terrain qui se trouvait en ce moment dans sa possession ; que les routes militaires, dans toutes les directions, permettraient la libre communication de l’armée avec la France et de la France avec l’armée ; que Valence serait immédiatement évacuée par les Napolitains, et remise au général français, jusqu’à ce qu’il eût effectué le passage du Pô. Enfin que les milices du pays seraient licenciées, et que les troupes régulières seraient disséminées dans les garnisons, de manière à ne pouvoir donner aucun ombrage à l’armée française. Désormais les Autrichiens isolés pouvaient être poursuivis jusque dans l’intérieur de la Lombardie. Toutes les troupes de l’armée des Alpes et du voisinage de Lyon, devenues disponibles, allaient rejoindre. Notre ligne de communication avec Paris serait raccourcie de moitié ; enfin on avait des points d’appui et de grands dépôts d’artillerie pour former des équipages de siège, et pour assiéger Turin même, si le Directoire ne concluait pas la paix.
X. Le colonel aide de camp Murat traverse le Piémont, et porte à Paris la nouvelle des victoires de l’armée. — Le général Murat, premier aide de camp du général en chef, fut expédié pour Paris avec vingt et un drapeaux