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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/166

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« Oh ! Dieu, s’écria-t-elle, est-ce ici que je dois trouver mon tombeau ? »

Depuis la fin de l’orage, Ralberg et son camarade étoient entrés en conversation ; mais elle n’avoit pu, sur ce qu’ils avoient dit, conjecturer sa future destination.

Une tour qui s’élevoit au dessus des arbres, dont elle étoit environnée, frappa soudain sa vue. Lorsqu’elle fut un peu plus avancée, elle vit que cette tour faisoit partie d’un vaste édifice vers lequel ses conducteurs s’avançoient.

Ses yeux restèrent fixés de ce côté. À mesure qu’elle approcha de la tour, ses alarmes devinrent plus vives. Ses conducteurs ne disoient pas un mot. Elle s’attendit à entendre bientôt prononcer sa sentence.

La lumière de la lune, qui éclairoit le bâtiment, lui fit appercevoir qu’une des ailes étoit entièrement en ruines ; et tout l’édifice en très-mauvais état.