tion ; il a fallu lui mettre la main au collet pour l’obliger à se battre pendant la grande guerre.
3o La race canadienne-française est une race inférieure. À ces calomnies correspondent trois réponses, trois axiomes :
1o Le Canadien-français parle un excellent français.
2o Le Canadien-français est un peuple courageux ; son histoire le prouve ; il s’est montré digne de lui-même pendant cette guerre.
3o La race canadienne-française est sensiblement supérieure à toutes les races qui se sont implantées en Amérique. Soutenir le contraire serait avouer que la race française toute entière est une race inférieure. —
Pour être édifié sur la première calomnie, l’incrédule n’a qu’à faire le tour de la France, si ses moyens le lui permettent. Il constatera que dans certains endroits on parle français correctement ; dans d’autres, moins correctement ; parfois il n’entendra pas autre chose que des patois. Qu’il fasse ensuite le tour des centres canadiens-français du Canada et des États-Unis. Partout on lui parlera français et partout il comprendra. Dans certaines campagnes, il s’apercevra que les « habitants » ont un fort accent normand, mais que leur français reste malgré cela très pur,