la mère ; il y demeura plusieurs instants, et on le croyait mort ; ce fut Corvisart qui le releva, le frotta, et lui fit pousser un cri, etc.
On lit dans l’intéressant ouvrage de M. le baron Fleury de Chaboulon sur le retour de l’île d’Elbe : « Lorsque le jeune Napoléon vint au monde, on le crut mort ; il était sans chaleur, sans mouvements, sans respiration ; on faisait des efforts multipliés pour le rappeler à la vie, lorsque partirent successivement les cent et un coups de canon destinés à célébrer sa naissance ; la commotion et l’ébranlement qu’ils occasionnèrent agirent si fortement sur les organes du royal enfant qu’il reprit ses sens. »
L’Empereur est monté à cheval de fort bonne heure ; nous avons fait le tour des limites dans plusieurs directions. C’est durant cette promenade que l’Empereur prend à présent sa leçon d’anglais : je marche à côté de lui : il fait des phrases anglaises que je traduis mot à mot, à me-