après en avoir montré la déduction métaphysique.
II
LA PSYCHOLOGIE DE L’ART
Auparavant, il importe de dégager du nuage de cette métaphysique quelques idées parfaitement positives et concrètes de psychologue qui en demeureront le résidu durable, quand le nuage, dans l’esprit même de Nietzsche, sera tombé.
Combien je regrette, écrivait-il quinze ans après la publication de la Naissance de la Tragédie, d’avoir péniblement cherché à exprimer, à l’aide de formules kantiennes et schopenhauériennes, des estimations nouvelles et insolites qui étaient radicalement opposées à l’esprit autant qu’au goût de Kant et de Schopenhauer[1].
Ces « estimations nouvelles et insolites », il continuait donc de leur trouver de la valeur. Il y a, en effet, une certaine psychologie de l’art
- ↑ Naissance de la Tragédie, préface de 1886, p. 10.