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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/131

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ARÉ

monté d'une tige graduée, Suivant sa destination, l'aréomètr. pres le nom d'alcoomètre, de péèse- lait, de pèse-liqueurs, pèse-moût, pése-sels, ete.

aréométrie jtri] n.f. Art de déterminer la densité des liquides au moyêén de l'aréomètre.

aréométrique adj. Qui a rapport à l'aréo- métrie : échelles aréométriques,

RTeOpeee n. m, (du gr. Ar#ios pagos, colline de Mars.) Tribunal suprème d'Athènes, qui fut en méme temps, jusqu'à veille des guerres mé- diques, son principal corps politique. (En ce sens et pris absolum, s'écrit avec une majuscule.) Fig. Réu- nion de gens vertueux, savants, etc. Assemblée de agist , de juges : l'aréopage des examinateurs,

— ExcYcL. Antig. gr. À partir de Périclès, l'Aréo- page fut composé de 31 membres, anciens archon- tes, et chargé du jugement des affaires criminelles les plus graves. On n'y permettait aicun artifice ora- toire pour émouvoir ou attendrir les juges. La sévé. rit s arrêts, l'esprit d'équité qui les dictait acqui- rent à l'aéropage d'Athènes une immense réputation de sagesse et d'impartialité. Arès passait pour s'yêtre justifié du meurtre d'un fils de Poseidon, et une tra- dition, suivie par Eschyle, nous montre Oreste, accusé du meurtre de sa mère Clytemnestre, x plaidant sa cause devant Athéna elle-même. C'est J° roopaEe qui condamna Démosthène (324). La colline de l'Aréopage offreencore aujourd'hui quelques ruines intéressantes.

aréopagite n. m. Membre de l'Aréopage. Sur- nom. de saint De- nys, premier évêque = d'Athènes, qui était membre de l'Aréo- page, quand il fut converti, saint Paul. Membre d'un HA Se

aréopagi- tique. adj. Qui se rapporte à l'Aréo- page,àun aréopage.

aréostyle {os-ti-le] n. m. (du gr. araitos, non reg Hd co-

onne}. Entre -co- PETER TRE

lonnement, däns Arétatsls. lequel l'intervalle qui sépare deux colonnes vo est de trois diamètres et demi à quatre diamètres.

aréosystyle {sis-ti-le) n.m. (du gr. araios, peu sèrré, sun, avec, et stulos, tolonne). © Système d'entre- colonnement, dans lequel les colonnes sont accouplées deux à deux, de manière que l'inter- valle entre deux couples soit de trois diamètres et demi, et l'intervalle entre les deux co- lonnes d'un même couple, d'un demi- diamètre.

aréotectoni- . que rx] n. 3 du £ ] gr. areios, belli- queux, et réktoniké, LC bre art de bâtir). Art de fortifier, d'attaquer ow de défendre les places fortes.

aréquier n.m. V. AREC.

Arequipa {ku-i}, v. du Pérou, ch. de dé fondée par Pizarre en 1640 ; 35.000 h. Un des princi- paux centres littéraires de l'Amérique du Sud ; uni- versité depuis 1825, Près de là, volcan du Misti.

aréquipite n. f. Silico-antimoniaie de plomb,

Arès f[rèss), comm. de la Gironde, arr. et à 47 kil. de Bordeaux, sur le bassin d'Arcachon ; 1,860 h. Pares à huitres.

Arès, dieu de la mythologie grecque, identifié avec le dieu Mars des Romains, (V. MARS.) Le centre de son culie était en Thrace, d'où on l'apporta en Béotie. Ilne semble pas qu'il ait été jamais très populaire en Grèce, À

arête n.f. (du lat. arista, épi). Os de certains poissons. Bot. Barbe des épis de l'orge, du seigle, ete. Archit. Angle saillant: l'aréte d'un toit. Grom. Ligne d'intersection de deux plans: les arêtes d'uncube,

Arété, femme d'Alcinoûs, roi des Phéaciens, mère de Nausican.

Arétée !té}, médecin grec du rer siècle de notre ère, né en Cappadoce, contemporain de Néron, dont nous avons conservé quatre traités,

Aréthuse [tu-se), fontaine célèbre de l'ile d'Or- tygie, près de Syracuse. D'après la Fable, Aréthuse était une ny Diane, qui, se baignant dans les eaux de , en Grèce, fut poursuivie par le dieu du fleuve jusque dans l'ile d'Ortygie. Elle implora le secours de Diane, qui la métamorphosa en fontaine. comme ses eaux ne se mélaient pas à celles du ve, les mythographes ont supposé qu'Aréthuse avait la propriété de conserver toute sa purélé à travers des eaux amères et fangeuses. Ce mythe a enrichi notre langage d'une de ses méla- phores les plus gracieu- ses, pour faire entendre que. cértainés organisa- tions heureusement douées peuventtraverser des milieux corrompus sansen subir l'influence.

ier ! ñ. M. rad. arète), Pièce de charpente qui forme l'en- coignure d'un comble, arêtière n. f. Cou- che de plâtre on de mor- tier sur les angles sail- Jlants d'un toit, Nom des tuiles qui recouvrent l'angle des couvertures suÿ l'arétier, Arétin (Pierre l'},























L'Arétin. fameux ne ét pamphlétaire italien, né à Arézzo,

mm. à Venise (1492-1657); auteur de Dialogues pleins

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d'esprit et de verve, de sonnets licencieux, intéressante correspondance, de comédies, ete.

Arette, comm: des Basses-Pyrénées, arr, et à 17 kil. d'Oloron ; 1.730 h.

AreZ20O jrèt-so!, v. d'Italie, ch.-1. de la proy. de son nom ; 46,500 h. (Arétins). Eaux minérales. Patrie de Mécène, Pétrarque, Vasari, Guittone d'Arezzo, de l'Arétin, de Concini.

Arfeuilles, conan. de l'Allier, arr, et à 45 kil. de Lapallisse ; ch. de f. P.-L.-ML. ; 8,180 h.

&, riv. d'Espagne, afll. de l'Aragon, Sort des Pyrénées occidentales ; arrose Pampelune et la Na- varre ; cours 160 kil,

argalin. m. Variété de mouflon qui habite la partie septentrionale du continent asiatique.

argamasse {yhama-se) n.f. Plate-forme en icrrassé, placée au-dessus d'un édifice, en Orient,

Argand {ghan] (Aimé), physicien suisse, né à Genève, m. en Angleterre (1755-1803); inventeur des lampes auxquelles Quinquét a donné son nom.

arganier {nié} n.m. Arbuste de la famille des sapotacées, qui croît au Maroc. {On tire, de l'ainande uë dans lg noyau de son fruit, une huile très te des Marocains.)

arTgas |[yhass) n. m. Genre d'acariens du groupe des ixodidés, qui vivent en parasites sur les oiseaux dè basse-cour. (On n'en débarrasse les volailles que par insufflation de poudres insecticides dans le plumage, ou le passage à la soufreuse, tandis qu'on désinfecte en même temps le poulailler, sés murs, ses parquets et perchoirs à la chaux, L'argas est aussi parasite d'autres animaux et même de l'homme, auquel il peut communi- quer certaines maladies infectieuses.)

Argelander (Frédérie-Guillau- me-Auguste), astronome allemand, né à Memel {Prusse),m. à Bonn (1799-1876) ; auteur de belles cartes célestes,

Argelès-Gazost [léss-yha-z0s0), ch. d'arr. pee sur le gave d'Argelès ; ch. de f, M.. à 32 kil, de Tarbes; 1.40 h. (Argelésièns). Belle vallée; eaux minérales sulfurées sodiqués, bromu- rées et iodurées, pour la chlorose, les maladies des voies respiratoires, la tuberculose. — L'arr, & 5 cant., 91 comm., 49.100 b.; le cant. a 23 comm. et 9:590 h.

Argelès-sur-Mer [èss, mr], ch.-1 de ç. {Pyrénées-Orientales), arr. et à 26 kiL de Céret, près de la Méditerranée ; 2,840 h.. (Argelésiens). Ch, def. M. Bouchons ; huile, miel ; oliviers, péchers, — Le cant. a 13 comm. et 20.170 h.

Argeliers, comm. de l'Aude, arr. et à 18 kil de Narbonne ; 1.300 h.

Argellati Philippe), savant littérateur italien, né à Bologne, m. à 1685-1755) ; publia avec Muratori l'importante collection des historiens ita- liens (Scriptores Rerum Italicarum), h argémon 0. m. (du gr. aryos, blanc). Petit ul- cère superficiel de la cornée. SYIL ARGÉMA. argémone n. f. Genre de papavéracées d'Amé- rique, qui possèdent un suc jeune ét caustique, que l'on croyait autrefois propre à guérir certaines ma- ladies d'yeux, et en particulier l'argémon. Argences, comm. du dép, du Calvados, arr. et à 15 kil. de Caen; 1.390 h. Argens |janss}, fleuve côtier du dép. du Var, af. dé la Méditerranée, à Saint-Raphaël; cours 116 kil.

d'une





Argens {janss}(Jean-Baptisté ve Boyer, mar--


quis d'}, littérateur français, né à Aix (Provence), m. à La Garde, près de Toulon (17041771); protègé de Frédéric IT, dont il fut le chambellan ; auteur d'écrits spirituels et sceptiques, dont le plus connu 4 pour ütre ; Lettres juives, chinoises et cabalistiques.

Argensola [jan], nom de deux frères, poëtes espagnols du commencement du xvie siéele,

Argenson [jan] (Marc-René DE VoyER DE PauLuy d’}, né à Venise, m.à Paris (1652-1721), Il suc- céda à La Reynie dans les fonctions de lieutenant de police à Paris, ét devint garde dés sceaux. — RENÉ-

OUIS, son fils aîné, 4 né et m. à Paris (1694- 1757) ministre des affai- res étrangères (1744 1747), a laissé d'intéres- sants Mémoires. — MArc-PiëRRe, s0n se- cond fils, né et m. à Paris (1696-1764), fut ministre de la guerre ;




il fonda l'Ecole mili- {aire (1751); Diderot et


lenciennes, m. à Paris (1722-1787), fut minis- tre de la gucrre en 1757; il réunit une riche bibliothèque, qui est devenue Ja Bibliothèque dé l'Arsenal. Manc 2

Marc-Pierre, né et m.à Paris gui: à Fontenoy. On lui doit les fortifications de l'ile d'Aix et l'assainissement des marais dé Rochefort. — Marc-René, fils du précédent, né et m. à Paris

Murc-Heué d'Argensus,



(1771-1842), homme politique, prit part, et en leur fa-

veur, à toutes les luttes légales du parti républicain. — CHARLES-Marc-REeNÉ, .son fils, né à Boulogne (Seine), m. à Paris (1796-1862), a écrit des Mémoires et des ouvrages sur divers membres de sa famille:

argent |jan) n.m. (lat. argentum). Méial blané, brillant et très duetile: lingot d'argent. Monnaie faite de ce métal: recevoir un payement en aryent. Toute sorte de monnaie : dépenser beaucoup d'argent. Fig. Richesse : l'argent est le maître du monde. Ar- gent comptant, somme que l'on verse immédiate- ment. Prendre quelque chose pour argent comptant, croire sans examen, Bourreau d'argent, prodigue. En avoir pour son argent, au pr. et au fig., recevoir pro- portionnellement à ce que l'on a dépensé, à la peine que l'on a prise, Jouer bon jeu bon argent, joder où agir de bonne foi. L'argent est le nerf de La guérre.au pr. et au fig., on ne peut, sans des sommes considé- rables, se livrer utilement à aucune entreprise mili- taire, commerciale, où autre, Blas, L'un des métaux héraldiques, (V. la planche BLASON.) Prov.: Point




LR e 4 Ed ARG d'argent, point de Suisse, rien pour rien. point pere es pertes euvent toujours : der ol de ma pt tient, puisque rien ne peut le nt est un bon serviteur et un mauvais faire de bonnes et les choses. ue domine la EE té, l'avari ‘argent n'a pas d'odeur, Rppelé dépuis des vohpasten dd publics, Titus lui s'égayaient à ce sujet. Ve: une pièce de monnaie, en di: «d'odeur. » On rappelle cetté phrase l'on se DL ne AT de s'en EE — Excycz. L'argen se rencontré ri l'état pur dans le sein DÉMO trouve de sulfüre dans les galènes et pyrites cuivre! encore uni aux di où lé rencontre aussi à l'état de chloru da Bon de Bnrpes on SM s le nord de l'Eur en Russie ; mais les plus riches du Pérou et du Mexique. AE pe) le plu

1.000. La densité de l'argent est au euiyre pour lui di dureté.

onner plus de

  • 11 sert à la fabrication des monnaies

aûire con emploi dant 18 bijouterie Dé


=

L)




Fu

on l'utilise encore dans

ses sels (bromure et azotate d' portance capitale en phot aus utilise l'azotate d'argent

, eh yes roman d'E. Zola (1891), où le cier Fa luite, le triom “a Ja ruin banquier catholique, hardi

re par un banquier juif.

p6 de Pol VAE re (On fe ici our)

argen 3

Y mi ta “Xrgental jan] RIOL d'}, conseiller au t de teur et corres| t de V. et. à (1700-1788). À argentan (jan) n. m. Allia nickel et de ane dont on se (popsase je emplace le ane ras argenton. re es > Argentan {jan|, ch.-l-d'arr. (ôrne). sur 6.870 h. a rgentinais où Argentanais). à 60 kil. d'Alençon. Dentelles, vitraux peints, cuirs ; w les, chevaux. Patrie de Mèze-

de

Argentan Maene à l'ai

quelle on emplo gros réseaux et des fins réseaux Fe le nos Pas Sie dis- angue du ni en - tie ra le confond HP vent, le point de réseaux, dont bride est tortillée, c'est-à-dire que le fil du tracé e de la maille, au lieu d'être à point de boutonn n'est que recouvert d'un fil tortillé: V. pa

entat pantau a de c. (Corrèze

à 29 kil. de Tulle, sur la Dordo tacois SE de f. O. Houille,

et 10, F ee | argentation as crates nm brun des éléments anatomiques par le nitrate d'argen

argenté, e | ue

int d),

d'une DRE à

1

argenter [jan

d'argent où ie dr

Fiy. et poët. Donner 1 de l'a A

gent : {a luné arg: . Dé: ter, argenterie n. f. V: et |

ustensiles d'argén T'on versait autrefois le

deniers publics. Chez le roi, fonds qui s'établiss:

tous les ans pour certaines dépenses RE . — Excyc. con. dom. Pour blanchir

en argent ou autres ustensiles, on peut

l'eau de savon chaude ou une bouillie

d'Espagne, qu'on essuie une fois sèche,

peau de chamois. On peut aussi

suivant : on pré une forte ve de À de l'eau dns Ne ona Fait dlasoudre 15 n de crème de tartre et 15 grammes d'alun. On pl l'argenterie dans ce bain, et l'on place le toi feu, en laissant bouillir cinq minutes ; on x ièces sans les essuyer, ét on les laisse re part, on réduit en dres . un peu froment, que l'on pile ensuite êt cette cendre on frotte l'ar, rnteri, 4 o €nfin à la peau de chamois. are ce moyen le brillant et l'aspec veut vendre de l'argenterie ancienn pe à un Eee EU sous Fe ie ist. L'argenterie e de du création de cet office date du début du écle ; elle fut motivée par l'accroissement ses de la famille régnante et de la démi royale, RARE Argenteuil fjanteurt mil}, ch.-1, de c:(Seine- et-Oisc), arr. et à 21 kil. de Versailles, sur la 32.470 b. (Argentoliens). Ch. de f:_N. et Et. V! no bles, cultures maraïichères ; plâtre, Patrie de Jacqu de Vitry. — Le cant, à 40 comm. et 44.680 h. M argenteur [jar] n. et adj. m. Ouvrier LL argente : ROORASE sur cuivre. TRES LR argen -euse [jan-teû, eu-ze . Pop. Qui a beaucoup et ie ee re A argentier |[jan-ti-é] n.m. Autrefois, en France, surintendant des finances. Meuble pour l'argenterie.

— Excvez, Le titre d'argentier paraît pour la pre 4 mière fois en 1317. C'était le chef de Verte L