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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/185

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« Dieu soit loué s’écria-t-il, au moment où Lauretta ouvrit les yeux, heureusement je m’étois trompé. Je vous ai crue morte. »

Lauretta tendit sa foible main. L’hermite l’ayant prise dans la sienne, se mit à genoux.

« Mes forces sont épuisées, dit Lauretta. »

Après une courte pause, elle ajouta :

« Le ciel, dans sa bonté, vous a envoyé. pour fermer mes yeux mourans. »

« Espérez plutôt, répondit l’hermite, qu’il m’a envoyé pour vous arracher à la mort. Vous me paroissez accablée de fatigue. Je vais vous conduire à ma cellule. Elle n’est qu’à quelques pas d’ici ; et fiez-vous à la Providence et à mes efforts, vos forces seront bientôt rétablies »

« Hélas ! mon père, je crains bien de ne pouvoir gagner votre cellule. Je suis trop foible pour marcher. »