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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/78

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2 ‘# pines ou Alpilles, petit massif monta de Provence, compris entre le Rhône, la Du- êt la .Crau. C'est un prolongement de la e du Lubéron, 492 m. d'alt. On a donné le nom canal des Alpines au canal d'irrigation qui dis- les eaux de la Durance dans la plaine de

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© [nf] n. f. Plante de la famille des zin- 8, croissant dans l'Asié tropicale, et culti- s nos serres pour la beauté de ses fleurs, al € [nis-me]n. m. Goût des ascensions montagne : l'alpinisme est à la modr.

— Excyet. La montagne, longtemps délaissée, attiré aujourd'hui un grand nombre de touristes. Depuis Jacques Balmat qui, le premier, en 1786, par- vint au sommet du Mont-Blanc, l'alpinisme n'a fait que croître. Il a augmenté la richesse des régions

. montagneuses, en même temps que leurs moyens de défense.

alpiniste {nis-t) n. Touriste qui aime gravir ‘les montagnes : un alpiniste aventureur.

alpinol n. m. Chim. Principe extrait du galanga.

&1piou n. m. (de l'ital. al piu, au plus). Se dit, au jeu de la bassetie, de la marque qu'on fait à sa carte, pour indiquer qu'on double sa mise après avoir gagné. Arg. Tricheur qui biseaute les cartes, _ alpique adj. Qui se rapporte aux Alpes : chaîne alpique.

alp le] n. m. do de graminées, dite ous , Qui fournit un bon fourrage.

arTas, partie mon euse de l'Espagne, Er Nevada au N., et au S, les HE Contravilsa et de Gador, Gisements métallifères. Ce fut le dernier réfuge des Maures en Espagne. alque {al-ke] n. f. Nom scientifique du genre

pren

> quioux Jéfoul n. m. Terme employé par

= Era ei pour désigner la galène ou sulfure de mi 2

Alsace [al-za-se], anc. province de France. tap. Strasbourg, formant le Haut#hin et le Bas-Rhin, annexée à Ja couronne sous Louis XIV par le traité de Westphalie (1648), À la suite de la guerre de 1870-1871, cette province fut cédée à l'Alle- magne, moins Belfort ét son territoire, par le traité de Franc- fort (1871). Mais, vaincue dans Ja Grande Guerre (1914-1918), l'Allemagne fut obligée de signer le traité de Versailles (1919), qui rendit cette province à la France.

Hab. Afsaciens) L'Alsace, entre les Vos et le Rhin, est un ire très riche, tant par ses pro-

uits agricoles (bois, vins, cé- réales, ete.) que par ses gisements de potasse, de pétrole, etc., et par ses industries. La principale rivière de 1 Alsace est l'Il 3e longe sur per tout son cours le canal du Rhône au Rhin et qui a donné son nom au pays (L{lsass, Elsass, pays de l'Il).

Alsace (bataille d). La bataille d'Alsace (7-20 août 1914) a valu par deux fois aux troupes fran- çaises, d'abord du général Bonneau. puis du géné- ral Pau, l'éphémère possession d'Altkirch et de Mulhouse, ainsi que celle de Thann, de Dannemarie et de Cernay.

Alsace-Lorraine fal-za-se-lo-rô-ne], terri-

toires qui avaient été cédés par la France à l'Alle-

le (traité de Francfort, 1871), et qui comprenaient

5 ce, moins le territoire de Belfort, et une par- tie de la Lorraine, Ils étaient administrativement désignés sous le nom de Terre d'Empire (Reichs- land}. Le régime oppressif auquel furent soumis ses habitants depuis 1871 ne put rompre les liens d'affection qui les unissaient à la France, L'Alsace- Lorraine, gouvernée par un délégué de l'empereur allemand, Ou statthalter, était divisée en trois dis- tricts : Basse-Alsace, ch.-l Strasbourg ; Haute-Alsace ch. Colmar; Lorraine-Allemande, ch.-1 Metz; 4:820,000 h. (Alsaciens-Lorrains); 14.618 kil. carr. Reéndue à la France par le traité de Vorsailles (1919), elle est provisoirement administrée par un haut commissaire de la HApoigue française, et divisée en ous départements: Haut-Rhin, Bas-Rhin et

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Armes d'Alsace.

e, Alsacien, enne [{za-si-in, i-ne}, habitant ou originaire de l'Alsace : Les Alsaciens. Adjectiv, :

coutumes alsaciennes; accent alsacien.

alsatique [za] adj. Qui regarde, concerne l'AI- sace : la Rien alsatique. Ver Ecrit 5e que, graphique, etc, sur l'Alsace : une riche Se D'aliatiques. H

al segno loc. ital. employée en musique et ren- vôyant au signe. (S'abrège souvent al sey.|

Alsen ou Als, île de la mer Baltique, d'abord danoise, puis à la Prusse de 1866 à 1920. Alors, un plébiscite l'a rendue au Danemark, en même temps que la première zone du Slesvig. Importante position

que ; 26.000 h. n. f. Bot. V. MOURON.

alsophile nf. Genre de fougères américaines appartenant à la famille des cyathéncées.

Alsten [ais-tèn'}, île célèbre de Norvège, où l'on remarque un& montagne à sept sommets, qu'on ap- pelle Les Sept Sœurs ; 1.340 m.

Al -Zinzing, comm. de la Moselle, arr. de Forbach ; 2.115 h. Ch. de f.

Aston fais-ton'!ou Alston-Moor lafs-ton'- HAT d'Angleterre (Cumberland), sur la Tyne ; 6.000 h. Importantes mines de plomb.

alstonidine n. f. Alcaloïde qui se trouve avec

a porphyrine dans l'écorce d'alstonie. alstonie [ni} n. f. Genre d'apocynacées renfer-

mant de beaux arbres de l'Océanie et de l'Asie tro- prie dont certaines espèces sont exploitées pour r écorce employée comme succédané dn quinquina. Alstrœæmer [als] (Jonas), industriel suédois, mé à Alingsans (1685-1761). 11 introduisit dans sa pa- trie l'industrie de la laine et la culture de la pomme de terre. — Son fils CLAULE, né à Alingsnas (1736- 1796), fut un botaniste distingué, alstrœmère ou alstræmérie fais. rt}n. f. Genre de plantes de la famille des amaryllidacées, » originaires de l'Amérique méridionale, ef dont plu- sieurs sont cultivées dans les jardins pour la beauté de leurs fleurs.





Altaï {ta-F|, chaine de montagnes de l' trale, divisée en Altai mongol et Altai russe ; d'altitude au mont Bieloukha, 4,500 au mont Ki Mines d'or et d'argent, très anciennement explo:

altaïque [ta-i-ke] ou mieux ouralo-altai- que adj. V. OURALO-ALTAÎQUE.

Altaïr, étoile blanche de première grandeur, a de la constellation de l'Aigle,

Altamura, v. d'Italie (prov. de Bari) ; 20.000 h. Patrie de Mercadante,

altariste {ris-te] n. m. (du lat, altar, autel). Chanoine chargé de décorer le maitre-autel de la basilique de Saint-Pierre de Rome.






Altér mélodique Alt mélodique

TERRITOIRES DÉSANNEXÉS DALSACE ET DE LORRAINE

75 K. © Chdefr © LANSUX ni o LimmtedEtitee+

Echelle : à Chefl dürr* Chef1 de canton Canmume

altération f{si-on] n. f. (de altérer, changer) Changement de bien en mal : altération de la santé. Falsification, dénaturation : altération des mon- naies, d'un texte. Résultat d'une émotion intérieure qui se manifeste dans les traits, la voix, etc, Mus. Fait de modifier le son, l'intonation d'une note en plaçant devant elle un signe accidentel dont le rôle est d'opérer cette modification : les altérations se marquent par des dièses et des bémols. En harmonie, modification (par diése, bécarre ou bémol) que subit un accord par rapport à sa constitution spécifique. (L'altération peut être chromatique, ascendante ou


Ait chromatique Alt harmonique




altavelle ju2-4e] n. f. Nom vulgaire de la raie (poisson).


Altdorf. V. Ar- TORF. Altdorfer !{fir]

(Albrecht), peintre, graveur et architecte allemand, né à Altorf, m. à Ratisbonne (1480-1538); élève d'Albert Dürer. On lui doit des tableaux remarquables par un grand souci des détails, un coloris puissant.

Altena, v. de Prusse (Westphalie); 13.600 h. Importante fabrication de fils de fer et d'acier.

Altenbourg ltèn-bour], cap. du duché de ST er (empire d'Allemagne), sur la Pleisse, aff. de l'Elster; 40.000 h. (Alfenbourgeois).

Altendorf-Frohnhausen, v. de Prusse {prov. du Rhin), près d'Essen ; 650.000 h. Houille.

Altenessen, v. d'Allemagne (Prusse-Rhé nane); 33.400 h. Importantes houillères.

Altenkirchen frén’-hir-chèn), bourg de Prusse {prov. du Rhin) ; 2.240 h. Victoire de Kléber sur les Autrichiens (4 juin 1796; Marceau fut mortellement blessé dans ses environs {19 août 1796).

altérabilité n. f. Qualité de ce qui peut être altéré : l'altérabilité descouleurs. Ant. Inaltérabilité.

altérable adj. Dont l'état peut se modifier : métaux altérables. Axr. Fixe, inaltérable.

altérant [run], @ adj. (de alter, pour haleter). Qui altère, qui cause la soif : les liqueurs sucrées sont altérantes, AxT. Désaltérant.

altérant fran], @ adj. (de altérer, changer). Qui modifie l'état, la composition : Les médicaments altérants. N. m. : un altérant,

altérateur, trice n. Personne qui altère, qui falsifie des substances, des monnaies.

altératif, ive adj. Qui altère, qui modifie les propriétés des corps.





Acc altéré de 5

descendante Modulation de sot maj.ämi min.

descendante, mélodique ou harmonique, et affecter une où plusieurs notes de l'accord.)

altération {si-on] n. £ (de alter, pour haleter), Soif ardente : La fièvre cause une ardente altération,

altercation [tèr-ka-si-on] n. f. (lat. altercatin). Débat. Vive contestation, Dispute, querelle, (On a dit ALTERCAS.)

alter ego mots lat. signif. Un autre moi-même. On dira par exemple : Fiez-vous à lui, c'est mon alter ego; Ephestion était l'alter ego d'Alerandre

altérer [ré] v. a. (lat. altérare ; de alter, autre. — Seconj,comme accelérer). Changer en mal altérer les monnaies. Dénaturer, corrompre: texte d'un auteur. Refroidir: altérer l'amitié, Mus. At- térer une note, la diéser ou Ja bémoliser, A{térer tn in- tervalle, abaisser ou élever, au moyen de dièses ou de bémols, une des deux notes dont il se compose. À {térer un accord, modifier sa constitution spécifique. (V.AL- TÉRATION, mus.) S'altérer v. pr. Se détériofer.

altérer [ré) v. a. (même étymologie que le pré- cédent) — Se conj, comme accélérer.) Exciter la soir : les salaisons altèrent. Axt. Désaltérer.

alternance [tér] n. f. Action d'alierner : l'al- ternance des couches dans les terrains stratifiés : l'alterñnance des rimes. Bz-arts. Système d'ornement tation consistant dans la répétition alternative, et dans le même ordre, de deux motifs différents. Bot Disposition des feuilles, des fleurs alternes, Hiol. Alternance des générations, cycle évolutif compre- nant deux modes de génération différents, qui se suivent et alternent réguliérement,