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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/268

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pirant à peine, elle écouta dans cet état d’angoisse silencieuse, pendant lequel on craint de remuer, de peur de perdre le son que l’on désire d’entendre. Bientôt elle distingua le bruit des pas dans la partie extérieure de la cellule. Au même moment elle entendit ces mots : « Donnez-moi la lumière. » La lumière avança, et le premier objet qui frappa les yeux de Lauretta, fut la figure de Théodore.

Lauretta poussa un cri. Sur-le-champ l’homme qui tenoit la lanterne l’ayant remise à Théodore, s’avança, prit le bras de Lauretta, et l’entraîna hors de la cellule. Théodore cacha la lumière sous son manteau, et les suivit de près.

Le moment si redouté par Lauretta étoit maintenant arrivé. Un froid mortel glaça son cœur, et l’empêcha d’articuler un seul mot. Son guide continua à marcher très-vîte et à l’entraîner avec lui. Il gardoit ainsi que Théodore,