l’attitude individuelle romantique dans la glorification
des principes classiques, frénésie mystique
dans l’impiété païenne, voilà, je crois, de
quoi se compose l’état d’esprit de Zarathustra,
ce qui détermine son ton et son allure. Pour
moi, j’avoue goûter Nietzsche et en tirer profit
dans la mesure où ses pages ne grimacent pas
de cette manie, de ce tic romantico-apocalyptique.
Il en a écrit infiniment qui en sont tout
à fait pures. Mais il est certain que Richard
Wagner à Bayreuth est conçu dans ce sentiment
et dans cette manière, et c’est, je le répète, ce
qui, à mon goût, en rend l’ensemble fort pénible.
Nietzsche y fait de Wagner un rénovateur de toute culture. C’était de lui-même, a-t-il dit plus tard, qu’il voulait parler. C’est en réalité de Wagner et de lui tout à la fois. L’ouvrage contient à l’égard de la culture scientifique et esthétique modernes des morceaux de critique qui s’ajoutent aux meilleures pages du David Strauss, du Schopenhauer éducateur. Mais on dirait toujours que le héros mal déterminé au nom duquel