grand et sincère en aucun genre, mais que c’est
un acteur aussi ambitieux que puissant, possédé
de la rage de dominer et de fasciner son époque
et qui a trouvé dans une forme de théâtre qui
accumule toutes les puissances d’action du théâtre,
un merveilleux instrument de la tyrannie
qu’il rêve d’exercer sur l’esprit et la sensibilité
des foules modernes.
Or, tous ces traits, on les retrouve dans Richard Wagner à Bayreuth, mais atténués ou transfigurés et accompagnés de touches embellissantes, peu compatibles avec eux, peut-être moins énergiques.
On se rappelle ce que Nietzsche écrivait pour lui-même de la nature protéiformeet du « dilettantisme » natif de Wagner :
La jeunesse de Wagner est celle d’un dilettante universel dont il ne veut advenir rien de bon :
Pour le public il s’exprimait ainsi :
Il y eut une partie de la vie de Wagner, son enfance et sa jeunesse, dont on ne peut sortir sans rencontrer des énigmes. Rien encore ne semble l’annon-