d’obusiers à peu près sur le même emplacement où se fit l’attaque des Turcs en 1684.
« À neuf heures du soir des obus sont lancés dans la ville. Alors se trouvait malade dans le palais paternel la jeune archiduchesse Marie-Louise. Sur un simple avis de cette circonstance, la direction du feu est aussitôt changée et le palais respecté. Ô jeux de la fortune ! qui eût dit alors à Marie-Louise qu’à peu de mois de là ces mêmes mains qui faisaient trembler Vienne tresseraient des couronnes pour sa tête ; qu’aux palais des Tuileries, épouse et mère, elle régnerait sur ces Français qui la frappaient d’épouvante !!!
« Cette résistance de l’archiduc Maximilien dans Vienne était coupable ; puisqu’il avait négligé tous les moyens de la rendre le moins préjudiciable possible aux habitants, et qu’elle ne pouvait d’ailleurs être utile ni à l’État ni à l’armée : Vienne pouvait être brûlée par un ennemi moins généreux, sans retarder d’une heure la possession de son enceinte. »
L’auteur fait ressortir les fautes des deux archiducs, puis il continue ainsi :
« C’était beaucoup aux yeux de l’armée et de l’Europe d’avoir pris Vienne. Pour Napoléon c’était peu, lorsqu’il n’avait pas les ponts du Danube, parce que la fin d’une guerre de coalition n’était pas à Vienne, mais dans la dispersion des restes de l’armée autrichienne et de la ligue des souverains, etc.
« Mais pour cela il fallait passer le Danube si impétueux, dans un