Aller au contenu

Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/170

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Ayez pitié de mes malheurs ; le ciel vous en récompensera. »

Le bruit des pas d’un homme, tourna son attention d’un autre côté, Kroonzer entra. Il apportoit du vin, des fruits et du pain. Après avoir ramassé la lampe par terre, il la plaça sur une table auprès du lit. Il invita alors Lauretta à se lever et à prendre quelque nourriture. Elle ne répondit que par ses pleurs. Il répéta sort invitation. Elle s’efforça de parler ; mais les sanglots l’empêchèrent d’articuler un seul mot. Elle se précipita de son lit, se jeta à ses pieds, et embrassa ses genoux. Il la repoussa, et ordonna à Ralberg de le suivre. Ils quittèrent ensemble la chambre de Lauretta qui les entendit refermer la porte, et mettre les verroux.

Lorsque la violente agitation de ses esprits fut un peu calmée, elle prit la lampe, et fit le tour de sa chambre, afin de s’assurer que personne n’y était caché.