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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/1169

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IDE identifier [dan-ti-fi-é] v. a. (lat. idem, le même, et facere, faire. Se conj. comme prier.) Rendre ou déclarer identique identifier deux genres. Iden- tifier un nom de lieu, trouver le nom moderne qui correspond au nom ancien. Trouver l'identité de : l'anthropométrie permet d'identifier avec certitude les criminels. identique [dan] adj. (de identité). Qui ne fait qu'un avec un autre, ou qui est compris sous la même idée propositions identiques. ANT. Diffé- rent, dissemblable. identiquement [dan-ti-ke-man] adv. D'une manière identique. identité [dan] n. f. (lat. identitas). Ce qui fait chose est la même autre : de deux propositions. Etat d'une chose qui demeure toujours la même: l'identité de la personne humai- ne. Dr. Ensemble des circonstances qui font qu'une personne est bien telle per- sonne déterminée: découvrir l'identité d'un criminel, pro- duire une pièce d'identité. Math. Egalité dont les deux membres sont identiquement les mêmes, ou encore dont les deux membres prennent des valeurs numériques éga- les quelles que soient les va- leurs numériques attribuées aux lettres (a + b)² = a² + 2 ab + b est une identité. Milit. Plaque d'identité, pla- que métallique que tout mili- taire doit porter en temps de guerre suspendue au cou sous ses effets et au poignet, et qui donne toutes les indications permettant de l'identifier. Plaque en métal qui doit être fixée à tout vélocipède ou machine analogue. Phil. Principe d'identité, prin- cipe logique de la connaissance, qu'on formule ainsi : A est A, ou ce qui est est. idéogénie (nf) n. f. (du gr. idea, idée, et gen- nan, engendrer). Origine et formation des idées. idéogénique adj. Qui a rapport à l'idéogénie. idéogramme [gra-mel n. m. (du gr. idea. idée, et gramma, caractère). Signe qui exprime l'idée et non les sons du moi qui représenterait cette idée : les anciens caractères égyptiens étaient des idéo- grammes. Delisle 1 Jean-Marie 1914 Dijon 1299 2 Plaque d'identité : 1, recto; 2, verso. idéographie [ff] n. f. (du gr. idea, idée, et graphein, décrire). Représentation directe des idées par des signes qui en figurent l'objet: l'idéographie s'oppose au phonétisme, où les signes représentent les sons. idéographique adj. Qui concerne l'idéogra- phie écriture idéographique. idéographiquement [ke-man] adv. D'une manière idéographique. idéographisme fis-me] n. m. Système d'écri- ture consistant à se servir d'idéogrammes. idéologie (j) n. f. (du gr. idea, idée, et logos, discours). Science des idées. Système qui considère les idées prises en elles-mêmes, abstraction faite de toute métaphysique. En mauv. part, abstraction, rêverie, métaphysique. idéologique adj. Qui a rapport, qui appar- tient à l'idéologie. idéologue [lo-ghe] n. m. Partisan de la philo- sophie idéologique: Cabanis et Destuit de Tracy étaient des idéologues. En mauv. part, personne qui s'occupe de rêveries philosophiques, d'abstractions : Napoléon raillait les idéologues. ENCYCL. L'école des idéologues a exercé une grande influence à la fin du XVIIIe siècle et au com- mencement du xixe. Leur organe était la Décade philosophique. Parmi eux, on peut ranger Condorcet, Sieyès, Lakanal, Volney, Garat, Laplace, Pinel, Cabanís et Destutt de Tracy, puis Daunou, Benjamin Constant, Lamarck, Broussais, Ampère, de Gérando, enfin Laromiguière. Ils étudiaient les idées en dehors de toute métaphysique. Napoléon n'aimait pas les idéologues. les idiomes. ides n. f. pl. (lat. idus). Quinzième jour du mois de mars, de mai, de juillet et d'octobre, treizième jour des autres mois, dans le calendrier romain: César fut assassiné aux ides de mars. Ideville (Henry, comte d'), diplomate et publi- ciste français, né á Saulnat (Puy-de-Dôme), m. à Paris (1830-1887). idiacanthe n. m. Genre de poissons malaco- ptérygiens, de la famille des stomiatidés. - ENCYCL. Les idiacanthes sont de curieux pois- sons des abysses, à corps long, mince et serpenti- forme; de couleur noire, ils possèdent de nombreux organes lumineux, disséminés le long des flancs. Leur bouche, largement fendue, est munie de lon- gues et nombreuses dents. idie [i-di] n. f. Genre d'insectes diptères bra- chycères, comprenant des petites mouches noires qui pondent leurs oeufs dans ceux des criquets. idioélectricité n. f. Qualité de ce qui est idioélectrique. idioélectrique adj. (du gr. idios, propre, et de électrique).Se disait des corps mauvais conducteurs que l'on peut électriser directement par frottement. idiomatique adj. Qui a rapport aux idiomes. idiome n. m. (gr. idióma; de idios, propre). Langue propre à une nation: l'idiome français. Langage particulier à une région plus ou moins étendue: l'idiome provençal. Théol. Communication des idiomes, doctrine d'après laquelle il est permis d'affirmer de la personne unique du Verbe incarné tout ce qui appartient en propre, soit à sa nature divine, soit seulement à sa nature humaine. idiomographie [ff] n. f. Science qui décrit idiomographique adj. Qui a rapport à l'idiomographie. idiopathie [t] n. f. (du gr. idios, propre, et pathos, maladie). Maladie qui a son existence propre et qui n'est point la conséquence d'une autre affection. idiopathique adj. Qui a rapport à l'idiopa- thie: maladie idiopathique. idiostatique [os-tal adj. (du gr. idios, propre, et de statique). Méthode idiostatique, méthode dans laquelle l'effet est produit par l'électrisation des 1156 corps que l'on expérimente, sans avoir recours à une électrisation auxiliaire. - idiosyncrasie [sin-kra-zi] n. f. (du gr. idios, propre, sun, avec, et krasis, tempérament). Tempérament. Réaction individuelle propre à chaque homme. idiosyncrasique [sin-kra-zi-ke] adj. Qui a rapport à l'idiosyncrasie: les caractères idiosyncra- siques varient d'homme à homme. idiot [di-o], e n. et adj. (du gr. idiotes, homme particulier, ignorant). Atteint d'idiotie. Stupide, dépourvu de sens, d'intelligence. Qui marque la stu- pidité: rire idiot; réponse idiote. idiotement [man] adv. D'une façon idiote. idiotie [st] n. f. (de idiot). Arrêt du développe- ment mental, lié à des lésions cérébrales générale- ment héréditaires. Par ext. Absence complète d'in- telligence. - ENCYCL. L'idiotie est l'état des enfants dont les centres psychiques ne paraissent pas fonctionner; il y a donc une différence entre l'idiot, qui n'a ja- mais eu d'intelligence, le dément, qui l'a perdue, et l'imbécile, qui n'a jamais eu qu'une intelligence ru- dimentaire. L'idiotie est héréditaire ou accidentelle. Cette dernière est provoquée chez les jeunes enfants par les convulsions, l'épilepsie, la méningite, les flèvres graves, les coups ou les chutes sur la tête. L'idiotie héréditaire est congénitale; elle a pour cause diverses tares des parents: alcoolisme, tuber- culose, syphilis, épilepsie, hystérie, etc. Les stigmates physiques de l'idiot sont l'aspect repoussant, la microcéphalie ou la macrocéphalie, diverses malformations (bec-de-lièvre), etc. En gé- néral, l'idiot meurt vers vingt-cinq ans. L'idiotie est modifiable par l'éducation, l'hy- giène, etc. idiotique adj. Qui est particulier à un idiome: tournure idiotique. idiotiser [ti-zé] v. a. Rendre idiot, hébété. idiotisme [tis-me] n. m. (du gr. idios, parti- culier). Syn. de IDIOTIE. Gram. Construction parti- culière à un idiome: Je l'ai échappé belle est un idiotisme français. ENCYCL. Un idiotisme est une locution qui ne peut se traduire littéralement dans une autre langue que celle où il a cours. C'est ainsi que pour dire : Comment va votre santé ? » le Français dit: « Comment vous portez-vous », l'Allemand: « Com- ment cela va-t-il ? », et l'Anglais : « Comment faites-vous faire?» Ce sont trois idiotismes; le pre- mier est un gallicisme, le second un germanisme, et le troisième un anglicisme. De la même façon, il y a des hellénismes, des latinismes, des hébraismes, etc. - On distingue les idiotismes de figure, par exemple: être sur les dents, et les idiotismes de syntaxe, par exemple : l'échapper belle. Idistavisus Campus [zuss-kan-puss],plaine de Germanie, près du Weser, où Germanicus battit les Chérusques d'Arminius l'an 16. ido n. m. Langue internationale, simplification de l'espéranto, proposée en 1907 par L. de Beaufront. idocrase [kra-ze] n. f. Pierre précieuse, du genre grenat. ENCYCL. L'idocrase est diversement coloré; avec la couleur bleu de ciel, elle est appelée cyprine. Ce minerai abonde au Vésuve, où on le nomme vésuvienne. idoine adj. (lat. idoneus). Convenable, propre à quelque chose: charger d'une besogne une per- sonne idoine; être idoine à un emploi. (Vx.) idolâtre adj. et n. (du gr. eidólon, image, et latreuein, adorer). Qui adore les idoles: un culte idolâtre, convertir les idolatres. Fig. Qui aime avec excès: mère idolâtre de ses enfants. idolâtrement [man) adv. Avec idolâtrie. idolâtrer [tré] v. a. (de idolâtre). Aimer avec passion idolâtrer ses enfants. V. n. Adorer les idoles. (Vx.) idolâtrie [tri] n. f. (de idolâtre). Adoration des idoles. (V. POLYTHEISME.) Fig. Amour excessif. - ENCYCL. Théol. Dans le langage de la théologie catholique, le mot idolâtrie désigne l'acte de rendre aux créatures le culte souverain dû à Dieu seul. La forme la plus grossière de l'idolâtrie est le feti- chisme ou adoration des objets matériels. Le culte des astres ou sabéisme était propre à l'Arabie et à la Chaldée. Le culte du feu tenait le premier rang en Perse, tandis que l'adoration des animaux sacrés était pratiquée surtout en Egypte. A l'anthropo- lâtrie ou adoration de l'homme se rattachent les cultes rendus aux rois (Egypte et Chaldée), aux hé- ros (Grèce), aux empereurs (Rome), aux morts (Grecs, Romains, Chinois). Enfin, l'adoration des esprits bons ou mauvais, supérieurs à l'homme, était pratiquée par les Perses, à qui les Grecs et les Ro- mains l'ont peut-être empruntée. idolâtrique adj. Qui a rapport à l'idolâtrie : culte idolâtrique. (Peu us.) idole n. f. (gr. eidólon; de eidos, forme, image). Figure, statue représentant une divinité, et exposée à l'adoration. Fig. Personne ou chose à laquelle on prodigue les honneurs, les louanges, les flatteries, ou que l'on aime avec une sorte de culte: Alcibiade fut longtemps l'idole du peuple athénien. Idoménée, roi de Crète, petit-fils de Minos, un des héros de la guerre de Troie. A son retour de la Troade, assailli par une tempête, il aurait fait vou, s'il échappait, de sacrifier à Poseidon (Neptune) le premier être qui se présenterait à lui sur le rivage de Crète. Ce fut son fils qui vint le premier à sa rencontre, et Idoménée dut accomplir l'horrible sa- crifice. Mais une épidémie éclata, dont on le rendit responsable. Il se réfugia alors dans l'Italie méri- dionale, où il fonda Salente. (Myth.) Idoménée, roi de Crète, opéra italien en trois actes, paroles de l'abbé Varesco, musique de Mozart (1781), une des plus belles et des plus nobles parti- tions du grand musicien. idonéité n. f. (du lat. idoneus, apte). Apti- tude. (Vx.) idotée [te] n. f. Genre de crustacés isopodes, comprenant de nombreuses espèces répandues dans les mers chaudes. Idrac (Jean-Antoine-Marie), sculpteur français. né à Toulouse, m. à Paris (1849-1884); auteur de IEZ Mercure inventant le caducée, Salammbó, Etienne Marcel (achevé par Marqueste). Idria, v. d'Italie (Carniole), sur l'Idria; 6.000 h. Mines de mercure. idrialite n. f. Variété de cire fossile, que l'on trouve dans les gisements de cinabre d'Idria. idrizite n. f. Sulfate naturel d'aluminium, de fer et de magnésium. Idro (LAC D), lac de la Lombardie (prov. de Brescia), sur le cours de la Chiese (10 kil. carr.). Idumée ou Edom [dom"), pays comprenant le sud de la Judée et une partie du nord de l'Arabie Pétrée. (Hab. Iduméens ou Edomites.) Iduméen, enne mé-in, è-ne), habitant ou originaire de l'Idumée : les Iduméens. Adjectiv. coutumes iduméennes. idylle [di-le) n. f. (gr. eidullion). Petit poème, presque toujours amoureux, du genre bucolique ou pastoral: les idylles de Théocrite. Fig. Aventure amoureuse, tendre et naive: la touchante idylle de Paul et Virginie. ENCYCL. L'idylle fut loin d'être, chez les Grecs, exclusivement un poème du genre pastoral. Le mot s'appliquait à de courts poèmes, à de petits tableaux, de sujets très divers. C'est ainsi qu'il y a, dans les idylles de Théocrite, des peintures de la vie bour- geoise, des peintures de moeurs populaires; mais, comme ses idylles pastorales furent longtemps les plus goûtées, on a pris l'habitude de réserver le nom d'« idylles à de courtes poésies d'inspiration champêtre. Virgile, Ausone ont traité cette forme de poésie. La pastourelle est l'idylle du moyen âge. Parmi les poètes qui ont cultivé ce genre gracieux, citons Sannazar et Vida (en latin), Ronsard, Vau- quelin de La Fresnaye, Segrais, Mme Deshoulières, Fontenelle, Berquin, André Chénier, qui, remontant aux sources grecques, a retrouvé la fraicheur et la beauté de l'idylle antique, etc.; en Allemagne, Gess- ner et Voss. Idylles, de Théocrite, poésies d'une allure sou- vent libre, mais qui se distinguent par des grâces simples, un dialogue naturel et vif, une fraicheur inimitable qui en font les modèles du genre (111 s. av. J.-C.). Idylles du roi, dix poèmes anglais, par A. Ten- nyson (1859 et suiv.), où le poète fait revivre, sous une forme discrètement archaïque, les légendes d'Arthur et de la Table Ronde. Idylle, tableau de J.-L. Hamon. L'artiste met en scène deux gentils bambins; ils cachent leur soeur que vient demander un jeune garçon. Ma sœur n'y est pas, tel est le titre sous lequel est connue cette gracieuse fantaisie. (V. p. 1150.) idyllique [di-li-ke] adj. Propre à l'idylle : un style idyllique. idylliste [di-lis-te] n. m. Auteur d'idylles. ièble n. m. Bot. Syn. de HIEBLE. Iéisk ou Yéisk, v. de Russie (Kouban), sur la mer d'Azov; 51.000 h. Filatures. Iékatérinenbourg ou Ekatérinen- bourg [bour], v. de Russie (gouv. de Perm), au pied des monts Ourals; 70.000 h. Mines. Iékatérinodar ou Ekatérinodar, v. du Russie (Kouban), sur le Kouban; 107.000 h. Bestiaux. Iékatérinoslav ou Ekatérinoslav, v. de la Russie (Ukraine), sur le Dniéper; 220.000 h. Commerce important de céréales et de pelleteries; usines métallurgiques. Iékil-Irmak, fl. de la Turquie d'Asie, né dans le Kor-Dagh; il baigne Amasia, et se jette dans la mer Noire; 400 kil. Iéletz ou Eletz, v. de Russie (gouv. d'Orel), sur la Sossna; 58.000 h. Fonderies. Iélisavetgrad ou Elisabethgrad, v. de l'Ukraine, sur l'Ingoul; 76.000 h. Grandes foires annuelles. Iélisavetpol ou Elisabethpol, v. de la Russie d'Asie, sur le Gandja-Tchai; 63.000 h. Vi- gnobles, sériciculture. Iéna, v. d'Allemagne (Saxe-Weimar), sur la Saale; 40.950 h. (lénois). Fabrication d'instruments de précision. Célèbre université. Près de là, le 14 oc- tobre 1806, Napoléon remporta une éclatante vic- toire sur les Prussiens commandés par le prince de Hohenlohe, le jour même où Davout taillait en pièces à Auerstædt les troupes prussiennes de Bruns- wick. 40.000 Français avaient vaincu ce jour-là 70.000 Prussiens. Iéna (pont d'), pont de Paris qui unit le Champ- de-Mars à la rive droite de la Seine, construit de 1808 à 1810, et qui prit son nom de la bataille d'Iéna. En 1814, lors de l'invasion, l'armée prussienne, com- mandée par Blücher, voulut détruire ce pont, qui lui rappelait une défaite. Louis XVIII s'y opposa. Iéna (Bataille d'), tableau d'Horace Vernet, Salon de 1835. (Versailles.) Vernet a représenté Napoléon, accompagné de Murat et de Berthier, passant sur le front de la garde impériale. L'Empereur entend les mots: En avant ! « Qu'est-ce? dit-il; ce ne peut-être qu'un jeune homme sans barbe encore qui peut pré- juger de ce que je dois faire. Qu'il attende d'avoir commandé dans trente batailles rangées, avant de prétendre me donner des avis.» C'était, en effet, un des vélites, dont le jeune courage était impatient de se signaler. (V. p. 1150.) Iénikaleh ou Iénikalé, forteresse de Cri- mée; 500 h. Sur le détroit d'Iénikaleh ou de Kerteh (anc. Bosphore Cimmérien), qui fait communiquer la mer Noire et la mer d'Azof. Naphte. Iénisséi, nl. de la Sibérie, qui nait dans la Mongolie septentrionale, passe à Minousinsk, Iénis- séisk, reçoit les trois Toungouska, et se jette dans l'océan Glacial par un large estuaire; cours 4.300 kil. Iénisséisk, v. de la Sibérie orientale, sur l'Iénisséi; 8.000 h. Grandes forêts, cuivre, fer, plomb. Iermak ou Ermak (Timovéev), hetman des Cosaques du Don, qui franchit l'Oural et fit la con- quête d'une partie de la Sibérie au xvIe siècle. Mort en combattant sur les bords de l'Irtich. Iéso. Géogr. V. YESO. Iezdegerd, nom de trois souverains sassanides de Perse. IEZDEGERD III, né en 617, m. en 651, vaincu par les Arabes, fut le dernier des rois de Perse de sa dynastie.