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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/73

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allemande la-le) n. f. Danse vive et gaie, À deux temps (ressemblant à la valse) ou trois temps (rappelant la contredanse). Air sur Jequel on l'exé-


Allemande, écrite par Haydn.

cute, Cuis, Sauce blonde faite avec de la farine, du beurre, du bouillon de viande blanche, et liée avec des jaunes d'œufs,

allemanderie fa-le, ri] n. f. Forge où l'on réduit les fers en barres calibrées.

Allemane (Jean), socialiste et journaliste fran- çais, né à Sauveterre (Haute-Garonne) en 1843, fon- dateur du groupe socialiste révolutionnaire dit alle- maniste.

_allemontite n. f. Min. Composé isomorphe d'arsenie et d'antimoine.

Allen (Charles Grant BrAmrixnie, dit Grant), paliuraliste et romancier anglais, né à Kingston, m.à Hindhead (1848-1899).

Allenby (Edmond), général anglais, né en 1861: a commandé, pendant la Grande Guerre, lé corps qui a Site la Palestine.

Allende, v. du Mexique (Etat de Guanajuato); 45.000 h. Sources thermales,

Allennes-les-Marais, comm. du dép. du Nord, arr. et à 13 kil. de Lille; 1.200 h. (en 1914). Ch. de f. N. Houille.

Allenstein, v. d'Allenfagne (Prusse-Orientale), sur l'A {le ; 27.500 h, Victoire LE Soult sur les Russes etles Prussiens, le 4 février 1807.

Allentown, v. des Btats-Unis (Pensylvanie), sur la rivière Letrig, affl, de la Delaware ; 25.000 h, Fer et houille.

aller {4-4} y. n. (des vérbes latins vadere, tre, et peut-être du partie, allatus. — Je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont. J'allais. J'al- lai, Je suis allé. J'irai. J'irais. Va, allons, allez. Que jaille, que nous allions, que vous alliez, qu'ils aillent. Que j'allasse. Allant. Allé, e). Se mouvoir, marcher, sc transporter d'un lieu dans un autre : aller au pas; aller à la campagne, à La

uèrre, à la chasse. Conduire : ce chemin va à Paris. Kiarcher : ce cheval va bien. Avancer : ce travail ne va pas. Prospérer : Le commerce va. S'éléver : cette montagne va jusqu'aux nues. S'ajuster : cet habit vous va bien. Etre sur le point de : nous allons partir. Se porter : comment allez-vous? Aller aux Voix, voter. Se laisser aller, s'abandonner, Impers. 11 y va de, fl s'agit de. S'en aller v. pr. Se retirer.

dourir : ce malade s'en va. — Ne dites : je me suis en allé, je m'étais en allé, mais je m'en suis allé, ete, Ecrivez va-l'en et non pas va-t-en. On rem- place quelquefois je suis ge, tais allé par j'ai été, J'avais été, etc. ; mais alors on fait entendre quel'aller a été suivi du retour. On ne doit jamais ire je fus pour j'allai. À l'impératif, on dit vas-y pour va-y. ALLUS. LITTÉR, + Allez et ne péchez plus, paroles

i ieuses de Jésus à la femme adultére et auxquellés on fait de fréquentes allusions, tantôt sérieuses, tantôt plaisantes (Jean, VILLE, 3-12). V. qui SINE PECCATO ES

Jeso s la comme il était venu, premiers vers de l'épitaphe composée par La Fontaine pour lui-même, et qui caractérise son insouciance.

aller {a-/é) n. m. Action d'aller : résultat de cetie action : l'aller et le retour. Prov. : Au long aller, potit fardeau pèse, il n'y a pas de charge si légère qui ne devienne pénible à la longue. ANT. Retour,

Aller, v. d'Espagne (Asturies, prov. d'Oviedo); 12.000 h. Mines de houille,

alleu [a-leu] n. m. (anc. allem. allod). Féod, Propriété héréditaire etexempte de toute redevance, par opposition au fief, qui était gréevé de certains services, Ce nom n'est guère usité que dans la locu- tion franc-alleu, (V. ce mot.)

— Excyces. Dans la loi salique, le mot alleu dé- signe tout ce que l'on reçoit par héritage, par. oppo- sition aux acquéts, Dans la suite, l'alleu, terre concé- dée sans conditions, fut opposé au bénéfice, lequel était concédé à charge de redevances. Le nombre des alleux alla en décroissant, à mesure que le sys- tème féodal prit de l'extension. La Révolution a fait disparaître la distinction entre les alleux et les flefs, et tous les biens, aujourd'hui, sont allodiaux.

alleutier {a-leuwti-é] n. m. Propriétaire d'un alleu, par opposition au détenteur d'un bénéfice ou flef.

Allevard fvar}, ch.-l. de c. (Isèrel. arr. et à 40 kil, de Grenoble, sur le Bréda, aî. de l'Isère: 2.560 h, (Allevardais), Ch. de f. Forges, papeteries : eaux minérales sulfurées calciques, pour les affce- tions des voies respiratoires, — Le cant, a 6 comm, et 6.500 h.

Alley, comm, de la Drôme, arr, et à 47 kil, de Die: 1.460 h. Tuilerie, briqueterie.

Allia, riv. de l'anc. Italie, affluent du Tibre ge g.); les Romains y furent battus par les Gau-

ois, qui parvinrent jusqu'à Rome (390 av, J.-C.), Auj. Fosso di Marcigliana.

alliable fa-li] adj. Qui peut être allié : plaisir alliable au devoir.

alliacé [a-li}, © adj. Qui tient de l'ail : goût alliacé. F

alliage [a-ti] n. m. Combinaison de métauxpar Ja fusion : les monnayeurs doivent faire l'allidge don les lois et les réglements. Fig. Mélange imp: dl n'est quére de vertu sans alliage. Arith. Règle d'alliuge ou règle de mélange, opération qui consiste à déterminer le prix d'un mélange quand on connaît Je prix et la quantité des éléments qui le composent,

_-E£ . Chim.'I est raré qu'un métal employé seul réunisse toutes les qualités exigées par l'usage












0 —

u'on en veut faire: certains sont trop cassants,

‘autres sont trop mous, d'autres s'oxydent trop fa- cilement, ete, On est le plus souvent obligé d'allier le métal à un ou plusieurs autres, de façon que, par le mélange obtenu, certaines propriétés du métal pri- mitif se trouvent entièrement modifiées. Lesalliages constituent de véritables combinaisons chimiques, En général, les alliages sont plus durs que celui des métaux constituants qui l'est le plus ; ils sont plus cassants et présentent moins de ductilité, de mal- léabilité et de ténacité que celui des métaux consti- tuants qui est le plus tenace et le je duefile ; ils sont toujours plus fusibles que le moîns fusible des métaux composants, etc. Parmi les alliages les plus employés, citons : les alliages monétaires et de bi- jouterié; l'alliage Darcet, composé de bismuth, de plomb, de zine et d étain, employé pour les rondelles de sûreté des chaudières; le laiton, composé de cuivre et de zinc; le bronze, composé de cuivre et d'étain, auxquels on ajoute parfois du plomb, du platine, du zinc, de l'antimoine, ete., suivant l'usage auquel on destine l'alliage ; le maillechort, composé de cuivre, de zine et de nickel; l'alliage de plomb




et d'antimoine, servant à la fabrication des carac- tères d'imprimerie : la soudure des étameurs, formée d'un alliage de plomb et d'étain, ete.

alliaire {a-li-è-re) n. f. Nom vulgaire d'une plante crucifère, à fleurs blanches, qui croit dans les feux ombragés et rocailleux ét qui doit son nom à l'odeur d'ail qu'elle répand,

alliance jai] n. f. (de allier). Mariage, parenté qui en résulte. Anneau de mariage. Ligue, coalition, confédération entre Etats souverains : traité d'al- liance. Fig. Union, mélange de plusieurs choses : alliance de la prudence et du courage. Ancienne alliance, pacte que, suivant l'Ecriture sainte, Dieu conclut avec Adam et renouvela avec Noë, Abraham, Moïse ; le mosaïsre. Nouvelle alliance, celle que Dieu a contractée avec tous ceux qui croient en Jésus- Christ; le christianisme, Alliance de mots, rappro- chement de mots formant une expression remar- quable, comme dans ce vers de Delille :

ne voir que la xurr, n'exraxp que le siexcr.

— Excyor. Dr. L'alliance ou affinité est le lien qui existe entre un époux et les parents de l'autre. Le mariage est interdit entre tous les ascendants et descendants, et les alliés dans la même ligne, entre les frères et sœurs, et les alliés au méme degré (sauf les dispenses que le chef de l'Etat peut accorder pour causes graves). Dans les communes de 501 habitants et au-dessus, les ascendants .et les descendants, les frères et alliés au même degré ne peuvent étre en même temps membres du même conseil municipal.

Alliance (Triple-). pacte formé par l'Angleterre, la Hollande et la Suède, en 1668, contre les envahis- sements de Louis XIV dans les Pays-Bas.

Alliance (Quadruple-), pacte formé en 1718 entre la France, l'Angleterre, Ja Hollande et l'Autriche, pour le maintien du traité d'Utrecht, que compro- mettaient les grands projets d'Alberoni.

Alliance (Sainte-), pacte mystique formé en 1815, sur l'initiative du chancelier autrichien Metternich, par la Russie, l'Autriche et la Prusse, pour le main- tien des traités de 1815, en fâce des aspirations libé- rales et nationalistes des petits Etats d'Italie et d'Allemagne, opprimés par les grandes puissances, C'était une coalition des rois contre les nations.

Alliance (Triple-}, accord défensif survenu après la guerre de 1870-1871, entre l'Allemagne, l'Autriche et la Russie, à l'instigation de Bismarck (1872). Le tsar Alexandre IT s'étant retiré de la Triple-Alliance en 1886, sa place fut occupée par l'Italie (1887). Elle cessa d'exister en 1916.

Alliance française, association fondée en 1883 pour étendre l'influence de la France par la propa- es de la langue française dans les colonics et à

étranger, pour y fonder des écoles et faciliter notre commerce d'exportation.

alliciant, e {si-an] adj, (forme savante de alléchant). Qui attiré, séduit, captive.

allié [a-li-é|, @ n. Personne unie à d'autres par parenté, par mariage, Peuple confédéré, ligué.

Alliés (les), nom sous lequel on désigne les confé- dérés (Anglais, Russes, Prussiens, Autrichiens, etc.) qui, en 1814 et en 1815, envahirent la France et ré- tablirent les Bourbons. — Nom sous lequel on dé-




-ALL ù les puissances qui ont combaitu, pendant le BEndo Quorre sontré V'AIÉ e, l'Autriche-Hon- grie, la Bulgarie et la Furqui Grave GUERRE.) alliement {a-lt-man] n. m. Nœud que l'on fait à la corde d'une grue pour enlever un fardeau. - allier [a-li-é] v. a. fau lat, alliqare, lier. — Se conj. comme prier.) Méler, combiner : allier Cor avec l'argent. Fig. : allier la force à la prudence. Cr v. pr Sunir par mariage. Se liguer. ANT. rouiller, r, éparer. 4 allier {alié) ou hallier {h jp; nm. Filet pois rendre les oiseaux, surtout les cailles et les pe: X. Allier [lié], riv. de France, qui










rend sa source

dans la Lozère, pe de Chabalier, arrose: Brioude, Issoire, Vichy, Moulins, et se jelte dans la Loire au-dessous de Nevers, au d'Allier; cours

gr violentes. " 53 Allier (péPant. »E L'), département formé par le RTS préf. Moulins: s.-préf. : Gannat, Lapalisse, Montluçon: #karr., 29 cant., 421 comm. 300 h. 13e région militaire; cour d'appel de Riom ;

évéché à Moulins, Ce département doit son nom à PA PAT Sn A : En Rent ouillers (Comment! aux ninerai de fer voisins, T'AlLicr possède LES industries variées et Re métallur, (QUE y, Poe PSS reries, ures, etc. Des sou: é quentées existent à Vichy, Néris, Bourbon-l'Archam- Dati FnneESi ete. & à i a; ator {al-li] n.m. (du g. al leyator, le las Zool. Caiman d'Amérique, qui aticint ‘à 5 mètres de long. PR A Po ee A paraître, à cause de la chasse sans merci qui leur

u est très estimée (on en fait

est faite, car leur dés chaussures, des porte-cartes, des JREcRRRe naie, ete.), on a établi en Amérique des fermes des- tot la ess de ces pare 4 osne, comm. de la arr. à FL Comme 68 h. e 1. SL -en-Morvand, comm. ar. et TD de Château-Chinon, sur le Ternin ; 1.930 h. Ch. de f. Ecorce de chène. , Allineuc, comm. des Côtes-du-Nord, arr. et à 19 kil. de Loudéac ; 4.380 h. allingue n. m. Obstacle établi dans une rivière pour arrêter le bois flottant. allitératif, ive adj. Fondé sur l'allitération : vers dent V allitération {al-li, si-on] n. f. (préf. ad, et lat. littera, lettre). Répétition de lettres, de syllabes, parfois voulue : Pour qui sont ces serpents qui sifilent sur vos tètes ? [Rae]; parfois involontaire : . Noo, il n'est rien que Nanine n'hénore. [Vour.] — Excycr. L'allitération joue un rôle important dans l'ancienne poésie germanique ou scandinave. allivrement {al-li-vre-man] n. m. Somme À laquelle le revenu net imposable est fixé pour l'as- siette de la contribution foncière. allivrer lal-li v. a. (de à, et livre). Répar- tir les impositions foncières en proportion du revenu, ALiX {a-liks] (François), général français, né à Percy (Manche) (1176-1836), colonel à vingt ans, au- teur d'un célèbre Système d'artillerie de campagne. 8110 interj. (de l'angl. halloo, holà!). Appel pré- paratoire à toute conversation téléphonique,



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