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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/146

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ARR

ogance ‘a-ro} n. f. (lat. «rrogantia,, Morgue, ê et insultante : l'arrogance des

Te . Modestie, humilité, affabilité.

ant [a-ro-ghan), € adj. Qui a où qui indi- ” e : maËtre arrogant ; air arrogant.

yes courtois, affabl

(8?) {saro-jé] v. pr. (lat. arrogare. —

Ve ral nil aeto: je nar

ons), S'attribuer avec hau-

ls se sont arroyé

1. (même origine que corroyer).

train, (Vieux mot que l'on trouve

dans Ja loc, fan. : étre on mauvais iteux équipage, et dans le mot désarroi.) L s-les-B comm. du Cal- ét à 10 kil. de Bayeux, sur la Manche, en

rs du Calvados ; 380 h. Ch. de ?. Bains

selle ‘ron di



de » la-ron] v. a. Rendre rond : arrondir Par anal. Donner une forme courbe : on bras. Fig. Arrondir son bien, l'aug- rrondir une période, lui donner du nom- J'harmonie

a-ron-di-se-man] n. m, Ac- état de ce qui est arrondi : l'arron-

du glabe terrestre est far de la gravita- v les départe-

2. Dr. L'arrondissement n'est pas, comme nt et la commune, une personne civile. qualité pour acquérir et posséder. chaque arrondissement, l'administration ac- mains d'un sous-préfet; l'administration

et consultative y est représentée par

til d'arrondissement, se réunissant au chef- sous-préfet a sa résidence, et où se trou- ent un tribunal de première instance, eur particulier des finances, un conservateur

ques. Les côtes de France et d'Algérie-Tunisie en six arrondissements maritimes, qui erbourg, Brest, Lorient, Hochefort, Toulon te, Chaque arrondissement est sous les ordres U , commandant en chef, préfet mari- idissements sont divisés en secteurs de aussi en sous-arrondissements, quartiers au point de vue administratif. sementier fa-ron-di-se-man-ti-# n. n du scrutin d'arrondissement.

8 {a-ron-di-seur]! n. m. Outil pour les dents des peignes, un corps de lime, ete. a-ross), riv. des Hautes-Pyrénées, aff. de

+ cours 100 kil. ble (a-ro-za-blsiadj.Quel'on peutarroser. Age {a-ro-za-je) ou arrosement /a-ro- Hi} nm. Action d'arroser : arrosage d'une le, des ira des rues. Argot milit. Bombar- n ue.

lortic. L'eau est indispensable à la

lorsque celle-ci est activée, comme dans

par tous les moyens possibles, il faut

le sol artificiellement. L'eau d'arrosage

uné témpérature égale à celle de l'atmo-

re. 11 faut arroser avee un arrosoir à pomme,

éviter de former une mare ; arroser modéré-

nent les plantes ses ; arro-

luemment les plantes à fibres sèches et

es. Au printemps, éviter les arrosages trop

ieux et trop uents. En été, arroser plus fré-

1 le soir de préférence. Une terre légère,

vre en humus, a besoin d'être arrosée souvent,

qu'elle ne repose sur un sous-sol im-

"D L'eau, ai est en elle-même l'aliment le

utile à la plante, renferme en outre des princi-

sous une forme éminemment assimi-

L Elle favorise dans le sol des réactions chi-

nerace auxquelles certains éléments minéraux, “ati ment inassimilables, le deviennent,

….— Hg. L'arrosement de la voie publique, au ton-

ce, est le EE du balayage. 11

à Paris en 1473. sles ordonnances qui

nt tombèrent en désuétude jusqu'en 1777.

depuis 1789, le service d'arrosement de la

A voie publique res- étape arroser




Arroseuse hippomobile.

welqu'un. Argat milit. Canonner, odiquement, couvrix de projectiles,

Arroseuse-balayeuse automobile.

arroseur, eUSe [a-ro-zeur,eu-ze\n, Personne préposée à larvssge. N. f. Machine à arroser : Arroseuse automobile; arroseuse hippomobile, arroseuse-balayeuse n. f. Machine auto- mobile pour arroser et yerles rues, V. BALAYEUSE:


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arrosion &r0-3i-on} n.f. Action de ce qui ronge : Carrosion de la rouille.

arrOSOÏir {a-r0-zofr) n. m. Récipient auquel on donne différentes formes et dont on se sert pour ar- roser,

Arrou, com. d'Eureet-Loir, arr. ét à 18 kil de Châteaudun, sur l'Yères, af, du Loir; 2.710 h.{Ar- routains), Ch. de f. Etat.

Arroux, riv. de France,

uinait dans la

ôte-d'Or, arrose Autun et se jette dans la Loire (rive droite), en aval de Digoin; cours 129 kil.

.aTTOW-rTOOt j4-rd-rout} n. fn. len angl. ra cine à flèche), Fécule comestible, tirée de diverses racines (maranta, cürcuma, ete.).

arrOYO !4-ro-io! n. m. (mot espagn.) En divers ps (Indochine, Brésil, ete.), canal naturel où arti- ciel, reliant des cours d'eau

arrugie !a-ru-jt} n. f. Canal pour l'écoulement des eaux dans les mines.

ars jar ou arss] n. m. (du lat. artus, membre). Point d'union-du membre antérieur du cheval avec le poitrail : saigner un cheval à l'ars.

ATS !arss) ou Ars-en-Ré, ch]. de ce. et port dans l'ile de Ré (Charente-Inférieure), arr. et à 35 kil. de La Rochelle ; 1.430 h, — Le cant. a 5 comm, et 4.710 h.— Comm. de l'Ain, arr. et à 10 kil. de Trévoux ; 481 hab. Résidence du curé d'Ars (v. VIANNEY). Pélerinage.

Arsace {ar-za-se), seigneur parthe, fondateur de la monarchie des Parthes (255 av. J.-C.) et de la dynastie des Arsacides.

Arsacides lar-za), dynastie parthe, fondée par Arsace. Elle a fourni 28 rois, qui ont régné sur la Perse pendant 468 ans, de 256 av, J.-C. à 226 de notre ère, Le dernier des Arsacides, Artaban IV, périt dans une guerre contre les Romains (226), trahi par son lieutenant Ardeshir Babegan, qui fonda Ja dynastie des Sassanides, — Un Arsacide. Adjectiv, : dynastie arsacide.

arsenal n. m. lital. arsenale). Fabrique et ma- gasin d'armes et de munitions de guerre. Etablisse- ment maritime où se construisent, se réparent et s'ar- ment les bâtiments de guerre : Les arsenaux de l'Etat. Par anal. Tout ce qui fournit des moyens d'attaque et de défense : l'arsenal de l'érudition, de la coquet- terie, etc.

— Excycz. Dans l'armée de terre, lés arsenaux sont surtout les ateliers de construction, et portent ce titre. Dans la marine, il existe, dans chaque port de guerre, un arsenal où l'on arme, construit, répare et ravitaille la flotte de guerre en vivres, munitions, charbon et personnel. Le major général est, en prin- cipe, directeur de l'arsenal,

Arsenal Bibliothèque de l'}, À Paris, la plus hpotADIE de France après la Bibliothèque nati nale, logée dans la demeure de l'ancien gene inai- tre de l'artillerie, qui fut habitée par Sully. Parmi ses administrateurs, il faut citer Charles Nodier et J.-M. de Heredia.

ne {saint}, né à Rome, précepteur d'Arca- dius. fils de Théodose, Désespérant de vaincre For- eil et l'opiniâtreté de son élève, il se retira dans


Arrosoirs,




D déserts de la Thébaïde, où il mourut (350-445). .

Fête le 19 juillet. ate n. m. Chin. Sel dérivant de l'acide arsénique : arséniate de plomb, de soude, de chaur, de fer, ete. " arsenic'ni, nik devant une voyelle] n. m, (du gr. arsenikos, viril). Corps simple, d'apparence métal- lique, qu'on rencontre fréquemment dans certains minerais. : — Excxcc. Chim. L'arsenic (As) est un corps solide à la température ordinaire, couleur gris d'acier, cassant, se sublimant sans fondre à n répan- dant une forte odeur d'ail; à l'état cristallin, il a DQUE dénsité 5,72 et 4,71 à l'état amorphe. Il s'oxyde l'air, ét brûle avec une flamme bleue quand on le chauffe suffisamment, On le prépare en chauffant le mispickel (Fe As S), ou par le grillage des sulfures, Le plus important dés composés dé l'arsenie est l'anhydride arsénieux (As! O°), plus connu sous le nom d'acide arsénieur, èt appelé aussi mort aux rats, oxyde blanc d'arsenie, arsenie blane, ou sim- lement arsenie ; c'est lui qui enuse le plus souvent fe empoisonnements par larsenic. D'ailleurs, tous les composés arsenicaux sont ioxiques. et peuvent roduire soit un empoisonnement rapide quand on {es ingère à forte dose, soit un empoisonnement lent





quand on en absorbe souvent et à petites doses, .

Dans le premier cas, le traitement consiste en vomi- tifs. puis on fait absorber au patient de Ja magnésie calcinée ou du sesquioxyde de fer hydraté ; enfin, dés diurétiques et stimulants.

L'arsénie est employé pour la fabrication de cer- tains verres, du plomb de chasse, ete, L'acide arsé- nieux sert à l'impression des indiennes, à la fabri- cation des papiers peints, du vert de Scheele et du vert de Schweinfurth, ete. L'acide arsénique est em- ployé dans la fabrication de la fuchsine, ete, L'arse- nic et les sels arsenicaux sont employés aussi on agriculture, soit seuls soit associés aux sels de cuivre, et sous forme de bouillies pour combattre certains insectes phytophages (altises, cochylis, hypo- nomeute, etc), ou des maladies cryptogamiques {mildiou, notamment).

— Méd. On eniploie, en médecine, l'acide arsé- nieux, l'arsénite de potasse, l'arséniate de soude, ce dernier à la dose de 2 à 10 milligrammes, On utilise ausside plus en plus différents composés organiques sous les noms de cacodylates, de méthylarsinates et d'arsénobenzols. Quelle que soit la forme pharma- veutique choisie, l'arsenic s'ordonne pour combattre les affections cutanées, la scrofule, l'herpétisme, la chlorose, et pour activer la convalescence des flèvres

ves. L'empoisonnement par l'arsenic se produit, e nos jours surtout, par imprudence ; il est facile à diagnostiquer, et la guérison, quoique longue, arrive



"ART

presque toujours. Jadis, il fut employé par des em- poisonneurs célèbres (les Borgia, la Brinvilliers, ete.), arsenical, e, aUX adj. Qui contient de l'ar- senic : sels arsenicaux ; pâte arsenicale. arsenicisme [sis-me) n. m. Intoxication arse- nicale, (On dit aussi ARSENICIASE,) arsenicophage n. et adj. (de arsenie, et du gr. phagein, manger). Se dit de ceux qui absorbent souvent de l'arsenie : une partie de la population de Styrie est arsenicophage. arsénié, € adj. Qui renferme de l'arsenie : Ay- drogène arsénié. " arsénieux {ui-ef] adj. m. Se dit d'un anhy- dride dérivé de l'arsenie. (Par acide arsénieux, on désigne LS A mn un oxyde d'arsenic appelé aussi arsenic blanc où mort aur rats.) V, ARSENIC, arsénique adj. m. Se dit d'un acide qui est une combinaison de l'arsenic avec l'oxygène et l'hydro- ène : acide arsénique. arsénite n.m,. Sel dérivant de l'acide arsé- nieux. V, ARSENIC. arséniure n. m. Combinaison de l'arsenic avec un autre métal : arséniure de nickel. arsénobenzol [bin] n. m. Composé arsenical organique, employé pour combattre certaines mala- dies parasitaires et notamment la syphilis : les arsè- nobenzols le plus souvent utilisés ont été primiti- vement désignés sous les chiffres 606 et 914.

Arsiero, v. d'Italie (Vénétie, prov. de Vicence), sur la Posina, affluent droit de l'Astico (bassin du Bacchiglione) : 3.200 h. Carrières de marbre ; papete- ries. Ville prise par les Autrichiens au cours de leur «expédition de châtiment» de mai 1916, et incen- diée par eux le mois suivant, lors de leur retraite.

arsin n. m. (du lat. ardere, supin arsum, brù- ler). Bois détruit ou endommagé par le feu. Chez les anciens Saxons, exécution de justice qui consistait à brûler la maison du condamné,

arsine n. f. Combinaison de l'arsenie avec des radicaux alcooliques.

Arsinoé, princesse égyptienne, fille de Ptolé- mée Lagus, Elle épousa successivement Lysimaque, Ptolémée Céraunos et Ptolémée III Philadelphe, « frère, après avoir fait égorger les enfants {! avait eus d'un précédent mariage. — Le nom d'Arsi- noë a été donné à plusieurs princesses égyptiennes £t à plusieurs villes anciennes.

Arsinoé, personnage du Misanthrope, de Molière, iype de la coquette surannée, qui se jette dans la fausse dévotion, — Ce nom s'emploie quelquefois comme nom Commun : des arsinoés sont nombreuses.

arsis [siss) n. m.(m. grec), Métrig. ane. Lo lévé, par opposition au frappé. Temps faible,chez les Grecs ; temps fort, chez les Latins. Syllabe accéntuée,

ars longa, vita bre- vis, loc. lat. signif.: L'art est long, la vie est courte, C'est la traduction latine du premier aphorisme d'Hippoerate(Ho biosbra- Khus,hèdetekhné makrèi.

Arsonval (Arsène d'), physicien et médecin ? français, professeur au Collège de France, né à Laborie (Haute-Vienne), en 1851, inventeur de di- vers appareils électriques et surtout connu par ses applications médicales de l'électricité, Membre de l'Académie des sciences 1895) et président (1917),

arsonvalisation fza-sion) (d') n. f, Traite- ment de diverses maladies et, en particulier, de l'ar- tériosclérose par les courants dé haute fréquence,

arsouille !sou, {E mll., e] n. et adj, Pop. Débaue ché crapuleux : un arsouille ; l'air PAT À

Ars-sur-Moselle, v. du dép. de la Moselle, arr, de Metz, sur la Moselle; 3,560 h. Ch. def. E. Forges et haut fourneau,

art [ar] n. m. (lat. ars, artis). Application de con- naissances raisonnées et de moyens spéciaux à la réalisation d'une conception {s'oppose à science thdo- rique et à pratique spontanée) : l'art s'acquiert par l'étude et l'exercice. Ensemble des règles d'un métier, d'une profession : l'art de l'éhéniste, de l'avocat. En- semble dès moyens que l'homme émploie pour exciter des sensations, des sentiments, en particulier le sen- timent du beau : Les joies de l'art. Travail de l'homme, par opposition à Nature : ville (Eee par la nature et par l'art. Adresse : avoir l'art de... PI. Arts libé- raux, où l'esprit a plus de part que la main, Faculté des arts, dans l'ancienne université, celle où l'on enseignait les humanités et la philosophie, Arts mécaniques, qui dépendent de la main. Beaur-arts, v. à son ordre alph. Arts d'agrément, la musique, le dessin, la danse, considérés comme des moyens de plaire et d'être agréable, Art nouveau ou art mo- derne, nom donné au mouvement d'art décoratif qui s'est manifesté dans l'Europe occidentale. à partir de 1892. (V. NOUVEAU, DÉCORATIF.)

Art chez les anciens (Histoire de li, ouvrage de Wineckelmann, qui renouvela la connaissance de la civilisation antique (1764).

Art (Philosophie de l'\, un des principaux ouvrages dé Taine (1865). 11 y établit que l'œuvre d'art est dé- térmirée par le milieu intellectuel et moral où elle se produit."

Art (Histoire de l'}, outrage entrepris en 1905 sous la direction d'André Michel, et qui s'étend depuis les premiers témps chrétiens jusqu'à nos jours,

Art d'aimer (l'}, pore d'Ovide, théorie de la galanterie ; œuvre élégante, aimable, souvent pi- quante dans sa futilité,

Art dans l'antiquité (Histoire de l'), par Perrot et Chipiez; œuvre remarquable, dont les auteurs montrent ce que furent l'art ancien, ses origines et son développement en Egypte, en Gr ete

1er volume paru en 1883),

Art au XVIIIe siècle (l'}, par E. et J. de Gon-

court (1881-1883), ensemble dé treize études sur les eintres et graveurs du xvue siècle, traitées avec éaucoup de compétence et de goût.

Art de la guerre {Discours de l'}, par Machiavel, ün de ses plus remarquables ouvrages.









A. d'Arsonval,