JAV
— EncycoL. Agrie. Au moment où l'on fauche les Céréales, la maturation n'est pas achevée ; s'il en était autrement, les épis, sous les coups de la faux ou dé la faucheuse, laïsseraient échapper leurs graines. Mais On laisse la maturation se terminer uné fois les tiges réunies en javelles, ou bien en les dressant en moyettes. Quand le temps est pluvieux où même incertain, le Le pas à recom- mander, car il entraine des 8 (il faut souvent retourner les tiges javelées) ; en outre, paille et grains se salissent, et ceux-ci tendent même à ger- mer. La mise en moyettes est donc préférable,
javelage n. m. Teintur, Action de passer à l'eau de Javel. .
javelé, e adj. Avoines javelées, celles dont le grain est devenu noir ét pesant par la pluie qui lesa mouillées pendant qu'elles étaient en javelles,
javeler [ié) v.a. (Prend deux { devant une syl- labe muette : je javelle.) Mettre en HAUTE V. n. Se dit du blé mis en javelles, qui prend la couleur jaune.
javeler [iéj v.a. Teint. Passer le tissu, la toile dans un bain d'eau de Javel.
javelour, euse feu-se] n. et adj. Celui, celle qu
met les moissons en javelles. Râteau adapté aux :
moissonneuses-javeleuses, qui sert à rabaitre les tiges pour faciliter le fauchage, puis à faire glisser la javelle hors de l'appareil. aveline n. f. (de javelle). Espèce de dard long et mince : des lances des dragons sont de véritables javelines. aveline n. f. (de javelle). Petite javelle. avelle [uë-le] n.f. Se dit des poignées de cé- réales coupées qui demeurent couchées sur le sillon, Jusqu'à ce qu'on les lie en gerbes. Petit fagot de sarments. javellisation n. f. Stérilisation de l'eau ordi- naire à l'aide de l'eau de Javel, — EncycoL. On indique pour la stérilisation com- plète de l'eau l'emploi de Omme8, de chlore actif ar litre d'eau, ce qui correspondant à 1 litre d'eau le Javel à 30e chlorométriques en.
ur {00 m? d'eau
vues Reef javelot [16] . n. m, Es de Javelots,
dard, arme de trait, qu'on Jlançait à la main ou avec une machine : de javelot était l'arme favorite des Romains. javelotte n.f. Techn. qu de JAVOTTE. averlhac-et-La Chapelle-Saint- Robert, comm. de la Dordogne, arr. et à 11 kil de Nontron, sur le Bandiat ; 1.300 h, Ch. de f. Orl. Fer. Colonie agricole.
Javie (La), ch.-1. de c. (Basses-Alpes), arr. et à 45 kil. de Digne; #20 h. Prunes. — Le cant. a 10 comm. et 2.060 h.
Javols, comm. de la Lozère, arr. et à % kil. de Marvejols, sur le Triboulin ; 1.060 h. Sources ther- males. Ce fut la capitale du Gévaudan.
javotte [uo-te] n. f. Pop. Femme bavarde, babil- larde. Masse de fer coulé, dans laquelle s'encastre l'enclume d'une grosse forge.
avotter {vo-té) v. n. Pop. Bavarder. . Javron, comm. de la Mayenne, arr. et à 20 kil. de Mayenne : 2.000 h. Ch. de f. Et. Clouterie.
Jay (jé) lAntoine). littérateur français, né à Guitres. m. à Chaberville (1770-1854). Brillant jour- naliste dé l'opposition libérale. Membre de l'Acadé- mie française.
ayet |[ja-ié]n. m. Syn. de sas. ayo e n. m, (de Jayot, nom de l'inventeur,
et de type). Cercle de bois gradué dont les chape- liers se RES prendre la mesure des têtes,
jazequené, € adj, Archéol. Garni d'anneaux d'acier : la jaque à armer, revitus d'anneaux, de mailles d'acier, était jasequenée. (Ce terme. usité au pipes âge,s Le RATE à l'habillement dé À,
l'homme comme à celui du che-
val) « :
jaZZ n. m. Danse d'origine américaine, introduite en Eu- rope en 1918. Musique qui ac- compagne cette danse.
jazz-band n. m. Orches- tre d'origine américaine, carac- térisé par l'adjonction d'objets hétéroclites sur lesquels on frappe. de trompes d'automo- bile, de sifflets, etc.
J.-C. Abréviation de Jésus- Christ.
je (du lat. ego), pron. pers. de la première personne, des deux genres et du
Jaque jazequenée (x s.).
Saint Jean l'Evangéliste, d'après le Pérugin.
LAR, UNIV., 2 V. — T. I.
— 1235 —
singulier, Substantiv. : un je ne sais quoi, chose qu'on né saurait défnir.
jé n. m. Sonde en rotin, pour nettoyer les tuyaux cngorgés,
ean pan. nom propre d'homme, qui entre dans plusieurs Jocutions : ce n'est que de la Saint-Jean, ce n'est rien en comparaison [d'une autre chose), Mal de la Saint-Jean, nom vulgaire de l'épilepsie, V. GROS-JEAN, HERBES.
Jean l'Evangéliste (saint), fils de Zébédée, l'un dés douze apôtres, disciple bien-aimé du Sauveur, auteur d'un des quatre Evangiles et de l'Apocalypse. Il précha la foi aux Parthes, fitun séjour célèbre à l'ile de Pathmos, et mourut à Ephèse, L'aigle est l'attribut de saint Jean. Fête le 27 décembre. En outre, le 6 mai, l'Eglise catholique célèbre le souve- nir de son martyre sous Domitien, devant la Porte Latine à Rome, Saint Jean devant la Porie Latine est le patron des notaires, libraires, typographes, re- lieurs, papetiers.
Jean ou Jean-Baptiste |jan-ba-tis-te]
Saint Jean-Baptiste enfant, d'aprés Murillo.
(saint), dit le Précurseur, fils de Zacharie et d'Eli- sabeth. 11 donna le baptême à Jésus-Christ, sur les bords du Jourdain, et le désigna au peu- le comme le Messie. Mandé à la cour d'Iéroc é trarque de Galilée, i ha à ce prince les scandales de s: vie, et fut enfermé dans la for teresse de Machérus, Sur les sollicitations de Salomé, fille d'Hérodiade son épouse, Hérode fit décapiter son prisonnier, dont la tête fut apportée sur un plat à Salomé, l'an 31. Fête de sa nativité le 24 juin; commémora- tion de sa mort le 21 août. La Décollation de saint Jean-Bap- tiste est la fête des couteliers. — Icon. Les scènes de la vie du Précurseur se retrouvent géné- ralément dans les baptistères, toujours érigés sous son voca- ble. On peut citer en outre les statues de Donatello et de Mino da Fiesole (Offices), de P. Dubois (Le Mboure de Rodin(Luxem-
- ue), et pag les pe : Re
a Naissance de saint Jean, par gi x " Fra Angelico"Offices), le Tinto- dons Pal bubets ret (Ermitage) ;: Saint Jean en- L CLR par Piniuriechio (Sienne), Murillo (Madrid), Paul Baudry (v. p. 1247) ; la Pré-
divation de saint Jean, par Breu- |
hel le Vieux (Bâle), Memling,
Rembrandt, ete.
Jean (ordre de Saint-) ou de Maite, ordre de chevalerie prussien, fondé en 1852 par le roi Frédéric-Guillaume IV ; qua. tre classes ; la décoration est suspendue à un ruban noir moiré,
V. aussi MALTE.
Jean Chrysostome {saint}, l'un des Pères de l'Eglise, pa- triarche de Constantinople, Cé- Gjre de Saint-Jean lèbre par son éloquence qui lui = + mérita le surnom de Bouche d'or, né à Antioche, m.
rès de Comane dans le Pont. Sa parole ardente fla- gellait les dérèglements de la cour, et ceux même de l'Eglise. Il sauva par son éloquence l'eunuque Éutrope, que menaçait la colère du peuple. 11 fut en butte aux
rsécutions de l'impératrice udoxie, dont ilavaitdénoncé l'inconduite, et mourut en exil (357-407). Il a laissé d'admirables homélies, Fête le 27 janvier,
Jean Climaque {saint}, surnommé /e Scolas- tique. docteur de l'Eglise, disciple de saint Grégoire Saint Jean Chrysostome. de Nazianze, m. vers 606 au couvent du Mont-Sinaï, dont il était abhé; auteur de l'Echelle (en grec Klimax), Fête le 80 mars.
Jean Damascène (saint), docteur de 1 Eglise
cque, né à Damas, m. après 764. Il combattit l'hérésie iconoclaste, et est l'auteur de La Source de là connaissance. Fête le 6 mai.
JEA
Jean de Matha (saint), fondateur de l'ordre des trinitaires, voués au rachat des chrétiens captifs des musulmans, né prés de Barcelonnetté, m. à Rome (1160-1213). Fête le 8 février.
Jean de Dieu {saint}, fondateur de l'ordre de la Charité, qui porte son nom, (les Frères de Saint-Jern-de- Dieu), né à Montemor-o- Novo, én Portugal, m, à Grenade (1495-4560). Fête le 8 mars.
Jean de Dieu (Frères de Saint), V. CHARITÉ.
Jean de la Croix (saint). V. Cuoix,
Jean Ie‘ (saint), né en Toscané, m, Ravenne , pape de 523 à 626. Empri- sonné par ordre de Théo-
doric, il mourut dans sa
pri Fête le 27 mai, —
J#AN 11 (Mercure), pape de
632 à 635. 11 condamna les nestoriens, et fut le premier pape qui changea de nom à son avènement ; — JEAN III, pape de 669 à 673; —JEANIV, né à Zara, pape de 640 à 642; — Jean V, né en Sy- rie, pape en 086, m.lamême Fiére de Saint-Jean-
année; — JEAN VI, Je -Di de 701 à 108: Jean VIT, BY ape de 705 à 707. Il éleva à Rome l'église de Sainte- Marie-l'Ancienne ; — JEAN VIII, pape de 872 à 882. Il couronna empereurs Louis le Bègue et Charles le Gros, et il excommunia Photius ; — JEAN IX, né à Tibur, bénédictin, pape de 898 à 900 ; -- JBAN X, né à Rome, pape de 914 à 928. 11 remporta en p une victoire sur les Sarrasins, en 915. Une émeute ayant éclaté, à l'instigation de la duchesse de Tos- cane Marozia, il fut fait prisonnier, et mis à mort : — J£an XI, pape de 31 à 996. Il était le fils naturel de Marozia, qui le tint captif pendant la plus grande partie de son pontificat. Son frère Albéric le ft jeter en prison, où il mourut ; — J XII, fils d'Albé frère de Jean XI, pape de 956 4 964. Tous les vie et tous les crimes lui ont été JR reprochés ; il mourut assassiné ; — JEAN XIII, né à Rome, pape de 965 à 972. Il travailla avec ardeur au rétablisse- ment de la discipline ecclésiastique en Italie ; — JEAx XIV, pape de 983 à 984. Fait prisonnier par les partisans de l'antipape Boniface VII, il mourut de faim au château Saint-Ange : — JrAx XV, pape en 985, durant quatre mois ; — JEAN XVI, né à Rome, pape de 985 à 996; — JraAnx XVII, pape en 1003 ; — JEeax XVIII, pape de 1003 à 1009 ; — JEAN XIX, pape de 1024 à 1093. 11 protégea le moine G "ArTez0 ; — JEax XX, antipape en 1044; — JEAN XXI (Pierre Juliani), né à Lisbonne, pape de 1276 à 1277. Il mé- rita par sa science le nom de Clerc universel, Il mourut des suites de blessures causées par la chute d'un plafond. — JEAn XXII (Jacques d'Euse), né à Cahors, pape de 1316 à 1334. Il résida à Avignon, et apporta à cétte ville de nombreux embellissements ; — Jean XXIII (Balthazar Cossa), né à Naples, pape en 110, déposé en 1415 par le concile de Constance ; il mourut à Florence, en 1419.
Jean I“, Tzimiscès, empereur grec de 969 à 976. Brillant général, il monta sur le trône après avoir assassiné ete Nicéphore ; il fut lui- même SA RnS ; il avait triomphé des Russes et des musulmans ; — JEAN 11, Comnène, empereur grec de 1118 à 1143, fils d'Alexis Ier, Il se montra brave, énergique et bienveillant, Il fut heureux dans ses guerres, et mourut d'un accident de chasse ; — JEAN III, Vatatzas, empereur grec de Nicée de 1222 à 1254. Il reconstitua l'empire grec détruit par les Croisés en 1204 ; — Jean IV, Lascaris, empereur de Nicée de 1258 à 1261, Michel Paléologue le fit aveu- gler et emprisonner ; — JEAN V, Paléologue, empe- reur d'Orient de 1341 à 1376, et de 1379 à 1391 ; dut subir les insolences de Bajazet, et raser les travaux qu'il avait fait exécuter pour défendre Constantinople: — JrAN VI, Cantacuzène, empereur à Byzance de 1341 à 1385: s'imposa commecollègue de Jéan V Paléologue, et spi les Turcs à son aide; il dut enfin abdi- quer, et entrer dans un cloître ; — JEAN VII, em- pereur de Byzance en
Médaille de Jean VIII
Paléologue.
1390; — Jean VIII, Paléologue, empereur grec de
1425 à 1448 ; vainou par les Turcs, il vit son empire réduit à néant.
Jean de Luxembourg, roi de Bohême, fils de l'empereur Henri VII, né en 1296, tué en 1346, dans les rangs français, à la bataïlle de Crécy, où il avait, malgré sa cécité, vaillamment combattu. Il avait longtemps soutenu, en Allemagne, Louis de Bavière contre Frédéric d'Autriche, et pris une part décisive À la bataille de Mühldorf.
Jean sans Terre, né en 1167, roi d'Angleterre de 1199 à 1216, quatrième fils de Henri IL et d Eléo- nore d'Aquitaine. Son nom lui vint de ce que, quand il était enfant, son pére avait partagé tous ses domaines entre ses aînés, C'était un prince sensuel, fourbe et cruel, Pendant sa jeunesse, il entra en rébellion contre son père, avec l'appui du roi de France Philippe Auguste, A la mort de son frère Richard Cœur de Lion, il assassina son neveu Arthur de ro pour s'emparer de la couronne 1209). Cité par Philippe Auguste à comparaitre de vant la cour de France, il fit défaut; il fut alors déclaré déchu de ses flefs français (Maine, Norman- die, etc.), Far essaya vainement de reprendre. Sa condamnation parait antérieure à l'assassinat de Jean, ou alors il y aurait eu deux condamnations successives, et c'est une question de savoir s'il fut jugé par la cour du roi ou par une cour des pairs créée tout exprès. Ses alliés, au nombre desquels était l'empereur d'Allemagne Othon, furent battus à Bouvines, et il fut lui-même défait à La Roche-aux- Moines. À son retour en Angleterre, il dut accorder aux barons et à la bourgeoisie la Grande charte des
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