choses, fut sa réponse ; et ce fut aussi pour l’Empereur la solution de tout cas de conscience, et non les décisions de certains cardinaux ou évêques, comme on l’a dit dans le temps ; d’ailleurs, dans la même circonstance, Henri IV en avait agi de la sorte.
Le mariage avec Marie-Louise, disait l’Empereur, se proposa et se conclut dans le même jour, et sous les mêmes formes et conditions que celui de Marie-Antoinette, dont le contrat fut adopté pour modèle. Depuis la séparation avec Joséphine, on traitait avec l’empereur de Russie pour une de ses sœurs ; les difficultés ne reposaient guère que sur des arrangements religieux. Le prince Eugène, causant avec M. de Schwartzemberg, apprit de lui que l’empereur d’Autriche ne serait pas éloigné de donner sa fille ; il en fit part à l’Empereur. Un conseil fut convoqué pour décider quelle alliance, de la Russie ou de l’Autriche, serait la plus avantageuse : Eugène et Talleyrand furent pour l’Autriche, Cambacérès parla contre ; la majorité fut en faveur d’une archiduchesse. Eugène fut chargé d’en faire l’ouverture officieuse, et le ministre des relations extérieures reçut