleurs du printemps sont épuisées, on transporte les ruches dans les lieux où les bruyères abondent, pour faire une seconde récolte, Ce système permet de récolter le premier miel, et de laisser comme provision aux abeilles le miel de bruyère, de qualité inférieure. L'apiculture peut se diviser. en apiculture /iriste, qui exploite des ruches dans les- quelles les abeilles construisent, fixent elles-mêmes leurs rayons, (Ce système oblige l'apiculteur à briser les rayons pour récolter le miel), et en apiculture mobiliste, qui emploie des ruches de formes diverses, mais toutes renfermant des cadres mobiles dans les- quels on dispose des feuilles de cire gaufrée, et qu'il est facile de retirer où de replacer sans déranger les abeilles. Les principales maladies des abeilles sont la dysenterie (causes : alimentation forcée, manque d'air, humidité) ; la constipation, causée par le froid, la loque, le narcotisime, le mal de mai. Elles peu- vent aussi être attaquées la petite teigne, le clai- ron des abeilles, dont les chenilles percent les rayon de cire en tout sens ; le méloé, qui dévore les larves, le philanthe Gers qui fait la chasse ux abeilles elles-mêmes, le pou des abeilles, sans comp- ter les guêpes, freions, asiles, sphinx, qui leur font une guerre plus où moins acharnée, - Les régions où l'apiculture a pris le plus de Tee en France sont : le Gâtinais, le Limousin, les landes de Gascogne, les environs de Reims et de Caen, le Nar- bonnais, la Bretagne, la Beauce, la Savoie,

apiècement n. m. Une des principales pièces eut ent dans la confection d'une chemise où d'un habit.

apiéceur, euse [eu-2e)n.Ouvrier, ouvrière qui travaille à la pièce. Ouvrier chargé du montage des vêtements,

apigé, @ adj. Se dit, dans le Levant, d'un na- vire qui na pas pris tout son chargement, mais qui est assez lesié pour tenir la mer,

apinelle n. f. Bot. Syn. de nine.


APL .

apiol du lat. apium, persil). Pri acti Fe far (En al utilise pre

riodique, emménagogue et, nos comme fébrifuge.) Syn. Camphre du persil.

A&piOn n. m. Genre de coléoptères opl de la famille des curculionidés, com de peti

charançons qui vivent sur les lé neuses. Apion, rhéteur alexandrin {1er 8.). 11 avait com- sé = istoire d'Egypte et des commentaires sur omère, - 8piOS loss! n. m. Genre de légumineuses o- nacées, originaires d'Asie et d'Amérique, vées dans les serres à cause de l'odeur suave de Jeurs fleurs : l'apios très nutritifs. apiquage |ka-je] n. m. Action d'apiquer. op ET [ké] v. a. Mar, Incliner les vergues de ut en ue Apis {piss] ou mieux Hapi, bœuf sacré, que les anciens Egyptiens considéraient comme l'ex- pression la plus complète de la divinité sous la forme animale, et qui procédait à la fois d'Osiris et de Phtab. Il devait avoir certains ÿ signes ou taches : sur le front une tache blanche en forme dé croissant, sur le dos la re d'un vautour ou un alger sous Le mA mage d'un scarabée, Au bout d'un certain ae bnp me les prêtres le noyaien: une fontaine consacrée au Soleil, et sa momie devenait l'objet d'un culte,

apitoiement [{toi-man] n.m. Action de s'api-

oyer. apitoyant [toi-ian], @ adj. Qui apitoie, excite la pitié : nisère apitoyante. apitoyer [toi-i-6] v. a. (Se conj. comme aboyer.) Exciter la Pie s" yer v. pr. Compatir : 11ne suffit ts e s'apitoyer Sur le sort des ma . apivore . êt n. (du lat. apis, abei et se dévorenht Qui mange, qui détruit les Mbellisse insecte apivore; la philanthe est apivore. aplaigner [plé-gn4! ou aplaner {né} v. a. (du lat. ad, à, et planus, plan). Coucher dans le même sens les brins de laine du drap. Fe aplaigneur, euse {plè-neur, eu-ze] adj. et n. Qui aplaigne : les draps. (On dit aussi APLANEUR OU APLANISSEUR,) aplanat [na| n. m.et adj. Ob- jectif photogra- phique, composé de deux systèmes opti- ues, identiques, ormés chacun d'un ae ConTere ten flintléger,et fa iaphra ‘unménisque diver- Sr enr s PRlatiobu: a: gent en flint lourd. aplaner {né) v. a. Polir un morceau de bois à l'aide de la pue aplané sans adj. (du gr, a erreur). Se dit d'un système CpEquee tille, ne présentant pas d'aberration de sphéricité, cest-h-dire tel que tous les pren ARE d'un SENTE vont se rencon! aplanétisme [ris-me]n. m. fe mes ue) Qualité d'un ser as FEAT S sence d'aberration des radiations simples. aplaneur, euse {eu-ze] n. Qui aplane le bois, aplanir v. a. Rendre uni : aplanir un chemin. Fig. Faire disparaitre : aplanir les difficultés. aplanissemént [ni-se-man] n. m. Action d'aplanir : l'aplanissement d'une route. aplanisseur, euse [ni-seur, euze)n. Per opel aplanit, aplastique [plas-ti-ke! . (du gr. a priv., et de SET EE Qui on este perdu la faculté de se coaguler, “ aplat [pla] n.m. Teinte plate, unie, dans le lan- gage des graveurs, des peintres, desimprimeurs, etc, apla v. a. Rendre plat. : aplatir une barre de fer à coups de marteau. Fig. Vaincre, réduire au silence : aplatir un contradicteur. S'aplatir x. pr. Devenir plat. Fig. S'abaisser. aplatissementti-se-man]ou Ppintsese [ti-sa-je] n. m. Action d'aplatir: l'aplatissage grains donnés rs - au bétail en augmente la digestibilité. Etat de ce qui est aplati. Fig. Abaissement : l'aplatissement des caractères. Critique vio- lente : l'aplatis- sement d'un confrère. aplatis- seur, euse [ti-seur, eu-5e] n. Personne qui aplatit,. N. m. Instrument agricole qui sert à écraser les grains destinés à l'alimentation des bestiaux, Cd aplatissoir {ti-soir] n. m. ou spletissoire [ti-soi-re) n. f. Sorte de marteau, de aplatir des métaux.

aplomb Iplon] n. m. (de à, et plomb). Direction perpendiculaire au plan de l'horizon. Equilibre. Fig. Assurance : avoir & l'aplomb. Loc. adv. D'aplomb, perpendiculairement, solidement, en équilibre : être d'aplomb. N. m. Disposition et direction des jambes d'un cheval par rapport au sol,

— Encycr. Art vétér. Pour examiner les aplombs d'un cheval, on doit le maintenir en repos, les quatre pieds formant les quatre coins d'un rectangle.


Aplatisseur de grains.


riv., et plané, ie ca pu

issus au même foyer.

inoir pour


EE a —