Page:Lassalle - Capital et travail.djvu/295

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l’application et du savoir humains, et je puis m’en rapporter au témoignage de Humboldt, Boeckh, Savigny et de beaucoup d’autres !

Mais pensiez-vous, rien de tout cela ne pourra pénétrer dans le milieu ouvrier ! En même temps vous aviez l’appui d’une centaine de journaux, trop stupides pour voir la différence entre vous et moi, et trop menteurs pour s’en occuper quand même ils la voyaient !

Quant à mon demi-savoir dans la spécialité économique, je venais justement de publier mes Impôts indirects, une œuvre que j’avais écrite, comme la présente, au milieu de l’agitation, des discours, des commentaires des journaux et des procès criminels, sans le moindre loisir théorique, dans le simple but de défense, et où, néanmoins, je mis au jour comme simple essai ajouté à mes extraits économiques, la connaissance intime de séries entières d’œuvres économiques dont vous n’avez jamais lu seulement les titres, dont vous n’avez pas même entendu les noms d’auteurs !

Mais qu’importait tout cela ? Vous aviez cent journaux décidés à vous défendre, à répéter journellement tout ce que vous disiez ; décidés à se taire obstinément sur toute autre chose, et à renoncer à

    que ce serait former les yeux à la lumière que de nier la triste situation des travailleurs.
    « C’est completement faux, » et « cela ne peut être expliqué que par mon demi-savoir et mon audace dans les discours, » dit M. Scliulzo, et tous se » complices, MM. Hernslein, Wirlh, Michaelis, Faucher et une centaine d’autres, l’ont fidèlement répété sur tous les tons, et pour démontrer celle fausseté, M. Schulze ose engager les travailleurs à jeter un coup d’œil dans leurs propres rangs.
    On voit que, de l’habitude du mensonge chez M. Bastiat à la bassesse de M. Schuize et de ses complices qui déshonorent l’Allemagne, il y a encore une distance énorme.