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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/167

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Descendue de cheval, elle ne put se soutenir. Ses genoux trembloient. Elle tomba, presqu’entièrement insensible à ce qui se passoit autour d’elle, dans les bras de Kroonzer.

Ralberg ayant attaché les çhevaux à une colonne à moitié brisée, poussa la porte avec force. Elle s’ouvrit en faisant un bruit sourd. Kroonzer entra alors dans la cour, en portant Lauretta dans ses bras. Il la plaça sur un siège formé par une niche pratiquée dans le mur. Il appella son camarade, lui dit d’allumer promptement un flambeau, et le gronda d’avoir attendu si long-tems à le faire . Ses paroles retentirent dans cet immense édifice. Ces sons lugubres ajoutèrent encore au trouble de Lauretta.

Ralberg ne répondit rien. Il se mit sur-le-champ à battre son briquet. Lauretta attendoit avec impatience la lumière qui devoit la tirer de l’horrible obscurité qui la faisoit trembler. Elle fixa les yeux sur